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Le bénéfice de Goldman Sachs souffre

AFP|Publié le 19 juillet 2023

Le bénéfice de Goldman Sachs souffre

Dans les échanges avant l’ouverture de Wall Street, l’action de Goldman Sachs était quasi stable (-0,18%). (Photo: 123RF)

New York — Le bénéfice net de Goldman Sachs a reculé de 62% au deuxième trimestre à 1,1 milliard de dollars américains (G$ US), affecté une nouvelle fois par le manque d’opérations de fusion-acquisition ainsi que par une activité moindre dans la gestion d’actifs.

Le chiffre d’affaires s’est établi à 10,90 G$ US sur la même période, a annoncé le groupe bancaire mercredi.

Ces deux données sont conformes aux prévisions du consensus d’analystes de FactSet.

En revanche, dilué par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice ressort à 3,08 $US sur le trimestre contre 7,73 $US un an plus tôt. Les analystes tablaient sur 3,10 $US.

Les performances de Goldman Sachs ont également subi un fort recul par rapport au premier trimestre de l’année (-65% pour le bénéfice), qui avait déjà été marqué par une baisse de l’activité de ses banquiers d’affaires et de ses courtiers.

Dans les échanges avant l’ouverture de Wall Street, l’action de Goldman Sachs était quasi stable (-0,18%).

David Solomon, patron de la banque américaine, a indiqué dans un communiqué qu’il restait «totalement confiant dans le fait que la poursuite de la mise en œuvre (de la stratégie du groupe) nous permettra d’atteindre nos cibles en sortie de cycle et de créer une valeur importante pour les actionnaires».

Le rendement des fonds propres annualisé pour l’heure reste encore très faible à 4% pour le trimestre et 7,8% sur le premier semestre, quand l’objectif de la direction est d’obtenir autour de 15%.

La baisse du chiffre d’affaires dans la branche Global Banking et Markets (fusions-acquisitions, entrées en Bourse, levées de capitaux) et dans la gestion d’actifs a été partiellement compensée par l’accroissement dans la branche Platform Solutions (produits financiers), a relevé le groupe.

Dans la banque d’affaires, Goldman Sachs a constaté un «déclin important dans l’ensemble du secteur des fusions et acquisitions finalisées».