Il est possible de voir le marché céder davantage de terrain vendredi.
Les cours du pétrole reprenaient leur souffle vendredi après de nouveaux records en plus de neuf mois atteints la veille, dans un marché qui espère des avancées sur un plan de relance au sein du premier pays consommateur de brut.
Vers 07H45, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février lâchait 0,23 % à Londres par rapport à la clôture de jeudi, à 51,23 dollars, après avoir touché la veille 51,90 dollars, un record depuis le 5 mars.
Le baril américain de WTI pour le mois de janvier montait de son côté 0,06 % à 48,31 dollars, après avoir atteint jeudi 48,59 dollars, un plus haut depuis le 3 mars.
Il est possible de voir le marché céder davantage de terrain vendredi « notamment si l’accord de relance aux États-Unis n’est pas entériné avant la fin de la journée », a commenté Stephen Innes, analyste d’Axi.
Les élus du Congrès américain ont entamé en début de semaine de longues négociations pour parvenir à un compromis sur de nouvelles mesures d’aide pour les compagnies et les foyers américains frappés par la récession.
De nombreuses aides s’arrêtent dans les prochains jours et, si démocrates et républicains se disent en bonne voie pour trouver un compromis, la proposition de loi n’a pas encore été votée.
Plusieurs analystes s’interrogeaient par ailleurs sur l’« enthousiasme » des marchés pétroliers ces derniers jours et alertaient sur le nombre et l’importance des facteurs baissiers comme la vigueur de la propagation de la COVID-19 de part et d’autre de l’Atlantique et une entente toujours fragile au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, qui se retrouvent le 4 janvier.
Les cours des deux contrats de référence se sont appréciés de plus de 40 % depuis leurs derniers plus bas touchés au début du mois de novembre, portés principalement par les espoirs pour la reprise de la demande que nourrissent les vaccins contre la COVID-19.