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Le piège des premiers appels publics à l’épargne

Denis Lalonde|Mis à jour le 11 avril 2024

Le piège des premiers appels publics à l’épargne

Uber a réalisé son premier appel public à l'épargne en 2019. (Photo: Getty images)

BALADO. Les Québécois qui veulent miser sur les entreprises qui entrent en Bourse feraient mieux d’y penser à deux fois.

C’est du moins l’opinion de Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret. Ce dernier rappelle que le marché des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) est en pleine effervescence en ce moment et que les entrées en Bourse sont souvent très médiatisées.

À lire également: Le marché des PAPE est en feu

M. Fournier explique toutefois que si les rendements des titres dans les premières minutes de négociation peuvent sembler mirobolants, il en va tout autrement pour ceux de la première année complète suivant l’introduction en Bourse.

 

Les Québécois pénalisés

Vincent Fournier ajoute également que les premiers appels publics à l’épargne les plus populaires auprès des investisseurs institutionnels seront effectués en anglais seulement, car les entreprises qui mènent les procédures n’auront pas besoin du marché québécois pour que la demande pour les titres excède l’offre. Cela leur permet d’éviter d’importants frais de traduction pour tous les documents réglementaires liés aux entrées en Bourse.

M. Fournier est donc d’avis que les investisseurs québécois se retrouvent à pouvoir acheter seulement des titres moins intéressants.

Pour ces raisons, il recommande d’éviter de se laisser distraire par le piège des entrées en Bourse et d’acheter lorsque les titres feront mois les manchettes. Pour ceux et celles qui souhaitent tout de même miser sur les PAPE, il vaut mieux miser sur des fonds commun à gestion active investissant dans les petites capitalisations.