Le revenant WeWork bien accueilli pour son entrée à Wall Street
auteur-576|Publié le 21 octobre 2021Dirigée par de nouveaux responsables, la compagnie a fusionné avec la «SPAC» (Special purpose acquisition company) BowX, véhicule déjà coté, un moyen très en vogue de s'introduire en Bourse plus facilement. (Photo: 123RF)
New York — Le spécialiste des bureaux partagés WeWork (WE) était bien accueilli jeudi à Wall Street pour son introduction à la Bourse de New York, deux ans après une tentative avortée et une saga aux multiples rebondissements qui avait failli faire imploser le groupe.
Dirigée par de nouveaux responsables, la compagnie a fusionné avec la «SPAC» (Special purpose acquisition company) BowX, véhicule déjà coté, un moyen très en vogue de s’introduire en Bourse plus facilement.
Coté sous le symbole WE, le titre progressait jeudi de 13,39% à 11,77 dollars américains vers 11h00, heure du Québec, alors que le titre de la SPAC avait clôturé à 10,38 $US la veille.
Cela valorisait la compagnie à moins de 9 milliards de dollars sans rapport avec les 47 milliards de valorisations théoriques visés en janvier 2019.
Connue à ses débuts pour viser un public jeune, constitué en grande partie de travailleurs indépendants, la start-up, qui a frôlé la banqueroute, s’est davantage tournée vers des entreprises de plus de 500 salariés à la recherche d’espaces de travail au cœur des métropoles, où se situent généralement les bureaux WeWork.
WeWork a dégagé 658 millions de dollars de revenus entre juillet et septembre, mais continue de perdre de l’argent.
Le groupe, qui dispose de 762 espaces de travail dans 38 pays et 150 villes, espère devenir rentable au premier trimestre de l’an prochain.
Il entend lever jusqu’à 1,3 milliard de dollars de fonds avec cette entrée en Bourse, selon des documents soumis à l’autorité boursière SEC, en comptant les participations d’investisseurs comme BlackRock ou Fidelity.
Le conglomérat Softbank qui avait investi beaucoup d’argent dans WeWork au point de le regretter l’année dernière en disant avoir pris «une mauvaise décision», selon la direction du groupe japonais, continue d’en détenir la majorité.