Les revenus nets attribuables aux marchés internationaux de Lululemon ont augmenté de 29% par rapport à l'an dernier. (Photo: Getty Images)
Le taureau contre l’ours
PESSIMISTE:
- BMO Marchés des capitaux croit que Lululemon a peut-être «trop étiré» sa marque. L’entreprise présente désormais la pire marge brute de son secteur d’activité, elle qui utilise des rabais en plus d’afficher une décélération annuelle et pluriannuelle de ses revenus, indique l’analyste Simeon Siegel. Il fait passer son cours cible de 420$ US à 384$ US.
- Un des risques pour le titre de Lululemon est son habileté à maintenir et à faire évoluer une forte image de marque et son portefeuille de produits, elle qui évolue dans un secteur où la concurrence est intense, souligne Sharon Zackfia, de William Blair. L’entreprise devra également composer avec une diversification de sa marque dans des zones où elle n’a pas fait ses preuves.
- Avec la nécessité de poursuivre les investissements dans la chaîne d’approvisionnement et dans l’évolution de la marque à l’international, les marges risquent de rester sous pression, particulièrement si l’environnement demeure volatil, estime l’analyste de JP Morgan, Matthew R. Ross. Son cours cible sur un an passe de 509$ US à 457$ US.
OPTIMISTE:
- Bank of America réitère sa recommandation d’achat du titre de lululemon (LULU, 308,27$ US) et augmente son cours cible sur un an, qui passe de 430$ US à 440$ US. L’analyste Lorraine Hutchinson croit que l’entreprise sera en mesure d’accélérer ses ventes, notamment grâce à son pipeline d’innovation, mais particulièrement au fur et à mesure que la disponibilité de sa gamme de produits s’améliorera.
- La piste de décollage est encore longue pour l’entreprise, spécialement pour le volet international ainsi que dans les vêtements pour hommes, avance pour sa part l’analyste de Wedbush, Tom Nikic. Son cours cible sur un an passe de 397 $ US à 400 $ US.
- Aux yeux de la firme Trefis, Lululemon continue de faire preuve d’une incroyable résilience quant à des conditions de marchés globalement négatives. Elle ne sacrifie pas ses profits pour atteindre ses objectifs de croissance, comme le démontre l’augmentation des marges de 2% sur une base annuelle. Son cours cible sur un an reste à 380 $ US.