Elle demeure toutefois prudente, alors que les mesures sanitaires restreignent ses activités.
Le géant américain du restaurant-minute McDonald’s (MCD) a dégagé au troisième trimestre des résultats supérieurs aux attentes grâce au rebond des ventes aux États-Unis, mais se montre prudent pour la suite face à la résurgence du nouveau coronavirus dans le monde.
Presque tous les établissements de la chaîne étaient ouverts sur la période, souligne l’entreprise dans un communiqué lundi.
« Cependant, en raison du regain de Covid-19 depuis septembre, nous avons observé à de nombreuses reprises des restrictions de la part de gouvernements sur les horaires, le nombre de personnes pouvant manger à l’intérieur dans la plupart des pays et dans certains cas, la fermeture totale de la salle de restauration », relève McDonald’s.
« Ces restrictions affectent la plupart des marchés clés de l’entreprise en dehors des États-Unis, dont la France, l’Allemagne, le Canada et le Royaume-Uni », ajoute la société.
Le chiffre d’affaires total du groupe s’est replié de 2 % entre juillet et septembre à 5,42 milliards de dollars.
C’est un peu mieux que les 5,4 milliards de dollars attendus par les analystes.
Le groupe est notamment parvenu à faire grimper ses ventes à nombre de magasins comparables aux États-Unis de 4,6 % sur le troisième trimestre, marqué par le succès d’une opération promotionnelle avec le rappeur Travis Scott et le lancement, temporaire, de McNuggets épicés.
Si nombre de petits restaurants font face à d’énormes difficultés dans le pays actuellement, les chaînes de restauration rapide comme McDonald’s peuvent aussi compter sur leurs menus à commander en ligne, à emporter ou à livrer, ainsi que sur leur système de ventes au volant.
McDonald’s a engrangé au troisième trimestre un bénéfice net de 1,76 milliard de dollars, en hausse de 10 % sur un an. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, cela revient à 2,22 dollars là où les analystes s’attendaient à 1,90 dollar.
Son action montait de 3,90 % dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse à New York, dans un marché saluant également la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine et l’annonce d’un vaccin, développé par les laboratoires Pfizer et Biontech, « efficace à 90 % » contre le Covid-19.