Les réserves commerciales de brut ont baissé de 3,9M de barils, alors qu'une progression de 3M de barils était attendue.
Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont, à la surprise des analystes, reculé la semaine dernière tandis que la production s’est un peu tassée, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA).
Lors de la semaine achevée le 8 mars, les réserves commerciales de brut ont baissé de 3,9 millions de barils pour s’établir à 449,1 millions, là où les analystes interrogés par l’agence Bloomberg anticipaient une progression de 3 millions de barils.
La production américaine s’est de son côté légèrement repliée après avoir atteint un record les semaines précédentes, les États-Unis extrayant en moyenne 12 millions de barils par jour (mbj).
La cadence des raffineries s’est dans le même temps stabilisée, ces dernières fonctionnant en moyenne à 87,6 % de leurs capacités contre 87,5 % la semaine précédente.
Les stocks d’essence ont pour leur part reflué de 4,6 millions de barils, soit davantage que le repli de 3 millions anticipé par les analystes.
Les réserves d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont progressé de 400 000 barils, là où les analystes prévoyaient un repli de 2 millions de barils.
Les importations de brut se sont un peu abaissées, à 6,75 mbj contre 7 mbj la semaine précédente.
Les exportations, qui avaient atteint courant février un niveau record depuis que ces statistiques sont compilées (1991), ont quant à elles continué à reculer, à 2,55 mbj.
Également scrutés puisqu’ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI du terminal de Cushing (Oklahoma) ont eux reculé de 600 000 barils, pour s’établir à 46,9 millions de barils.
Le prix du baril de pétrole américain, qui s’affichait en hausse avant la publication du rapport de l’EIA, montait encore un peu plus après la publication de ces chiffres et gagnait 1,11 dollar à 57,98 dollars vers 10H45 sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).