Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le groupe d’ingénierie helvético-suédois ABB(ABB, 19,48$US) a publié mercredi un bénéfice net en baisse de 15% au troisième trimestre, à 515 millions de dollars freiné par une baisse de la demande en produits de robotique, notamment dans le secteur automobile. Son chiffre d’affaires s’est inscrit en baisse de 3% sur un an à 6,8 milliards de dollars, ses commandes reculant également de 3% à 6,6 milliards, a indiqué le groupe dans un communiqué. Le repli de sa rentabilité est cependant nettement moins marqué que ce qu’escomptaient les analystes interrogés par l’agence suisse AWP qui tablaient en moyenne sur un bénéfice de 398 millions de dollars. Ses revenus s’élèvent à 6,7 milliards, légèrement en-deçà des prévisions qui prévoyaient 6,9 milliards. Sur le trimestre, les commandes de produits de robotique ont fondu de 16% (hors effets de change et d’acquisitions ou cessions) face au ralentissement du secteur automobile. En revanche, ses activités d’automation industrielle ont enregistré une hausse des nouveaux contrats de 3% malgré la reclassification d’un projet en Afrique du Sud qui a freiné sa croissance.
ExxonMobil(XOM, 69,09$US) a-t-il trompé les actionnaires sur les risques liés au changement climatique? Un procès inédit s’est ouvert mardi opposant le géant pétrolier au procureur démocrate de New York, dont l’ex-secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson devrait être le témoin vedette. Les audiences dans ce procès qualifié d’«historique» par plusieurs experts en droit environnemental, résultat de quatre ans d’enquête du procureur, promettent d’être suivies de près par l’industrie pétrolière comme par les militants de l’environnement, dont plusieurs se trouvaient mardi dans la salle d’audience. Dans sa plaidoirie d’ouverture, le représentant du procureur, Kevin Wallace, a accusé Exxon d’avoir prétendu, à tort, pendant plusieurs années aux actionnaires et investisseurs que ses projections d’activité à long terme étaient plus réalistes que celles de ses concurrents, car elles intégraient les risques d’un durcissement des législations de nombreux pays qui veulent limiter les émissions de gaz à effet de serre. M. Wallace a montré sur grand écran des extraits de communications aux actionnaires dans lesquels Exxon se targuait d’utiliser un système de projection des plus «rigoureux», intégrant notamment des coûts en forte augmentation pour ses émissions carbone à l’horizon 2040. En fait, l’entreprise utilisait selon lui, dans ses calculs internes, des estimations de coûts moins élevées, pour éviter de plomber ses prévisions de rentabilité.
À la tête de l’équipementier sportif Nike(NKE, 95,60$US) depuis 2006, Mark Parker va abandonner ses fonctions de directeur général pour être remplacé début 2020 par John Donahoe, un habitué des grands groupes de la tech. M. Parker restera président exécutif du conseil d’administration, une fonction qu’il occupait depuis le départ du co-fondateur de l’entreprise Phil Knight en 2016. Le dirigeant a assuré dans une interview sur la chaîne d’informations CNBC qu’il resterait très engagé et souhaitait une transition «facile». Sous sa houlette, les ventes du groupe de l’Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis, ont fortement progressé pour atteindre 36 milliards de dollars l’an dernier, et l’action en Bourse s’est envolée, passant d’environ 10 dollars à 95 dollars. Il a aussi poussé Nike à s’impliquer plus activement sur certaines questions de société, n’hésitant pas par exemple à faire du footballeur américain Colin Kaepernick, connu pour avoir lancé un mouvement de protestation contre les violences policières visant les Noirs aux Etats-Unis en mettant un genou à terre lors de l’hymne américain, l’égérie de l’une de ses campagnes publicitaires. Nike, sous le règne de M. Parker, n’a pas non plus été épargné par les scandales, comme celui ayant conduit aux départs de plusieurs cadres de l’entreprise en 2018 suite à des témoignages d’employés, en majorité des femmes, dénonçant un environnement «toxique», marqué de discriminations et de harcèlement moral et sexuel. M. Parker lui-même avait été récemment éclaboussé par un scandale impliquant la marque à la virgule. L’affaire était liée à la suspension pour quatre ans de l’entraîneur vedette en charge d’un programme d’athlétisme financé par Nike, Alberto Salazar, pour infraction aux règlements sur le dopage.