Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Aimia(AIM, 3,93$) a annoncé lundi avoir conclu un accord avec un groupe d’actionnaires dissidents pour reconstituer son conseil, mettant fin à une longue lutte pour le contrôle de la société. L’entente prévoit également un plan qui verra la société racheter des actions d’Aimia pour une valeur maximale de 125 millions $ d’ici le 30 décembre. Cet accord constitue une victoire partielle pour le groupe d’actionnaires dirigé par Charles Frischer, qui avait tenté de remplacer la moitié des huit membres du conseil d’administration d’Aimia, et pour Philip Mittleman, le plus grand actionnaire de la société, qui était pris dans un affrontement judiciaire avec elle. La société de fidélisation a vendu son programme phare Aéroplan à Air Canada plus tôt cette année. La transaction a permis à Aimia de disposer d’importantes liquidités, mais plusieurs questions persistent quant à son avenir. Tous les administrateurs de la société, à l’exception de Philip Mittleman et du chef de la direction Jeremy Rabe, ont confirmé qu’ils ne se porteraient pas candidats à l’élection au conseil lors de l’assemblée annuelle de 2020, qui se tiendra avant le mois de mai. La convention d’actionnaires prévoit le processus de nomination pour les nouveaux administrateurs, qui comprennent notamment M. Frischer, le 28 février au plus tard. En échange, les investisseurs dissidents ont retiré leur demande de convocation à une assemblée extraordinaire des actionnaires. «Je pense que c’est un compromis équitable pour toutes les parties», a affirmé M. Frischer lors d’un entretien téléphonique. «Je pense que c’est une bonne journée pour Aimia.»
La société aurifère Barrick Gold(ABX, 22,33$) a annoncé son intention de vendre sa participation de 50 pour cent hors exploitation dans une mine d’or australienne pour 750 millions $ US. L’entente annoncée dimanche verra la minière australienne Saracen Mineral Holdings racheter la participation de Barrick dans Kalgoorlie Consolidated Gold Mines en Australie occidentale _ qui comprend notamment la plus grande mine d’or à ciel ouvert du pays, The Super Pit, ainsi que des travaux souterrains et de traitement. Le chef de la direction de Barrick, Mark Bristow, a souligné que la transaction permettait à la minière établie à Toronto d’atteindre le point milieu de son objectif consistant à aller chercher 1,5 milliard $ US grâce à la vente d’actifs jugés non essentiels d’ici la fin de l’année prochain?e. Barrick entend ainsi se concentrer davantage sur les mines qu’elle détient et exploite. Les analystes étaient divisés sur le prix de la transaction, obtenu au terme d’un processus concurrentiel. Andrew Kaip, analyste à la Banque de Montréal, a noté que le montant était supérieur à son estimation de 614 millions $ US, tandis que Mike Parkin, de la Banque Nationale, avait calculé s’attendre à 864 millions $ US. Newmont Goldcorp, l’exploitant et propriétaire de l’autre moitié de la mine, a souhaité la bienvenue à son nouveau partenaire. Il a expliqué que la mine, qui a produit environ 21 millions d’onces d’or au cours des trois dernières décennies, continuerait à fonctionner comme d’habitude. Elle emploie environ 1250 personnes et a produit 636 000 onces d’or en 2018. «Même si cette mine d’or emblématique a apporté une contribution précieuse à Barrick au fil des ans, cet actif ne cadre pas avec notre stratégie d’exploitation des mines que nous possédons», a expliqué M. Bristow dans un communiqué de presse.
Les publicités politiques sur Snapchat(SNAP, 14,69$US) sont passées au crible pour s’assurer qu’elles ne sont pas trompeuses ou fallacieuses, a confirmé lundi Snap, la maison mère du réseau social. La plateforme prisée des adolescents n’adopte ainsi ni la stratégie de Facebook – qui autorise la plupart des publicités politiques, même en cas de mensonge – ni celle de Twitter qui va quasiment toutes les interdire. «Nous examinons toutes les publicités, y compris les publicités politiques», a dit le président-directeur général de Snapchat, Evan Spiegel, dans un article publié par CNBC. «Ce que nous essayons de faire, c’est de créer un lieu pour les publicités politiques sur notre plateforme, surtout dans la mesure où nous touchons beaucoup de jeunes et de primo-votants, nous voulons qu’ils puissent être intégrés à la discussion politique mais nous n’autorisons pas des choses comme la désinformation dans ces publicités», a poursuivi le jeune dirigeant. Snapchat interdit les publicités politiques trompeuses ou fallacieuses et a une équipe chargée de décortiquer ces messages sponsorisés pour s’assurer qu’ils n’enfreignent pas la réglementation du réseau social.