Titres en action: Air Canada, Apple, General Motors…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 19 septembre 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Air Canada(AC, 43,40$) est à la traîne par rapport aux autres compagnies aériennes du monde au chapitre des revenus tirés des frais aux passagers, mais le transporteur serait sur le point de rattraper son retard avec son récent rachat du programme Aéroplan, indique un nouveau rapport. Selon l’analyse du cabinet de conseil IdeaWorksCompany, la plus grande compagnie aérienne du pays a recueilli 1,45 milliard $ US en frais auxiliaires l’an dernier, soit environ 28,54 $ US par passager. Ce montant par passager ne fait pas partie du top 10 mondial, ses concurrents américains United Airlines et American Airlines, ainsi que la société australienne Qantas Airways, récoltant entre 35 $ US et 42 $ US par voyageur en frais auxiliaires. Néanmoins, l’auteur du rapport, Jay Sorensen, souligne que l’accord conclu entre Air Canada et le rachat d’Aéroplan des mains d’Aimia procurerait à la compagnie montréalaise une source de revenus bien supérieure dans les années à venir. Les revenus auxiliaires, qui comprennent les paiements pour les repas et les bagages, les commissions d’hôtels et les revenus des programmes de fidélisation, jouent un rôle de plus en plus critique pour le secteur du transport aérien. Popularisés par les lignes aériennes à bas prix il y a plus de dix ans, les frais auxiliaires ont permis de diversifier les revenus et de protéger les compagnies aériennes des fluctuations des prix du carburant et de la concurrence.
Environ 1200 employés de General Motors(GM, 38,18$US) à l’usine d’assemblage du constructeur à Oshawa, en Ontario, ont été temporairement mis à pied en raison de la grève qui se poursuit aux États-Unis, et d’autres suppressions d’emplois sont attendues prochainement. Les employés, qui travaillent sur la ligne de camions d’Oshawa, recevront toujours leur plein salaire, alors que la grève de plus de 49 000 travailleurs de GM aux États-Unis se poursuit. Le président du syndicat Unifor, Jerry Dias, s’attend à ce que la deuxième ligne de l’usine d’Oshawa soit également perturbée dès jeudi en raison d’un manque de pièces provenant des États-Unis, ce qui aurait pour effet de priver de travail les 2600 travailleurs de l’usine. L’usine fabrique des camions Chevrolet Silverado de génération précédente et des camionnettes GMC Sierra pleine grandeur. Le Silverado est le véhicule le plus vendu par GM aux États-Unis. La grève a déjà interrompu la production dans les 33 usines de la société aux États-Unis, affectant l’approvisionnement en pièces des autres installations de GM. Les activités des autres usines de GM à Ingersoll et à St. Catharines ne sont pas encore affectées, mais pourraient l’être dès la semaine prochaine, a ajouté M. Dias. Les travailleurs de ces usines seront indemnisés en cas de fermeture, mais pas aussi généreusement que ceux d’Oshawa.
Avec le lancement d’Apple Arcade jeudi, le géant américain des technologies de luxe entre dans le monde lucratif des jeux vidéo avec un modèle économique très différent de ce qui se fait déjà, mais qui ne menace a priori pas les poids lourds du secteur. Pour 5,99 dollars par mois, les abonnés auront accès à un catalogue de jeux exclusifs à l’écosystème Apple(AAPL, 222,77$US), avec la promesse de pouvoir y jouer aussi bien sur leur iPhone, leur tablette iPad, leur Mac (ordinateur) ou leur Apple TV, sans publicités ni dépenses supplémentaires. Les jeux vidéo ont explosé sur mobile ces dernières années, notamment grâce au modèle du «free-to-play»: le téléchargement ne coûte rien, mais les joueurs sont exposés à des publicités, et peuvent choisir d’acheter des objets virtuels qui facilitent leur progression dans le scénario. «L’offre Apple Arcade va peut-être grignoter des parts dans le secteur des jeux free-to-play, ou alors elle pourrait attirer de nouveaux joueurs qui ne se sont pas encore décidés à payer pour des contenus sur mobile», estime Mat Piscatella, directeur de recherche chez NPD.