Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: AT&T, Facebook, Teamviewer…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 25 septembre 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Facebook(FB, 181,28$US) ne soumettra pas les déclarations des responsables politiques au «fact-checking», le processus de vérification des infos douteuses, a indiqué mardi le réseau social, lancé dans une croisade pour rétablir la confiance après une série de tentatives de manipulation de l’opinion via sa plateforme. «Nous ne pensons pas qu’il soit approprié pour nous d’agir en tant qu’arbitre des débats politiques et d’empêcher le discours d’un politicien de toucher son public», a expliqué Nick Clegg, directeur mondial des affaires publiques du géant américain, dans un communiqué en ligne. «Cela signifie que nous n’enverrons pas de contenus originaux ou de publicités publiées par des responsables politiques à nos partenaires de fact-checking pour examen», a-t-il clarifié. Le réseau social, accablé par la propagation de fausses informations, qui nuisent aux débats démocratiques, notamment dans le cadre des élections, a mis en place un partenariat avec des organes de presse (dont l’AFP) pour vérifier les articles et posts soupçonnés de répandre des infox.

Le studio américain Warner Bros, filiale du géant AT&T(T, 37,38$US) a répondu mardi aux familles de victimes d’une tuerie perpétrée en 2012 qui critiquaient le film Joker, affirmant que le personnage n’était pas dépeint comme un héros. Cinq membres de familles de victimes de la fusillade d’Aurora (Colorado), lors de laquelle un jeune homme de 24 ans avait ouvert le feu durant la projection du film The Dark Knight Rises, ont publié mardi une lettre ouverte au studio. Dans ce document publié par plusieurs sites spécialisés, ils expriment leur inquiétude à l’idée qu’un film puisse mettre en avant un personnage comme le Joker, qui figurait dans le long-métrage The Dark Knight Rises. «Quand nous avons appris que Warner Bros sortait un film intitulé Joker qui présentait ce personnage et son histoire avec de la compassion, cela nous a interpellé», ont écrit les auteurs de la lettre adressée au PDG du studio, Ann Sarnoff. Le film évoque la transformation du Joker, humoriste dépressif malmené par la société qui prend finalement son destin en main pour devenir un personnage machiavélique et violent. Les familles ne demandent pas à la dirigeante de retirer le film ou de le modifier, mais Warner Bros n’en a pas moins réagi, affirmant que «ni le personnage fictionnel du Joker ni le film ne (soutenaient) en aucune façon la violence réelle».

La firme de high-tech allemande Teamviewer a été introduite mercredi à la Bourse de Francfort, rapportant 2,2 milliards d’euros à son propriétaire, soit la plus grosse opération de l’année en Europe dans un contexte peu porteur. La cotation de la société de Göppingen, dans le sud-ouest du pays, a débuté au prix de 26,25 euros, égal à son prix de souscription, avant de reculer jusqu’à 24,80 euros dans les premiers échanges. Au prix d’introduction, l’entreprise est valorisée 5,25 milliards d’euros. Son propriétaire, le fonds britannique Permira, a placé 42% du capital et fait plus que doubler la mise par rapport aux 870 millions d’euros investis en 2014 pour mettre la main sur l’entreprise. Teamviewer fait mieux à Francfort que la branche poids-lourds de VW, Traton, qui avait levé au début de l’été 1,56 milliard d’euros, soit 11,5% du capital. Et elle signe la plus grosse introduction de l’année en Europe, devant l’italienne Nexi, spécialisée dans les paiements, qui a levé 2,1 milliards d’euros en avril. Créée en 2005 au cœur d’une région industrielle qui abrite Daimler et la machine-outil, Teamviewer fait partie des « licornes », ces start-up technologiques valant plus d’1 milliard de dollars avant même leur introduction boursière.