Titres en action: Banque CIBC, Banque Laurentienne, Dollarama…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 05 Décembre 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
La Banque CIBC (CM, 109,25$) ) a réalisé un bénéfice net de 1,19 milliard $ pour son quatrième trimestre, en baisse de six pour cent par rapport à la même période en 2018, alors que le bénéfice ajusté s’est révélé inférieur aux attentes des analystes. Entre autres choses, le trimestre a été négativement affecté par une charge de dépréciation de 135 millions $ liée à la vente de la participation de contrôle de la CIBC dans FirstCaribbean International Bank. Le profit net par action de la Banque CIBC s’est établi à 2,58 $ au plus récent trimestre, tandis que le bénéfice ajusté a atteint 2,84 $ par action. Au quatrième trimestre de l’an dernier, la Banque CIBC avait affiché un bénéfice net de 1,27 milliard $, soit 2,80 $ par action, ainsi qu’un bénéfice ajusté de 3 $ par action. Les revenus du trimestre clos le 31 octobre ont grimpé à 4,77 milliards $, comparativement à celui de 4,45 milliards $ de la même période l’an dernier. Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice ajusté de 3,06 $ par action et un chiffre d’affaires de 4,72 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
La Banque Laurentienne(LB, 44,45$) a décidé de reporter d’un an, soit à 2022, l’atteinte de certaines cibles de son plan de transformation, en justifiant ce retard par les «négociations syndicales difficiles et coûteuses» cette année. Cela a contraint l’institution financière à maintenir un plus haut niveau de liquidités, en plus de ralentir la croissance des prêts hypothécaires et des particuliers en plus de faire grimper les dépenses, a expliqué mercredi son président et chef de la direction, François Desjardins. «Même si 2019 a été une année où la rentabilité n’a pas été à la hauteur de nos attentes, nous avons mis sur pied un nouvel environnement de travail de cliniques de conseils financiers et nous nous concentrons sur cela», a-t-il expliqué au cours d’une conférence téléphonique avec les analystes financiers. M. Desjardins faisait le point sur les résultats du quatrième trimestre, où la Laurentienne a affiché une baisse de ses profits et revenus _ tout comme pour l’exercice. Alors que la septième banque au pays a terminé la conversion de son réseau de succursales vers les services-conseils, elle a conclu un nouveau contrat de travail, en mars dernier, avec quelque 1200 syndiqués dont la convention collective était échue depuis plus d’un an. Cette négociation, qui s’était amorcée en 2016, a été acrimonieuse. Il y a notamment eu deux tentatives de désyndicalisation de la part d’un groupe d’employés qui ont échoué. Le syndicat avait aussi déposé des plaintes au Conseil canadien des relations industrielles pour des pratiques jugées déloyales afin de dénoncer l’attitude de la banque. Ainsi, la Laurentienne _ la seule banque syndiquée au pays _ a décidé de se donner jusqu’à 2022 pour afficher une croissance annuelle de son résultat ajusté par action oscillant entre cinq et 10 pour cent. Les cibles concernant le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ajusté, le ratio d’efficacité ajusté et le levier d’exploitation ajusté ont également été repoussées.
L’action de Dollarama(DOL, 44,70$) a chuté de près de neuf pour cent mercredi, malgré les solides résultats dévoilés par le détaillant pour son troisième trimestre. Les ventes des magasins ouverts depuis au moins un an, une donnée importante dans le secteur du commerce de détail, ont progressé de 5,3 pour cent. Cette croissance était supérieure à celle de 3,1 pour cent enregistrée au même trimestre l’an dernier. La valeur d’une transaction moyenne chez Dollarama a augmenté de 2,8 pour cent au plus récent trimestre, notamment grâce à une hausse du nombre moyen de produits par panier, a expliqué la société. En outre, une augmentation de 2,4 pour cent de l’achalandage a aussi soutenu les ventes des magasins comparables. «La performance que nous avons obtenue jusqu’à maintenant nous permet de resserrer notre hypothèse concernant la croissance des ventes des magasins comparables que nous prévoyons afficher pour l’exercice complet, pour la ramener entre 4,0 pour cent et 4,5 pour cent, ce qui se situe dans le haut de la fourchette que nous avons présentée précédemment», a affirmé le chef de la direction, Neil Rossy, dans un communiqué. Une progression soutenue de cette donnée pendant l’exercice 2021 _ Dollarama publie actuellement les résultats de son exercice 2020 _ «pourrait être un catalyseur pour une hausse du cours de l’action (…), à notre avis», a écrit Irene Nattel, analyste chez RBC Marchés des capitaux, dans une note. Les analystes s’attendaient à une augmentation trimestrielle de 3,75 pour cent des ventes des magasins ouverts depuis au moins un an, a-t-elle souligné, ce qui était inférieur à l’augmentation rapportée de 5,3 pour cent.
Le catalogue des morceaux en solo du célèbre rappeur Jay-Z a fait son retour mercredi sur la plateforme de musique en ligne Spotify(SPOT, 144,95$US), qui les en avait retirés à la demande de l’artiste new-yorkais il y a deux ans et demi. «Joyeux anniversaire, Hov, bon retour sur Spotify», a écrit l’entreprise dans un message posté sur Twitter, utilisant l’un des surnoms de Jay-Z, qui a fêté ses 50 ans mercredi. En avril 2017, le service de musique en ligne avait retiré le catalogue de Shawn Carter, son vrai nom, «à la demande de l’artiste», selon la plateforme. Le rappeur et producteur, aujourd’hui milliardaire, n’avait pas expliqué publiquement sa décision mais beaucoup l’avaient liée à son investissement dans la plateforme concurrente Tidal. Jay-Z est en effet devenu actionnaire majoritaire de ce service d’origine norvégienne en juin 2015 avec l’ambition d’en faire un rival de Spotify ou Apple Music. Il mettait en avant une stratégie d’exclusivité et une politique de partage des revenus plus favorable aux artistes que sur d’autres plateformes. En janvier 2017, Jay-Z a cédé un tiers du capital de Tidal à l’opérateur téléphonique américain Sprint pour 200 millions de dollars. Mais Tidal n’est jamais parvenu à se mêler à la lutte avec les géants du secteur. Après avoir annoncé trois millions d’abonnés en 2016, le service n’a pas publié de nouveau chiffre depuis. Aujourd’hui, Spotify compte 113 millions d’abonnés payants et Apple Music plus de 60 millions.