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Titres en action: Barrick Gold, Corus, SAP, Facebook…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 21 octobre 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Barrick Gold (ABX, 22,06$) a conclu un accord avec le gouvernement de la Tanzanie en vertu duquel le producteur d’or paiera 300 millions $ US pour régler tous les différends en matière d’impôts et d’autres litiges relatifs à ses mines dans ce pays d’Afrique. Son titre reculait de 2,30% à la Bourse de Toronto. La société aurifère et la Tanzanie partageront également les avantages économiques futurs des mines sur un pied d’égalité et créeront un cadre de résolution des conflits. En vertu de cet accord, une nouvelle société d’exploitation appelée Twiga Minerals a été créée pour gérer les mines Bulyanhulu, North Mara et Buzwagi. Selon Barrick, la Tanzanie acquerra une participation de 16 % dans chacune des mines et percevra la moitié des avantages économiques tirés des taxes, des redevances, des frais de compensation et de la participation aux distributions en espèces effectuées par les mines et Twiga. La société torontoise a repris la gestion des mines après avoir acheté la participation qu’elle ne détenait pas déjà dans Acacia Mining (ACA, 234£), plus tôt cette année. Acacia et la Tanzanie avaient été mêlées à un différend qui avait débuté en 2017, lorsque le pays avait remis à la mine d’or africaine une facture fiscale de 190 milliards $ US.

L’action de Corus Entertainment(CJR, 5,24$) a plongé de plus de 10 pour cent vendredi, après que la société de télévision, radio et de production a annoncé un bénéfice en baisse pour son quatrième trimestre et un aperçu décevant de la saison télévisée publicitaire d’avant-Noël. L’analyste Drew McReynolds a écrit que RBC Dominion valeurs mobilières avait abaissé d’un dollar son cours cible pour l’action de Corus, pour le porter à 7 $, en envisageant une croissance «modérée». «Bien que les résultats du 4e trimestre de 2019 aient été conformes à nos attentes, les perspectives saisonnières importantes pour la publicité télévisée pour le premier trimestre de 2020 étaient en deçà des attentes», a écrit M. McReynolds après la conférence téléphonique trimestrielle de la société. Corus Entertainment a dévoilé plus tôt vendredi un bénéfice de 22,9 millions $ pour son plus récent trimestre, comparativement à celui de près de 33,7 millions $ engrangé à la même période l’an dernier. Ses revenus ont légèrement diminué au cours de ce trimestre, le dernier de son exercice 2019. La société mère du réseau Global Television, de chaînes spécialisées et de stations de radio, a précisé vendredi que son bénéfice par action s’était établi à 11 cents par action pour le trimestre clos le 31 août, en baisse par rapport à celui de 16 cents du même trimestre l’année dernière. Les revenus trimestriels de Corus ont atteint près de 377,5 millions $, contre environ 379,1 millions $ il y a un an.

L’éditeur de logiciels allemand SAP(SAP, 129,13$US) a annoncé lundi la création d’un partenariat avec Microsoft(MSFT, 137,41$US) dans une offre de migration en nuage qui vise à stimuler l’adoption de ses produits via la plateforme Azure de son homologue de Redmond. Ce nouveau partenariat privilégié pour le nuage rassemble aujourd’hui SAP et Microsoft en même temps qu’un réseau mondial d’intégrateurs de systèmes afin d’offrir des regroupements holistiques offrant aux usagers des architectures de références unifiées, des feuilles de route et des parcours approuvés sur les marchés afin d’illuminer une voie dégagée vers le nuage. «Ce partenariat est essentiellement destiné à réduire la complexité et à minimiser les coûts pour les consommateurs lorsqu’ils passent dans le nuage», a souligné Jennifer Morgan, coprésidente directrice générale de SAP.

Face à la levée de boucliers contre la cryptomonnaie de Facebook(FB, 185,85$US), la Libra, le responsable du développement de l’entreprise a tenté de rassurer dimanche, reconnaissant qu’un tel vaste réseau de paiement ne devrait pas être contrôlé par une seule entité. «Je veux réitérer notre fort engagement pour nous conformer aux exigences réglementaires avant la naissance de la Libra», a déclaré David Marcus lors d’une discussion sur les cryptomonnaies à l’IDB (Inter-American Development Bank) à Washington. «Nous reconnaissons qu’un changement de cette magnitude ne peut se faire sans un grand sens des responsabilités», a-t-il ajouté. La Libra a été sous le feu des critiques cette semaine à Washington en marge des réunions du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Le G7, le Groupe des sept pays les plus industrialisés (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon), a convenu que la condition sine qua non pour lancer les cryptomonnaies stables, comme la Libra, était l’instauration d’un cadre juridique solide. L’Allemagne, la France et l’Italie sont allées plus loin en répétant que la Libra n’était pas la bienvenue en Europe.