Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: BMO, CIBC, RBC, Westjet, Onex, Aramco…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 11 Décembre 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a indiqué mardi qu’il était nécessaire d’augmenter la réserve de fonds propres minimale parce que les principaux risques pour le système bancaire restent élevés et, dans certains cas, continuent de progresser. Ces vulnérabilités comprennent les niveaux élevés d’endettement des ménages et des institutions _ un risque de longue date pour le Canada _ ainsi que les tensions commerciales mondiales entre les États-Unis et ses partenaires commerciaux, en particulier la Chine. Le BSIF a indiqué que le coussin de stabilité intérieure des six plus grandes banques du Canada serait haussé à 2,25 % du total des actifs pondérés en fonction des risques. Le changement entrera en vigueur à compter du 30 avril, et deviendra la troisième augmentation d’un quart de point de ce taux au cours des 18 derniers mois. À son tour, le nouveau coussin fera passer l’exigence minimale de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) des banques à 10,25 %, contre 10,00 % précédemment. Cette exigence est une mesure clé de la stabilité financière du secteur. «Les banques ont été confortablement au-dessus de cela, dans la fourchette comprise entre 11,5 pour cent et 11,6 pour cent au dernier trimestre», a observé Robert Colangelo, vice-président principal chez DBRS Morningstar. Les banques canadiennes d’importance systémique sont la Banque de Montréal(BMO, 100,02$), la Banque Scotia(BNS, 74,67$), la Banque CIBC(CM, 109,05$), la Banque Nationale(NA, 72,08$), la Banque Royale(RY, 103,97$) et la Banque TD(TD, 72,97$).

L’acquisition proposée de WestJet(WJA, 30,53$) par Onex(ONEX, 79,52$) a fait un pas de plus vers sa concrétisation, l’organisme de réglementation des transports du Canada ayant déterminé que la compagnie aérienne continuerait de satisfaire aux exigences en matière de propriété et de contrôle canadiens. L’Office des transports du Canada a indiqué mardi que la compagnie aérienne de Calgary et sa filiale à bas coût Swoop «conserveraient leur qualité» en tant que société canadienne pourvu qu’Onex modifie ses règlements administratifs pour s’assurer que toutes les questions concernant WestJet Airlines Ltd, WestJet et Swoop soient soumises à un vote lors des réunions du conseil d’administration auxquelles seront présents une majorité d’administrateurs canadiens. L’organisme ajoute que «l’exigence d’être Canadien doit être respectée en tout temps» et qu’il doit être avisé de tout changement de statut. Onex avait demandé le 31 mai à l’Office des transports du Canada de déterminer si WestJet et Swoop continuaient de respecter les exigences en matière de propriété et de contrôle canadiens. En septembre, Air Canada a contesté l’acquisition de 3,5 milliards $ de WestJet par Onex, faisant valoir dans un dossier déposé auprès de l’organisme de réglementation des transports du pays que l’accord violait les règles fédérales qui limitent la propriété étrangère des transporteurs.

L’action du géant pétrolier saoudien Aramco s’est envolée de 10% pour ses débuts en Bourse mercredi sur la place financière de Ryad, dans le cadre de la plus grosse entrée en Bourse de l’histoire. Le cours de l’action du mastodonte de l’or noir a gagné 3,2 riyals (1,10$) portant sa valeur à 35,2 riyals (12,46 dollars), quelques secondes seulement après que le PDG d’Aramco, Amin Nasser, a fait sonner la cloche marquant les débuts d’Aramco en Bourse. La cotation de l’entreprise qui génère le plus de bénéfices au monde propulse la Bourse saoudienne parmi les dix premières au monde. L’opération s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de réforme destiné à diversifier l’économie saoudienne largement dépendante de l’exportation de brut. Les revenus générés devraient être injectés dans des mégaprojets d’infrastructures.