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Titres en action: BRP, Air Canada, InterContinental, Google…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 20 mars 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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BRP (DOO, 23,36$) a dépassé les attentes en ce qui a trait au bénéfice pour son quatrième trimestre, mais a suspendu les dividendes dans le but de préserver sa flexibilité financière à la lumière de la situation entourant la pandémie de COVID-19. Le fabricant de motoneiges Ski-Doo et de motomarines Sea-Doo avait versé un dividende trimestriel de 10 cents par action. La suspension du paiement aux actionnaires arrive alors que la société a déclaré un bénéfice attribuable aux actionnaires au quatrième trimestre de 118,4 millions $, ou 1,32 $ par action diluée, contre 82,7 millions $ ou 84 cents par action diluée un an plus tôt. Les revenus ont totalisé près de 1,62 milliard $ pour le trimestre terminé le 31 janvier, contre près de 1,51 milliard $ au même trimestre un an plus tôt. BRP affirme que son bénéfice normalisé pour le trimestre s’est élevé à 1,12 $ par action diluée, contre 88 cents par action diluée un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,09 $ par action, selon la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

 

Air Canada(AC, 12,15$) met à pied plus de 5000 agents de bord et cloue ses avions au sol en raison de la pandémie de la COVID-19, selon un représentant syndical. Wesley Lesosky, qui préside la composante Air Canada du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), indique que le transporteur remercie environ 3600 employés d’Air Canada ainsi que l’ensemble des 1549 agents de bord de la ligne Air Canada Rouge. Les mises à pied qui, selon M. Lesosky, entreront en vigueur en avril touchent environ 60 % des agents de bord de ces deux segments. L’entreprise établie à Montréal affirme que ces mesures sont temporaires et que les employés seront rappelés lorsqu’elle pourra augmenter ses activités. La compagnie aérienne avait annoncé mercredi qu’elle suspendrait la majorité de ses vols internationaux et américains d’ici le 31 mars. Ses actions ont chuté de 76% en deux mois, dégringolant plus abruptement au cours des deux dernières semaines à mesure que les frontières se fermaient et que la demande de vols faiblissait. «C’est la période la plus difficile que nous ayons jamais connue en tant qu’agents de bord», a déclaré M. Lesosky dans un communiqué. Le syndicat a confirmé que les membres mis à pied ou menacés de « cessation de service » pourront toucher à des prestations d’assurance-emploi et accéder aux avantages sociaux.

La chaîne britannique hôtelière Intercontinental(IHG, 28,46$US) et le croisière américain Carnival(CCL, 10,00$US) ont annoncé vendredi subir de plein de fouet l’impact financier du coronavirus qui les contraint à stopper des activités. «Le moment est sans précédent» et «la demande dans les hôtels est actuellement au plus bas que nous ayons jamais vu», résume Keith Barr, directeur générale de IHG, qui possède les enseignes InterContinental, Holiday Inn et Crowne Plaza. En raison des mesures de confinement et des restrictions sur les voyages dans de nombreux pays, le revenu par chambre disponible (RevPAR), indicateur clé du secteur hôtelier, va plonger de 60% au mois de mars, prévient IHG. Il s’attend même à ce que la chute soit encore plus sévère sur les marchés les plus paralysés. Et les annulations tombent en cascade pour le mois d’avril et de mai, signe que ces difficiles conditions de marché vont persister. Le groupe entrevoit toutefois une éclaircie en Chine, l’un de ses principaux marchés, et où l’épidémie semble se calmer. Quelque 60 hôtels sont encore fermés, contre 178 au pic de l’épidémie, et ces derniers jours le taux d’occupation remonte modestement.

Après Netflix(NFLX, 332,03$US), Google(GOOG, 1115,29$US) a annoncé vendredi la réduction de ses débits sur YouTube pour utiliser moins de réseau afin d’alléger la pression sur l’internet en Europe. «Suite à un entretien entre le PDG de Google, Sundar Pichai, la PDG de YouTube, Susan Wojcicki, et le commissaire Thierry Breton, nous nous sommes engagés à basculer temporairement tout le trafic dans l’UE en définition standard par défaut», a déclaré un porte-parole de Google dans un communiqué. «Les gens viennent sur YouTube pour trouver des nouvelles qui font autorité, des contenus d’apprentissage et pour établir des liens en ces temps incertains. Bien que nous n’ayons connu que quelques pics d’utilisation, nous avons mis en place des mesures pour ajuster automatiquement notre système afin d’utiliser moins de capacité réseau», a expliqué le porte-parole. «Nous continuerons à travailler avec les gouvernements des États membres et les opérateurs de réseau afin de réduire au minimum les contraintes imposées au système, tout en offrant une bonne expérience aux utilisateurs», a-t-il ajouté. Netflix avait annoncé jeudi avoir pris la décision de réduire les débits sur tous ses flux en Europe pendant 30 jours.