Titres en action: Canfor, Résolu, Tilray, Bombardier…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 05 février 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Les actions des entreprises canadiennes de bois d’oeuvre ont grimpé mardi, après qu’un analyste a suggéré que le gouvernement américain pourrait réduire les droits sur les importations de bois d’oeuvre en août. En début de séance mardi, l’action de Canfor(CFP, 12,58$) augmentait de 7,5 %, pendant que celle de West Fraser Timber(WFT, 54,83$) bondissait de 6,2 % et celle de Produits forestiers Résolu(4,00$), de 3 %. Les titres ont cependant clôturé en deçà de ces niveaux. L’action de Canfor a pris 4,3 %, celle de West Fraser a gagné 2,1 % et celle de Résolu a cédé 5,2 %. Dans un rapport publié lundi, l’analyste Hamir Patel, de la Banque CIBC, a suggéré que les droits de douane moyens aux États-Unis passeraient d’environ 67 $ US pour mille pieds-planche à environ 30 $ US, selon le niveau de prix actuel d’environ 400 $ US par mille pieds-planche. «Selon des contacts commerciaux, des déterminations de droits révisées préliminaires du gouvernement américain ont été communiquées à l’industrie canadienne», a affirmé M. Patel. «Nous nous attendons à ce que les actions canadiennes sur le bois d’oeuvre réagissent positivement à cette nouvelle, car ces révisions de taux étaient meilleures que celles attendues par la plupart des participants de l’industrie canadienne.» Le droit de West Fraser pourrait tomber de 23,6 % à 9,1 %, celui de Canfor de 20,5 % à 4,6 % et celui de Résolu de 17,9 % à 15,8 %, a-t-il indiqué. Dans son rapport, M. Patel indique que le taux des droits de «tous les autres» pourrait tomber à 8 %, contre 20,2 %. Il a cependant ajouté qu’il n’était pas prévu que les entreprises canadiennes reçoivent un remboursement ou un crédit pour les paiements excédentaires d’ici à ce que le différend commercial soit résolu, ce qui n’est pas prévu pour deux à deux ans.
Le producteur de cannabis Tilray(TLRY, 18,15$US) a annoncé mardi la mise à pied de 10 pour cent de son effectif pour réduire ses coûts. La société n’a pas précisé quels bureaux ou secteurs de l’entreprise seraient touchés par les mises à pied, mais a indiqué que le nombre total d’employés était d’environ 1443. Le chef de la direction de l’entreprise, Brendan Kennedy, a expliqué dans une déclaration à La Presse canadienne que les mises à pied aideraient Tilray à mieux se positionner pour atteindre le seuil de la rentabilité. En réduisant la taille de son personnel et ses coûts, M. Kennedy estime que Tilray sera davantage en mesure de répondre aux besoins de l’industrie et qu’elle pourra connaître une croissance en 2020 et pendant les années suivantes. Dans sa déclaration, M. Kennedy a qualifié sa décision de «difficile» et a noté qu’elle n’avait pas été «prise à la légère». Il s’est dit extrêmement reconnaissant de la contribution des employés qui seront forcés de quitter l’entreprise. Tilray a l’intention de continuer à se concentrer sur son offre de cannabis médicinal pour le marché international, sur la science et la recherche sur les marchés mondiaux, sur ses marques de produits destinés aux adultes et sur ses activités d’aliments à base de chanvre Manitoba Harvest.
Bombardier doit se délester pour survivre, a commenté le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, mardi. En mêlée de presse, le ministre a estimé que le niveau d’endettement de Bombardier(BBD, 9,96$) était rendu si élevé que la situation actuelle ne pouvait plus durer. Le géant de l’aéronautique québécois pourrait donc devoir se départir d’une de ses deux grandes entités: sa division Transport, spécialisée dans le matériel ferroviaire, ou celle des avions d’affaires. Le surendettement, c’est «l’enjeu principal» du constructeur québécois, a-t-il dit, rappelant que la dette à long terme de Bombardier dépassait désormais les 9 milliards $ US. «Est-ce que Bombardier peut survivre avec les trois business comme il a aujourd’hui? La réponse, c’est non», selon lui. Il a fait ces commentaires alors que des rumeurs persistantes laissent croire que la direction de Bombardier cherche effectivement à se départir de l’une ou l’autre de ses deux grandes divisions, afin d’alléger son fardeau financier. Le ministre Fitzgibbon s’est interrogé à savoir si, dans le contexte actuel, la division ferroviaire et la division des avions d’affaires pouvaient toujours «cohabiter» au sein de l’entreprise. Sa réponse: «ça va être difficile».