Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le producteur de cannabis en difficulté CannTrust(TRST, 1,62$) Holdings a annoncé la mise à pied temporaire d’un maximum de 140 personnes, soit environ le quart de son effectif, alors qu’il tente de se conformer à la réglementation de Santé Canada. Son action a perdu vendredi 12 cents, soit 6,9 pour cent à la Bourse de Toronto. La société de Vaughan, en Ontario, a annoncé jeudi soir qu’elle procéderait à une série de mises à pied progressives entre la fin octobre et la fin de l’année. Cette décision devrait permettre de réaliser des économies mensuelles d’environ 400 000 $ et pourrait coûter jusqu’à 800 000 $ en indemnités de licenciement si les employés ne sont pas rappelés dans un délai de 35 semaines. «C’était une décision difficile à prendre, mais il est impératif que notre effectif reflète les exigences actuelles de notre entreprise», a expliqué dans un communiqué le président du conseil d’administration et chef de la direction par intérim de CannTrust, Robert Marcovitch. «La réduction des dépenses d’exploitation courantes de la société soutient notre viabilité financière et nous place dans la meilleure position pour reprendre complètement la production dès le rétablissement de nos licences. Nous sommes impatients de réembaucher à ce moment-là.» Les économies tirées de ces mises à pied dépendront du moment choisi pour rappeler les employés, en attendant le rétablissement des licences de l’entreprise par Santé Canada, a expliqué CannTrust. CannTrust est plongé dans la tourmente depuis qu’il a révélé en juillet que Santé Canada avait découvert des cultures illicites de cannabis dans des pièces non autorisées de sa serre de Pelham, en Ontario. La société a par la suite congédié son chef de la direction «avec motifs» et demandé au président de son conseil de démissionner, dans la foulée d’une enquête interne.
Le groupe d’ingénierie helvético-suédois ABB(ABB, 21,03$US) va prendre une participation majoritaire dans le chinois Chargedot, spécialisé dans les équipements pour recharger les véhicules électriques, a-t-il annoncé lundi, ce qui va lui permettre de renforcer son offre auprès des fabricants locaux. Le groupe, dont le siège social se trouve à Zurich, va prendre une participation de 67% dans Chargedot, avec la possibilité de continuer à monter dans le capital au cours des trois prochaines années, a-t-il indiqué dans un communiqué. La transaction devrait être finalisée «dans les prochains mois», a-t-il ajouté sans préciser de date, ni le montant de l’opération. Créée en 2009, l’entreprise basée à Shanghai fournit des bornes de recharge pour les véhicules électriques, ainsi que les logiciels nécessaires à leur exploitation aux fabricants de véhicules électriques et aux opérateurs de réseaux de rechargement.
Le géant mondial du luxe LVMH a annoncé lundi avoir engagé des «discussions préliminaires» avec le joaillier américain Tiffany(TIF, 98,55$US) en vue d’un rachat éventuel. «À la suite des récentes rumeurs de marché, le groupe LVMH confirme qu’il a engagé des discussions préliminaires concernant une éventuelle opération avec Tiffany», indique-t-il dans un communiqué, tout en précisant qu’à ce stade, il n’y avait «aucune certitude» que ces discussions aboutissent à un accord. Le propriétaire de Louis Vuitton, Dior et des champagnes Veuve Clicquot et Moët & Chandon, a fait une offre en début du mois au bijoutier, avait indiqué à l’AFP dans la nuit de samedi à dimanche une source proche du dossier. Cette source a indiqué que LVMH, propriété du milliardaire français Bernard Arnault, avait mis sur la table une première proposition de 14,5 milliards de dollars. Tiffany, dont le magasin amiral jouxte la Trump Tower sur la 5e Avenue à New York, n’a pas encore officiellement répondu à cette proposition, qui intervient au moment où l’industrie du luxe redoute les conséquences des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine sur le pouvoir d’achat des Chinois. La capitalisation boursière de Tiffany, connu pour ses bagues de fiançailles et de mariage, était de près de 11,90 milliards de dollars à la clôture de Wall Street vendredi.