Titres en action: CannTrust, Apple, Boeing, Tesla…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 17 septembre 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
CannTrust Holdings (TRST, 1,70$) a annoncé mardi avoir reçu un avis de suspension de licence de la part de Santé Canada, dans la foulée d’une enquête au sujet d’allégations voulant que le producteur de cannabis ait cultivé des plants dans des salles non autorisées. Selon l’entreprise établie à Vaughan, en Ontario, l’avis qu’il a reçu mardi indique que Santé Canada a suspendu sa licence l’autorisant à produire et à vendre du cannabis. Le titre a perdu 14,57 % sur les marchés.
Apple(AAPL, 219,90$US) a dénoncé mardi devant la justice européenne la retentissante décision de Bruxelles lui demandant de rembourser à l’Irlande 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux, estimant qu’elle défiait «la réalité et le bon sens». «Apple paie ses impôts et comprend l’importance de le faire. Nous pensons qu’Apple est le plus gros contribuable au monde», a déclaré Daniel Beard, le représentant du géant californien, qui présentait ses arguments face aux juges du Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg. «La décision de la Commission doit être annulée», a-t-il insisté. L’audience, prévue pour durer deux jours, a débuté peu après 9H30 en présence de nombreux journalistes. L’affaire s’annonce aussi âpre entre les parties que complexe pour les juges européens, qui mettront plusieurs mois à rendre leur décision, encore susceptible d’appel.
Manque de transparence et de partage des informations: des autorités mondiales de l’aviation civile devraient infliger un camouflet au régulateur aérien américain (FAA) dont elles fustigent l’homologation du Boeing 737 MAX, a déclaré lundi à l’AFP une source proche du dossier. Elles sont regroupées au sein d’un panel, baptisé JATR, mis en place en avril par l’agence fédérale de l’aviation (FAA) face aux critiques sur ses liens étroits avec Boeing(BA, 378,85$US). La FAA avait été la dernière autorité à interdire de vol le 737 MAX après l’accident d’un appareil de ce type d’Ethiopian Airlines le 10 mars au sud-est d’Addis Abeba qui a fait 157 morts. Cette tragédie s’est produite quelques mois après l’accident d’un 737 MAX de Lion Air qui a fait 189 morts. La mission confiée à ce groupe de travail était d’examiner les procédures d’homologation du 737 MAX et de faire des propositions pour les améliorer. D’après la source proche du dossier, le rapport, qui doit être remis dans les prochaines semaines par ce comité, est critique pour la FAA. Il devrait notamment fustiger le manque de transparence dans la façon dont le régulateur a transféré à Boeing l’évaluation de certains systèmes et logiciels du MAX, a indiqué cette source sous couvert d’anonymat.
Elon Musk, patron du constructeur automobile Tesla(TSLA 242,81$US), a assuré lundi qu’il ne visait pas les moeurs d’un spéléologue britannique lorsqu’il l’a qualifié sur Twitter de pédophile, ce qui lui vaut aujourd’hui des poursuites en diffamation. Le fantasque milliardaire fait l’objet d’une procédure lancée devant un tribunal de Los Angeles par Vernon Unsworth, qui avait collaboré au sauvetage d’enfants thaïlandais coincés dans une grotte durant l’été 2018. A la suite d’une querelle par médias interposés, Elon Musk avait employé le terme de «pédo» pour désigner Vernon Unsworth, 64 ans, qui vit une partie de l’année en Thaïlande. Dans un document déposé lundi auprès du tribunal, Elon Musk assure désormais que le terme de «pedo guy» (littéralement «mec pédo») était une injure courante durant son adolescence en Afrique du Sud. «C’est synonyme de vieil homme glauque et c’est utilisé pour insulter l’apparence d’une personne et son comportement, pas pour accuser cette personne d’actes pédophiles», plaide le patron de Tesla. Dans ce même document, Elon Musk cite cependant un enquêteur privé dont il a fait louer les services, selon lequel M. Unsworth aurait épousé sa femme thaïlandaise alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente et fréquenterait des lieux de prostitution.