Titres en action: Cronos Group, Banque Royale, HSBC, PepsiCo…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 24 février 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le producteur de cannabis Cronos Group (CRON, 8,76$) a indiqué lundi qu’il reportait à plus tard la publication de ses résultats financiers du quatrième trimestre. La société a précisé qu’elle avait du retard dans la préparation de ses déclarations financières. Elle n’a pas donné davantage de détails sur la cause de ce report. Cronos devait dévoiler ses résultats financiers ce mardi. Le fabricant des cigarettes Malboro, Altria Group, est le plus grand actionnaire du producteur canadien de cannabis. Le géant du tabac a allongé 2,4 milliards $ pour obtenir une participation d’environ 45 % dans Cronos et détient la possibilité de faire passer sa participation à 55 % en échange d’une somme additionnelle de 1,4 milliard $.
La Banque Royale(RY, 109,21$) surveille l’évolution de la récente récente éclosion de coronavirus et celle de la crise des barrages ferroviaires à travers le pays, mais elle estime qu’il est trop tôt pour voir la pleine incidence de l’un ou l’autre de ces éléments. Le chef du risque de la banque torontoise, Graeme Hepworth, a indiqué vendredi qu’il s’intéressait à la nouvelle forme du coronavirus, qui s’est propagée à une poignée de Canadiens et à des dizaines de milliers d’autres dans le monde, car elle expose la Royale à de multiples dangers. «D’abord et avant tout, il n’est question que de la santé et la sécurité de nos employés, et ensuite, de nous assurer que nous avons la continuité et la résilience opérationnelles pour traverser cette période, et traverser une période où les choses pourraient potentiellement empirer», a-t-il affirmé. «Et puis nous regardons l’aspect financier de la situation.» Il a noté que la Banque Royale n’avait pas d’activités en Chine continentale, et dont que la banque n’avait pas d’exposition directe aux effets de l’épidémie là-bas. Mais elle pourrait néanmoins ressentir l’impact de «la disparition du consommateur chinois pendant une période de temps» et des perturbations des chaînes d’approvisionnement, en raison de l’importance de la Chine dans le secteur de la fabrication. M. Hepworth a précisé que la banque évaluait les secteurs qui, selon elle, seraient les plus touchés et discutait avec ses clients du problème, «mais la réalité est qu’il est encore trop tôt, trop tôt pour vraiment avoir une idée de l’impact réel ici».
Le géant américain des boissons et en-cas PepsiCo(PEP, 145,85$US) a annoncé dimanche être entré en négociations exclusives pour racheter le groupe chinois Be & Cheery, pour 705 millions de dollars. Cette acquisition doit permettre au producteur du soda Pepsi de renforcer sa présence en Chine, a indiqué le géant américain dans un communiqué de presse. L’entreprise «Be & Cheery est très complémentaire de notre offre actuelle en Chine», a indiqué Ram Krishnan, PDG de PepsiCo en Chine, citant notamment un large portefeuille de produits et une distribution tournée vers le commerce en ligne. Be & Cheery (Hangzhou Haomusi Food Co., Ltd.), fondée en 2003, fabrique des en-cas et collations à base de noix, fruits secs, viande, ainsi que des pâtisseries et confiseries. Elle distribue principalement ses produits en ligne, via les principales plateformes chinoises de e-commerce. Elle fait état d’un chiffre d’affaires d’environ 5 milliards de yuans en 2019 (711,5 millions de dollars). Les actionnaires de Haoxiangni Health Food, actuel propriétaire de Be & Cheery, doivent approuver la transaction, qui est également soumise à des autorisations règlementaires.
Le directeur général de la banque italienne UniCredit Jean-Pierre Mustier, pressenti selon plusieurs médias pour prendre la tête de HSBC(HSBC, 36,46$US), reste au sein du groupe basé à Milan, a assuré lundi la banque dans un communiqué. «À la suite de la récente couverture médiatique généralisée concernant le poste de PDG d’UniCredit, le groupe tient à déclarer que Jean-Pierre Mustier confirme rester au sein de la banque», écrit la première banque italienne. «UniCredit tient également à rappeler qu’elle vient de lancer un nouveau plan stratégique» et que «l’ensemble de l’équipe de direction, dont Jean-Pierre Mustier, est pleinement concentrée sur sa bonne exécution», ajoute l’entreprise dans son communiqué. Depuis son arrivée à la tête d’UniCredit à l’été 2016, le Français a mené une vaste réorganisation de la banque, en fermant plus de 900 agences et en réduisant les effectifs de quelque 14 000 postes «équivalents temps plein» (ETP). Le géant bancaire sino-britannique HSBC, dont le bénéfice a fondu en 2019, a lui aussi annoncé mi-février une vaste réorganisation radicale impliquant la possible suppression de 35 000 emplois en trois ans.