Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: Empire (IGA), Transat, Transcontinental…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 13 Décembre 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Empire(EMP, 31,60$), la société mère de Sobeys et IGA, a vu les ventes amorcer un léger déclin à la fin de son deuxième trimestre et cette tendance s’est maintenue jusqu’au début du troisième trimestre, a souligné jeudi le chef de la direction de l’entreprise, Michael Medline, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes à la suite de la publication de ses plus récents résultats trimestriels. Certaines régions du pays ont également connu une vague de mauvais temps, a-t-il noté. Bien que le temps froid profite à certains détaillants, comme les vendeurs de vêtements d’extérieur, il n’a pas le même effet pour les épiciers. L’entreprise a constaté des changements dans le comportement des consommateurs, a-t-il expliqué, surtout en Alberta – avant d’ajouter qu’il ne voulait pas trop insister sur ces changements. M. Medline a indiqué que l’entreprise surveillait de près certains indicateurs clés, comme les chiffres de l’emploi, et portait attention aux récentes communications des grandes banques du Canada. Empire continue de surveiller avec intérêt les changements économiques et d’écouter ce que les banques disent à propos du moral des consommateurs. «Et, je pense, comme tout le monde, nous le regardons cela et nous sommes inquiets», a affirmé M. Medline. «Il n’y a pas de raison de paniquer pour l’instant. Mais nous sommes inquiets.» Les revenus du deuxième trimestre d’Empire ont totalisé 6,44 milliards $, comparativement à 6,21 milliards $ au même trimestre l’an dernier. Les ventes des magasins ouverts depuis au moins un an, en excluant les ventes de carburant, ont progressé de 2,0 % sur un an.

La société mère d’Air Transat(TRZ, 15,91$) a engrangé un bénéfice net de 20,3 millions $, ou 54 cents, pour la période de trois mois terminée le 31 octobre, alors que son chiffre d’affaires a grimpé de 3,7 %, à 693,2 millions $. «Globalement, même en tenant compte de la maintenance plus élevée par rapport à l’an dernier, la profitabilité a été supérieure comparativement à 2018», a expliqué le chef de la direction financière de la compagnie, Denis Pétrin, jeudi, au cours d’une conférence téléphonique. En moyenne, les prix étaient plus élevés de 1,8 % pour les destinations transatlantiques _ le principal marché de Transat A.T. pendant les saisons estivale et automnale. Du côté des destinations soleil comme Cuba et la République dominicaine, l’augmentation des prix était en moyenne de 3,9 %. Pour l’ensemble de l’exercice, les frais accessoires, comme les services à la carte, les repas et les surplus pour bagages, ont bondi de 50 pour cent pour s’établir à 162 millions $ cette année. Popularisés par les compagnies aériennes à faible coût il y a plus d’une décennie, ces frais occupent une place de plus en plus importante dans l’industrie, puisqu’ils permettent aux transporteurs de diversifier leurs revenus et mieux faire face aux fluctuations du prix du carburant et de la concurrence. En août, les actionnaires de Transat A.T. ont accepté l’offre bonifiée de 18 $ par action _ soit environ 720 millions $ _ proposée par le plus grand transporteur aérien au pays. La transaction fait toutefois l’objet d’un examen minutieux des autorités réglementaires puisqu’elle permettra à Air Canada de contrôler environ 62 pour cent du marché transatlantique depuis le Canada.

La direction de TC Transcontinental(TCL, 13,71$) a une fois de plus plaidé pour un dialogue avec l’administration Plante à la suite de la recommandation d’un comité montréalais visant à encadrer la distribution des circulaires comme le Publisac — imprimé par la société. «Je veux être clair: nous allons épauler nos clients et protéger nos services (…) nous ne sommes pas une entreprise litigieuse, mais nous allons défendre nos droits», a expliqué le président et chef de la direction de Transcontinental, François Olivier, jeudi, au cours d’une conférence téléphonique visant à discuter des résultats du quatrième trimestre. En s’adressant aux analystes, il a fait référence à la ville de Mirabel, où le règlement municipal interdisant la distribution au porte-à-porte du Publisac est contesté par l’entreprise québécoise devant les tribunaux. La Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs de Montréal d’élus montréalais a proposé la mise en place d’un système de consentement «opt-in», dans lequel un citoyen qui désire recevoir des circulaires devrait, par exemple, l’indiquer par la présence d’un autocollant. C’est l’inverse du modèle actuel appelé «opt-out», où c’est le résident qui ne veut pas recevoir de circulaires qui doit apposer l’autocollant. Sans entrer dans les détails, M. Olivier a dit être d’avis que Transcontinental et Montréal peuvent s’asseoir et trouver différentes façons pour améliorer la distribution du Publisac, qui contient à la fois des feuillets publicitaires et généralement un hebdomadaire local. Il ignore toutefois quand l’administration Plante compte trancher dans ce dossier. «Nous avons l’intention de contacter la Ville pour avoir une idée du temps qu’il faudra pour prendre une décision et de ce qu’elle compte faire», a dit M. Olivier, en réponse à la question d’un analyste.