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Titres en action: Facebook, UBS, Disney…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 21 janvier 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le réseau social Facebook(FB, 222,14$US) a annoncé mardi qu’il prévoit d’embaucher 1.000 personnes au Royaume-Uni cette année pour être notamment affectées à la lutte contre les «contenus dangereux», devenue une priorité pour le groupe sous la pression de nombreux pays. Plus de la moitié de ces embauches, qui porteront le total des effectifs du groupe au Royaume-Uni à 4.000 personnes, seront dédiées à l’intelligence artificielle, la réalité augmentée mais aussi à l’ingénierie de logiciels, ou la conception de produits, notamment pour les filiales Workplace et WhatsApp, d’après un communiqué. «Une large partie de ces postes» permettra de mettre au point «des outils et technologies pour détecter et supprimer de façon proactive les contenus dangereux de notre plateforme», précise le géant internet, qui emploie quelque 43 000 personnes dans le monde. «Les bureaux de Londres forment un centre pour les équipes dédiées à l’intégrité de la communauté qui couvrent à la fois Facebook, Messenger, Instagram et WhatsApp et sont en charge de tout ce qui va de la lutte contre les courriers indésirables en passant par le harcèlement et les menaces», détaille le communiqué. Londres est le plus gros centre d’ingénierie de Facebook hors des États-Unis, et le groupe est en train de construire de nouveaux bureaux dans deux bâtiments dans le quartier en pleine modernisation de King’s Cross, où se trouvent notamment les locaux de l’autre géant internet, Google. Le premier bâtiment doit ouvrir l’an prochain.

La banque suisse UBS(UBS, 13,14$US) a revu ses objectifs de rentabilité à moyen terme après une année marquée par des conditions de marché «mitigées», a-t-il annoncé mardi lors de la publication de ses résultats pour 2019. Le numéro un du secteur bancaire en Suisse a notamment revu son objectif de rendement sur fonds propres durs, le ramenant aux environs de 12 à 15% pour la période entre 2020 et 2022, a-t-il indiqué dans un communiqué, alors qu’il fixait auparavant la barre à 17% pour cet indicateur de référence dans le secteur bancaire. Il a toutefois maintenu son objectif pour ses activités de gestion de fortune, son coeur de métier, visant une croissance du bénéfice avant impôts de l’ordre de 10-15%. Pour l’exercice 2019, son bénéfice net a reculé de 5% par rapport à l’année précédente, à 4,3 milliards de dollars US, plombé par la banque d’investissement. Son bénéfice avant impôts, ajusté notamment de dépenses de restructuration, s’est contracté de 37% à un milliard de dollars dans la banque d’affaires, le groupe suisse évoquant des conditions de marché difficiles, en particulier au premier trimestre.

Disney+, la plateforme de vidéo en ligne du groupe Walt Disney(DIS, 144,33$US), a annoncé mardi qu’elle avançait son lancement dans plusieurs autres pays européens au 24 mars, une semaine plus tôt que prévu jusqu’ici. «Dès le 24 mars, le service de streaming sera disponible au Royaume-Uni, en Irlande, en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Suisse et en Autriche», selon un communiqué diffusé par la filiale française de The Walt Disney Company. «Le prix de l’abonnement sera de 6,99 euros/5,99 livres (au Royaume-Uni, ndlr) par mois, ou de 69,99 euros/59,99 livres par an», a précise The Walt Disney Company France. D’autres pays européens suivront «cet été», dont la Belgique, les pays scandinaves et le Portugal, ajoute l’entreprise. Disney+ a explosé les compteurs lors de son lancement mi-novembre aux Etats-Unis, au Canada et aux Pays-Bas, avec 10 millions d’abonnés en 24 heures. Le service a rapidement été étendu à la Nouvelle-Zélande, l’Australie et Porto Rico. Et il compterait déjà plusieurs dizaines de millions d’abonnés, selon des estimations d’analystes publiées ces dernières semaines aux Etats-Unis.