Titres en action: Freshii, Chorus Aviation, BHP, Microsoft…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 14 novembre 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Freshii (FRII, 2,73$) a affiché jeudi une perte de 415 000 $ US pour son plus récent trimestre, un peu moins importante que celle de la même période l’an dernier, alors que ses revenus ont progressé de 5,4 %. La chaîne de restaurants a précisé que sa perte atteignait 1 cent US par action pour le trimestre clos le 29 septembre. En comparaison, elle avait réalisé une perte de 446 000 $ US, soit 1 cent US par action, lors du même trimestre l’an dernier. Les revenus ont totalisé près de 5,9 millions $ US au troisième trimestre, comparativement à un chiffre d’affaires de 5,6 millions $ US un an plus tôt. Les ventes du système ont progressé de 7,4 % à 49,2 millions $ US au cours du trimestre, alors qu’elles avaient été de 45,8 millions $ US un an plus tôt. Freshii a procédé au cours du trimestre à un ajout net de 10 nouveaux restaurants, en ouvrant 16 succursales et en en fermant six.
Chorus Aviation (CHR, 8,17$) a affiché jeudi un bénéfice de 24,2 millions $ pour son plus récent trimestre, alors que ses revenus ont avancé de 2,8 % par rapport à la même période l’an dernier. La société d’aviation régionale a précisé que son résultat pour le trimestre clos le 30 septembre avait été miné par une perte de change de 7,1 millions $. Le profit par action de Chorus s’est établi à 15 cents, un résultat qui se compare à un bénéfice de 43,6 millions $, ou 31 cents par action, pour la même période l’an dernier. Ce dernier avait été soulevé par un gain de change de 11,3 millions $. Les revenus d’exploitation ont totalisé près de 351,5 millions $, soit davantage que ceux de 342 millions $ de l’an dernier. Sur une base ajustée, le bénéfice de Chorus s’est chiffré à 29,2 millions $, ou 18 cents par action, en baisse par rapport à un profit ajusté de 30,8 millions $, ou 22 cents par action, un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 19 cents, à partir de revenus de 353 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Le géant minier australien BHP(BHP, 49,71$US) a annoncé jeudi avoir désigné Mike Henry, déjà un des haut-responsables du groupe, pour remplacer le 1er janvier 2020 le PDG sortant Andrew Mackenzie. «La grande expérience de Mike Henry, développée tout au long de sa carrière en Amérique, en Europe, en Asie et en Australie est la combinaison parfaite pour notre nouveau PDG», a déclaré M. MacKenzie, qui quittera ses fonctions à la fin de l’année. M. Henry, de nationalité canadienne, a rejoint en 2003 le premier groupe minier mondial, dont il dirige les opérations en Australie depuis 2016. M. Mackenzie va prendre sa retraite à la fin de l’année après 16 ans à la tête de BHP. Le groupe minier a plus que doublé son résultat net annuel en 2019, sur la période close au 30 juin, avec 8,3 milliards de dollars, à la faveur de la hausse du prix du minerai de fer et après plusieurs revers les années précédentes.
L’assureur allemand Allianz et le groupe informatique américain Microsoft(MSFT, 147,31$US) ont annoncé jeudi une coopération stratégique qui va permettre au groupe munichois d’améliorer ses services et d’accélérer la numérisation du secteur de l’assurance. Allianz «déplacera les éléments centraux de sa plate-forme mondiale d’assurance Allianz Business System (ABS) vers Azure», l’offre vedette d’informatique à distance pour les entreprises (cloud) de Microsoft, et ouvrira des parties de sa plate-forme à des développeurs extérieurs «pour améliorer et étendre ses capacités», selon un communiqué commun. L’assureur entend par cette initiative «soutenir la numérisation du secteur des assurances», précise son directeur opérationnel Christof Mascher. De nombreux acteurs ont en effet du mal à gérer dans un même système informatique des contrats divers, comme une couverture dommages et une assurance-vie, car ils sont traités par des logiciels imperméables entre eux et souvent obsolètes.
L’intelligence artificielle joue un rôle exponentiel dans la chasse de Facebook(FB, 193,19$US) aux vidéos terroristes ou aux images faisant l’apologie du suicide, mais le géant des technologies a aussi besoin de nombreux experts en chair et en os pour ne pas se faire rattraper par les nombreux risques de scandales. «Nos efforts sont en train de payer», assure d’emblée Mark Zuckerberg, lors d’une conférence de presse mercredi, à l’occasion de la publication d’un rapport bi-annuel de Facebook sur la transparence, se targuant dans le même temps d’avoir supprimé 5,4 milliards de faux comptes d’utilisateurs depuis le début de l’année. Les algorithmes du réseau social «sont désormais capable d’identifier de façon pro-active environ 80% des contenus que nous retirons», «contre quasiment 0% il y a deux ans», s’est félicité le fondateur du géant des réseaux. Mais il reconnaît que les technologies d’intelligence artificielle (IA) ont plus de mal à repérer les discours haineux que les vidéos comportant de la nudité, à cause des «nombreuses nuances linguistiques». C’est tout le problème du contexte: une vidéo montrant une attaque raciste peut être partagée à des fins de condamnation… ou de glorification.