Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Google(GOOG, 1215,56$US) a commencé lundi à restreindre les visites dans ses bureaux de la Silicon Valley, San Francisco et New York afin de parer aux risques de contamination au coronavirus. Déjà, Google, Amazon, Microsoft, et Facebook avaient recommandé le 6 mars à leurs salariés de l’Etat de Washington (nord-ouest) de travailler si possible de chez eux. Apple les a imités, tandis que la prestigieuse conférence TED prévue en avril à Vancouver (Canada) a été reportée. Afin de réduire les risques de contamination au coronavirus les «visites extérieures» dans certains bureaux de Google, dont le siège de Mountain View (Californie), ont été limitées, a indiqué un porte-parole du groupe. Tous les entretiens d’embauche vont être « virtuels » au lieu du traditionnel face-à-face. Sa conférence Google I/O, prévue en mai dans la Silicon Valley, a été annulée. Elle accueille traditionnellement des milliers de développeurs informatiques du monde entier.
L’avionneur américain Boeing(BA, 227,17$US) a indiqué lundi qu’un de ses employés, travaillant dans une usine, avait été testé positif au Covid-19, ce qui en fait le premier cas connu au sein de l’entreprise. L’employé en question travaille dans l’usine d’Everett, près de Seattle dans l’Etat de Washington, un des plus touchés par l’épidémie de pneumonie virale aux Etats-Unis. Cette usine assemble les avions 777 et 787 notamment. «L’employé est maintenant sous quarantaine et reçoit les soins et le traitement nécessaires pour son rétablissement», assure Boeing dans un communiqué. Le constructeur aéronautique affirme avoir pris des mesures de précaution pour éviter une propagation de l’épidémie dans ses usines. Il dit avoir demandé aux salariés ayant été en contact ou travaillant avec l’employé affecté de s’auto-confiner et affirme avoir nettoyé tous les espaces communs et les espaces de travail. Boeing rappelle par ailleurs avoir déjà demandé à certains salariés travaillant dans la région de Puget Sound, également près de Seattle, de travailler de chez eux.
Facebook(FB, 169,50$US) et Twitter(TWTR, 32,46$US) ont signalé comme «fausse» ou «manipulée» une vidéo de Joe Biden, candidat à l’investiture démocrate, partagée par Donald Trump, dans le cadre de leurs mesures contre la désinformation. Le contenu, un montage vidéo qui donne l’impression que Joe Biden soutient le président américain, a été étiqueté comme «en partie faux» sur Facebook et comme un «manipulé» sur Twitter. A l’approche de la présidentielle américaine, les deux réseaux sont au coeur du débat sur l’attitude à adopter face aux tentatives de désinformation politique. Facebook a ainsi choisi de donner carte blanche à tous les candidats (locaux ou nationaux), pour leurs messages ou leurs publicités, dans la limite des règles générales (contre la nudité, les risques de violence physique ou encore les fausses informations sur le déroulement d’un scrutin). Le réseau social dominant part du principe qu’il revient au public et à la société civile d’évaluer les propos des politiques. Mais il est intervenu cette fois-ci parce que cette vidéo trompeuse avait été mise en ligne avant que Donald Trump ne la partage.