Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CMVO) a rejeté la demande d’un actionnaire minoritaire de bloquer la tentative de privatisation de la Compagnie de la Baie d’Hudson(HBC, 8,88$). Toutefois elle a accepté la requête de Catalyst Capital Group et ordonnera à la HBC de modifier et de renvoyer aux actionnaires sa circulaire d’information de la direction afin de remédier à ce que la société décrit comme étant de nombreuses omissions et fausses déclarations. La CMVO a indiqué que les actionnaires ne pourront pas se prononcer sur l’offre publique d’achat présentée groupe dirigé par le président exécutif du conseil d’administration du détaillant, Richard Baker, tant et aussi longtemps que la circulaire ne sera pas modifiée. L’assemblée des actionnaires devait se tenir mardi. Catalyst Capital, qui a aussi présenté une offre d’achat, détient environ 17,5 pour cent des actions ordinaires de HBC. Cette entreprise a fait une offre non sollicitée de 11 $ par action en espèce pour chaque action de HBC, surpassant ainsi l’offre amicale de 10,30 $ présentée par le groupe Baker. Deux cabinets d’experts-conseils mandataires tiers ont recommandé aux actionnaires d’accepter l’offre du groupe Baker, une position ratifiée par le conseil d’administration de HBC en octobre. Un troisième cabinet a plutôt conseillé aux actionnaires de se dissocier de la direction de l’entreprise. Une firme d’investissements détenant environ 0,5 % des actions ordinaires prévoit s’opposer à la transaction. L’offre du groupe Baker avait majoré son offre de 9 % après que sa proposition initiale eut été jugée insuffisante par Catalyst Capital et Land & Buildings Investment Management.
Même si le constructeur automobile Volkswagen avait vendredi l’intention de plaider coupable aux 60 accusations canadiennes auxquelles il fait face dans un scandale international des émissions par ses véhicules, la procédure a été suspendue lorsqu’un avocat spécialisé en environnement a fait valoir que le tribunal devrait entendre les déclarations des victimes. Le gouvernement canadien avait annoncé lundi qu’il accusait le géant de 58 infractions à la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, ainsi que de deux chefs d’accusation pour avoir fourni des informations trompeuses. Il a affirmé que Volkswagen avait importé au Canada, entre 2008 et 2015, 128 000 automobiles qui ne respectaient pas les normes d’émissions du pays. Les avocats de Volkswagen ont indiqué que le constructeur avait l’intention de prendre ses responsabilités et qu’un accord avait été conclu avec la Couronne. «Nous sommes (…) prêts à plaider coupables à 60 chefs d’accusation _ tous les chefs d’accusation qui se trouvent devant le tribunal, a affirmé l’avocat de la défense, David Humphrey, au juge Enzo Rondinelli. Il est difficile d’imaginer une responsabilité plus claire que cela.» Mais la proposition a été retardée par un avocat du groupe environnemental Ecojustice, qui a demandé juge Rondinelli d’avoir la permission d’intervenir dans le dossier. Amir Attaran a demandé l’autorisation de présenter une requête tendant à ce que le tribunal entende les déclarations de victimes avant de rendre une décision sur la sentence. Le juge Rondinelli statuera sur cette question jeudi prochain.
La chaîne de télévision Hallmark Channel, filiale de Crown Media Holdings, fait l’objet d’un tollé sur les réseaux sociaux après sa décision de retirer des annonces d’un site internet de planification de mariage montrant deux femmes en train de s’embrasser sur l’autel à la suite d’une plainte d’un groupe conservateur. Le mot-clic #BoycottHallmark était dimanche populaire sur Twitter. Des célébrités comme l’animatrice Ellen DeGeneres et le comédien William Shatner ont condamné la décision. «Remettez les annonces!», a écrit le second. «Ne sommes-nous pas presque en 2020?», a demandé la première. Selon GLAAD, un groupe de défense des droits des LBGT, la décision de retirer les annonces de Zola est discriminatoire et hypocrite, surtout de la part d’une chaîne qui prétend présenter une programmation familiale et se dit ouverte «à des films LBGT pendant le temps des Fêtes». GLAAD compte demander aux autres annonceurs de Hallmark ce qu’ils en pensent et s’ils songeaient à retirer leurs annonces. Zola a déjà annoncé qu’elle n’achètera plus du temps d’antenne sur cette chaîne. La chaîne _ qui a commencé à présenter sa programmation du temps des Fêtes _ dit avoir supprimé ces publicités à cause de la distraction provoquée par la controverse. «Le débat autour de ces publicités détournait l’attention de l’objectif de notre chaîne, qui est de fournir du divertissement», a déclaré à l’Associated Press, une vice-présidente de l’empire Hallmark, Molly Biwer.