Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: La Baie, Cascades, BlackRock…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 14 janvier 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La Compagnie de la Baie d’Hudson(HBC, 10,88$) a nommé Iain Nairn au poste de président de sa chaîne de grands magasins. M. Nairn est en poste depuis dimanche, a précisé l’entreprise dans un communiqué. Le nouveau président était précédemment chef de la direction chez kikki.K, une entreprise mondiale de design et de produits de papeterie. La chef de la direction de HBC, Helena Foulkes, a expliqué dans un communiqué que l’entreprise avait procédé à une vaste recherche à travers le monde pour dénicher M. Nairn, et qu’elle était excitée de travailler avec lui pour «élever la marque et faire progresser la performance». De son côté, M. Nairn a souligné que peu de marques avaient une reconnaissance et un lien avec les consommateurs aussi solides que la Baie d’Hudson, et qu’il était ravi de se joindre au détaillant. Il remplace Alison Coville, qui a démissionné de son poste en février 2019.

La FTQ et deux de ses grands syndicats, Unifor et les Teamsters, demandent à l’administration de Valérie Plante un moratoire dans le dossier du Publisac. La plus grande centrale syndicale du Québec, ainsi que ses deux grands syndicats, représentent des milliers de travailleurs au Québec dans le domaine du papier et de la forêt, plus particulièrement dans les usines d’Anjou, qui produit le Publisac, et en Estrie, qui récupère les circulaires pour en faire des boîtes de carton. Ils font aussi valoir que le Publisac et ses circulaires sont consultés pour les soldes par des gens à faible revenu, ayant un budget plus serré. La FTQ, Unifor et les Teamsters se disent préoccupés par les enjeux environnementaux, qui sont soulevés par la distribution du Publisac, mais estiment que ceux-ci doivent être évalués «dans le cadre d’une transition juste et équitable pour les travailleurs». Le syndicat des Teamsters a noté que 140 de ses membres travaillent à l’usine d’Anjou, qui produit le Publisac, avec de bons salaires de 60 000 $ à 80 000 $ par an. Et à l’usine de Cascades(CAS, 11,51$), en Estrie, 180 membres des Teamsters travaillent dans une usine où sont récupérées les circulaires pour en faire des boîtes de carton. Privée de cette matière première, l’usine devrait s’approvisionner aux États-Unis pour faire venir du papier par camion.

Le patron du gestionnaire d’actifs BlackRock(BLK, 523,11$US) Larry Fink a annoncé vendredi dans une lettre à ses clients que le groupe voulait renforcer ses investissements durables en cessant notamment d’investir dans des entreprises tirant plus de 25% de leurs revenus de la production de charbon thermique. «Nous sommes convaincus que la durabilité doit devenir notre norme en matière d’investissement», écrit M. Fink dans un courrier adressé aux clients de BlackRock. Il annonce en particulier que BlackRock est en train, dans ses investissements directs actifs, de «liquider» d’ici au milieu de l’année «les titres publics (actions et obligations) de sociétés qui génèrent plus de 25 % de leurs revenus à partir de la production de charbon thermique». «Les équipes d’investissement de gestion alternative de BlackRock ne feront à l’avenir aucun investissement direct» dans ce type de sociétés, poursuit-il. Ces investissements directs représentent actuellement 1800 milliards de dollars, sur 7000 milliards gérés au total. M. Fink va plus loin en assurant que BlackRock votera contre les directions et les administrateurs n’ayant pas fait assez de progrès dans leurs investissements liés au développement durable.