Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours:
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Goldman Sachs: l’essor des marchés fait plus que doubler les résultats du 2T
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a annoncé lundi un bénéfice net plus que doublé au deuxième trimestre, profitant de l’évolution des marchés financiers ainsi que de l’activité dans le secteur des fusions-acquisitions.
Elle a dégagé un chiffre d’affaires de 12,73 milliards de dollars américains (G$ US), contre 10,89 G$ US un an plus tôt, et son bénéfice net ressort à 2,89 G$ US, contre 1,07 G$ US au deuxième trimestre de l’année précédente.
Rapporté par action et à données comparables — référence pour les marchés —, le bénéfice net s’établit à 8,62 dollars, quand le consensus des analystes de FactSet attendait 8,36 $US.
Évoquant les performances du groupe sur le premier semestre, son patron David Solomon a souligné dans un communiqué la «forte croissance sur un an» dans les branches Global banking and markets (fusions-acquisitions, entrées en Bourse, levées de capitaux) et Gestion d’actifs et gestion de fortune.
La première a vu son chiffre d’affaires progresser de 14% sur un an à 8,18 G$ US tandis que celui de la seconde a bondi de 27% par rapport à la même période de l’année précédente, à 3,88 G$ US.
«Nous pensons que Goldman Sachs est positionnée pour réaliser des résultats supérieurs grâce aux commissions sur les investissements, étant donné que la banque a fait état d’une hausse marquée des transactions en gestation», a commenté Kenneth Leon, analyste de CFRA Research.
Lors d’une audioconférence avec des analystes, David Solomon a en effet mentionné l’équivalent, à fin juin, de quelque 3,8 milliards de dollars de commissions restant à percevoir.
Il a par ailleurs relevé que l’activité dans le segment des fusions-acquisitions restait, malgré un récent regain, inférieure de 10% à 20% en dessous des moyennes sur dix ans.
«Nous estimons que nous avons un positionnement très, très intéressant. La taille et l’envergure des entreprises nécessitant refinancement, recapitalisation, cession, transfert de propriétaire (…) sont prometteuses pour les trois à cinq prochaines années», a ajouté David Solomon.
Le groupe a affirmé dans son communiqué s’être placé au premier rang des opérations de fusion et acquisition annoncées et finalisées depuis le début de l’année dans le monde entier.
Le niveau des actifs sous gestion atteignait un record de 2 930 G$ US à fin juin, soit 86 milliards de plus récoltés au cours du deuxième trimestre.
L’action Goldman Sachs progressait de 1,73% à la Bourse de New York.
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BlackRock profite au 2T de la hausse des marchés et du succès des fonds ETF
Le groupe américain BlackRock, premier gestionnaire d’actifs au monde, a profité au deuxième trimestre de la croissance des marchés financiers et, tout particulièrement, de l’appétence pour les fonds indiciels (ETF) qui lui ont permis de dépasser les attentes.
Pour la période entre avril et juin, le groupe a annoncé lundi un chiffre d’affaires de 4,80 milliards de dollars américains (G$ US) (+6% sur un an) et un bénéfice net de 1,49 G$ US (+9%). Ils ont répondu peu ou prou aux attentes des analystes de Factset.
Rapporté par action et hors éléments exceptionnels — référence pour les analystes —, le bénéfice net dépasse en revanche le consensus (9,96 $US) en s’établissant à 10,36 $US (+12%).
Dans les échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse de New York, l’action BlackRock progressait de 0,81%.
«BlackRock a évolué dans le plus large contexte d’opportunités que nous ayons vu depuis plusieurs années, y compris dans le marché des investisseurs privés» et les fonds indiciels, a relevé Larry Fink, patron de BlackRock, cité dans un communiqué.
«Dans le même temps, nous ouvrons de nouveaux marchés importants de croissance pour nos clients et nos actionnaires avec nos acquisitions en cours de Global Infrastructure Partners et de Preqin», a-t-il ajouté.
La finalisation du rachat de Global Infrastructure Partners (GIP), annoncé le 12 janvier pour environ 12,5 G$ US, est prévue pour le troisième trimestre, a indiqué M. Fink.
Il a précisé qu’elle apporterait environ 100 G$ US d’actifs sous gestion dans les infrastructures et qu’elle allait faire bondir sa base de commissions.
L’acquisition du fournisseur britannique de données Preqin pour environ 3,2 G$ US a été annoncée le 1er juillet et devrait être finalisée d’ici la fin de l’année.
Cette opération «représente la prochaine étape de la transformation des capacités de BlackRock dans le secteur des investissements privés», a relevé le gestionnaire d’actifs.
Du côté de ses activités, il a enregistré un flux positif net de 139 G$ US au premier semestre, dont 82 milliards sur le seul deuxième trimestre. À noter un «début d’année record pour les ETF BlackRock» et une réussite dans tous ses segments de produits.
Au 30 juin, il cumulait 10 645 G$ US d’actifs sous gestion (+13% sur un an) grâce à la croissance organique et aux évolutions positives des marchés, a-t-il expliqué.