Titres en action: Metro, Kellogg, SAP, Stelco…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 28 janvier 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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L’épicier québécois Metro (MRU, 56,02$) rapporte une hausse au premier trimestre de 2020 de son chiffre d’affaires et de son bénéfice net ajusté, mais un recul de 16,2 % de son bénéfice net par rapport à la période correspondante de l’année précédente. Lors du trimestre qui a pris fin le 21 décembre dernier, Metro a réalisé un bénéfice net ajusté de 180,9 millions $, ou de 0,71 $ par action. Le chiffre d’affaires a atteint 4,03 milliards $ comparativement à près de 3,98 milliards $ au premier trimestre de l’exercice 2019, une hausse de 1,3 %. Le chiffre d’affaires des magasins d’alimentation comparables a progressé de 1,4 %, alors que celui des pharmacies comparables a été en hausse de 3,6 %. Metro est le propriétaire de Groupe Jean Coutu.
Kellogg(K, 69,03$US), l’entreprise américaine célèbre pour ses céréales du petit-déjeuner, souhaite éliminer d’ici 2025 l’utilisation du glyphosate sur le blé et l’avoine qu’il utilise dans ses produits comme les Smacks, les All Bran ou les Special K, dans le cadre d’une stratégie plus large sur l’utilisation des pesticides chez ses fournisseurs. Le désherbant, le plus souvent vendu sous la marque Roundup, n’est déjà pas très employé sur le blé et l’avoine, des céréales qui ne sont pas génétiquement modifiées pour y résister. Mais «dans certaines circonstances», certains agriculteurs utilisent le produit chimique pour assécher les plants «quelques semaines avant la moisson», reconnaît le groupe dans un message posté sur son site internet et destiné à répondre aux questions des clients. Le niveau d’humidité étant réglementé, cette technique leur permet de l’abaisser plus rapidement avant la récolte, ce qui peut être utile si des orages s’annoncent. «Bien que cette pratique ne soit pas répandue dans nos chaînes d’approvisionnement en blé et en avoine, nous travaillons avec nos fournisseurs pour éliminer progressivement l’utilisation du glyphosate comme agent de séchage avant récolte (…) sur nos principaux marchés, y compris aux États-Unis, d’ici la fin 2025», souligne l’entreprise.
Le géant allemand des progiciels SAP(SAP, 136,25$US) a fait état mardi d’un bénéfice net en recul l’an dernier d’environ 20% en raison d’un coûteux plan de restructuration, mais a relevé ses prévisions pour l’année en cours. Le groupe de Walldorf a dégagé un bénéfice net part du groupe de 3,34 milliards d’euros, en retrait de 18% sur un an, ce qu’il explique par «les charges liées au programme de restructuration annoncé début 2019» et qui impliquait le départ d’environ 4000 personnes dans le monde. L’éditeur des logiciels SAP et Hana a par ailleurs comptabilisé des frais d’acquisition «plus élevés» que prévu de Qualtrics, le spécialiste du traitement de données (image, clients, réseaux sociaux) qu’il a acheté pour 7 milliards d’euros fin 2018. Côté exploitation, le bénéfice hors normes comptables IFRS a grimpé de 15% à 8,21 milliards d’euros pour une marge d’exploitation passée à 29,7%, soit une progression de 0,7 point et ce grâce à la location de services informatiques dans le cloud, son moteur de croissance depuis des années devant la vente de logiciels. Les ventes globales ont elles progressé de 12% à 27,6 milliards d’euros.
Stelco Holdings(STLC, 9,39$) a annoncé lundi qu’Alan Kestenbaum effectuerait un retour au poste de chef de la direction de l’entreprise. M. Kestenbaum reprendra le poste à compter du 21 février. Il remplacera David Cheney, qui a démissionné et retournera travailler chez Bedrock Industries. M. Kestenbaum avait précédemment été chef de la direction de Stelco de la conclusion du premier appel public à l’épargne de l’entreprise, en novembre 2017, jusqu’à février 2019. Il est actuellemen président exécutif de Stelco. Stelco s’est protégée de ses créanciers en 2004 et a été vendue à U.S. Steel pour en devenir une filiale en 2007. La société a dû se protéger de nouveau de ses créanciers en 2014 avant d’être vendue à Bedrock Industries à la fin 2016.