Titres en action: MTY, Air Canada, WSP Global…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 25 février 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Groupe d’Alimentation MTY(MTY, 54,25$) a voulu tourner la page sur les allégations soulevées par un prétendu lanceur d’alerte en répétant lundi que celles-ci étaient «sans fondement», sans toutefois offrir plus de détails à ce sujet. L’examen mené par le comité de vérification du conseil d’administration est venu valider la position du franchiseur et exploitant québécois de restaurants, a estimé son chef de la direction Eric Lefebvre, au cours d’une conférence téléphonique visant à discuter des résultats du quatrième trimestre. Même si le patron du propriétaire de marques telles que Thai Express, Tiki-Ming, Tutti Frutti et Valentine ne souhaitait pas commenter davantage le dossier, il a néanmoins été questionné par les analystes étant donné que le dévoilement des résultats, initialement prévu mardi dernier, avait été repoussé. «C’est certain qu’en ce qui a trait à la perception, tout le monde est curieux, a expliqué M. Lefebvre, dans le cadre d’une entrevue téléphonique. À partir du moment où l’on dit que les allégations sont non fondées, si on commence à faire la liste (de ce qui était soulevé), on repart avec des discussions sur quelque chose qui n’existe pas.» Les conclusions de l’examen ont semblé rassurer les investisseurs, puisqu’à la Bourse de Toronto, l’action de MTY a grimpé de 9 %, ou 4,48 $, pour clôturer à 54,25 $.
Quatre ans après avoir annoncé une commande pour 45 appareils de l’ex-C Series de Bombardier, la promesse d’Air Canada(AC, 40,07$) entourant l’entretien des avions maintenant appelés A220 commence finalement à se préciser. Ce travail devrait s’effectuer à Mirabel par Avianor, a annoncé lundi le transporteur aérien, qui envisage également confier plus de travail à Aircraft Services (AAR), qui effectue déjà la maintenance de ses Airbus A320 et des Embraer E190. Les lettres d’intention signées avec les deux entreprises sont toutefois liées à la conclusion de l’acquisition de Transat A.T. par Air Canada, qui doit obtenir plusieurs approbations réglementaires et dont la clôture est prévue d’ici la fin juin. Aucun montant n’a été avancé en ce qui a trait aux investissements potentiels. Il en va de même pour les échéanciers des deux projets. Une porte-parole du plus important transporteur aérien au pays, Pascale Déry, a assuré, dans un courriel, que l’entretien des A220 se ferait en sol québécois même si la prise de contrôle du voyagiste québécois devait avorter. «Si la transaction ne devait pas se concrétiser, notre plan stratégique de maintenance devra être adapté en fonction de la taille de notre flotte et de notre engagement à faire effectuer l’entretien des A220 pour une période de 20 ans au Québec, a-t-elle écrit. Cet engagement ne change pas peu importe les scénarios.» Lorsque Air Canada avait annoncé sa commande, en février 2016, la société s’était engagée à «réaliser les travaux de révision et d’entretien lourds des cellules de ces appareils au Québec, par un fournisseur de services de maintenance reconnu, pour une période minimale de 20 ans». Cet engagement devait aider «à l’établissement dans la province d’un centre d’excellence» pour la maintenance de cet appareil. En échange, Québec avait laissé tomber sa poursuite à l’endroit de la compagnie aérienne en lien avec la fermeture de l’entreprise de maintenance Aveos survenue en 2012, qui comptait plus de 2600 employés, dont 1800 à Montréal.
Le président et chef de la direction de la firme de génie Génivar, Pierre Shoiry, vient d’être condamné à payer des amendes totalisant 75 000 $ parce qu’il n’a pas mis en place les mesures nécessaires pour éliminer les procédés douteux au sein de la firme dans le cadre d’un système de partage de contrats. L’ingénieur a aussi remis son permis d’exercice à l’Ordre des ingénieurs du Québec et a renoncé de façon irrévocable à son titre d’ingénieur, a annoncé lundi le Conseil de discipline de l’Ordre. M. Shoiry avait déjà plaidé coupable aux deux chefs de plainte qui avaient trait à des faits datant des années 2003 à 2010. Ce sont en fait deux amendes de 37 500 $ qu’il devra payer pour des actes dérogatoires à la profession. L’Ordre souligne que l’amende de 75 000 $ est la deuxième en importance imposée par le Conseil de discipline. Le premier fait reproché est de ne pas avoir mis en place les mesures nécessaires pour surveiller l’application des directives internes reliées au processus d’appels d’offres, afin de prévenir ou d’arrêter des procédés qui avaient cours au sein de la firme, dans le cadre d’un système de partage de contrats entre firmes de génie. Le second est de ne pas avoir mis en place les mesures nécessaires pour surveiller l’application des directives internes ayant trait au financement politique et au versement d’une ristourne ou d’une commission en vue d’obtenir un contrat. L’Ordre des ingénieurs souligne que M. Shoiry est le neuvième ingénieur de la firme Génivar, qui a depuis adopté le nom de WSP Global(WSP, 92,61$), à être reconnu coupable par le conseil de discipline en lien avec un système de partage de contrats.