Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Netflix(NFLX, 338,11$US) a accueilli 8,8 millions de nouveaux abonnés au cours de son quatrième trimestre, surpassant les attentes alors que la concurrence s’envenime dans le secteur de la diffusion en continu, notamment en raison de l’arrivée de nouveaux joueurs comme Disney. Netflix avait indiqué s’attendre à gagner 7,6 millions d’abonnés et les analystes croyaient que le service ferait encore mieux. L’augmentation est légèrement inférieure à celle de 8,9 millions d’abonnés ajoutés au quatrième trimestre de 2018. Au Canada, Netflix dit avoir ajouté 125 000 abonnés au cours du quatrième trimestre, comparativement à 96 000 nouveaux clients au trimestre précédent. L’entreprise a néanmoins émis de prudentes prévisions pour le premier trimestre de 2020. Le pionnier de la diffusion en continu revendique maintenant 167 millions d’abonnés à travers le monde. Il a probablement profité ces dernières semaines de l’ajout à son menu d’une liste de films et de séries bien reçus par le public et la critique. Ses films «The Irishman» («L’Irlandais» en version française) et «Marriage Story» («L’histoire d’un mariage») ont notamment reçu plusieurs nominations en vue de la prochaine cérémonie des Oscars. Ces ajouts ont aidé Netflix à réaffirmer sa solide position dans un marché de plus en plus occupé. Le quatrième trimestre représentait une étape importante pour Netflix, puisque c’était le premier où l’entreprise affrontait directement le nouveau service d’Apple, qui coûte aux États-Unis 5 $ US par mois, et celui de Disney, à 7 $ US par mois.
Les actions de quatre compagnies aériennes nord-américaines qui volent vers la Chine, dont Air Canada(AC, 48,84$), perdaient des plumes mardi, alors que s’accentuaient les craintes au sujet d’un virus qui, selon les autorités, a tué six personnes et en a rendu malade 300 autres. Les investisseurs semblaient craindre que le virus ne se propage au-delà de l’Asie, comme l’avait fait le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2002. Les autorités chinoises ont également confirmé que le virus pouvait se propager d’une personne à une autre, pas seulement des animaux aux humains. Un citoyen américain ayant récemment séjourné en Chine a reçu un diagnostic du nouveau virus dans la région de Seattle, faisant des États-Unis le cinquième pays à rapporter un cas après la Chine, le Japon, la Corée du Sud et la Thaïlande. Les actions d’Air Canada ont rendu 4,5 %, pendant que celle de la société mère de United Airlines ont perdu 4,4 %, celles de Delta, 2,7 % et celles d’American Airlines, 4,2 %. L’épidémie aurait commencé à Wuhan, dans le centre de la Chine. Aucune des compagnies aériennes américaines ne vole vers Wuhan, mais leurs partenaires chinoises le font, et certains passagers passent d’un transporteur chinois à un transporteur américain. Les craintes vis-à-vis du virus ont augmenté alors que des millions de Chinois se préparent à voyager pour les vacances du Nouvel An lunaire, qui commenceront samedi.
Le président américain Donald Trump a enjoint mercredi Apple(AAPL, 316,57$US) d’«aider» la police à accéder aux données chiffrées de ses téléphones si nécessaire, relançant un conflit récurrent entre son administration et le géant de la tech. «Apple doit nous aider. J’y tiens fortement. Ils ont les clés pour accéder à tant de criminels», a-t-il dit dans une interview à Davos (Suisse) avec CNBC, peu après un petit-déjeuner auquel participait Tim Cook, le patron du géant à la pomme. À l’origine de ce différend, l’attaque en décembre de la base aéronavale de Pensacola, en Floride. Trois marins avaient été tués par un aviateur saoudien en formation «motivé par l’idéologie jihadiste», selon le ministre américain de la Justice Bill Barr. Le gouvernement américain réclame depuis l’accès aux deux iPhones du tireur que les enquêteurs ne parviennent pas à débloquer. Une bataille similaire avait déjà eu lieu en 2015 entre Apple et le ministère de la Justice après la tuerie de San Bernardino (Californie) qui avait fait 14 morts. Apple avait refusé d’aider la police à accéder au contenu crypté du téléphone d’un des auteurs de l’attentat.