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Titres en action: Pattern Energy, Uber, Xerox…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 05 novembre 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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L’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC) a annoncé lundi avoir signé un accord visant à acheter le producteur d’énergie renouvelable Pattern Energy Group(PEGI, 27,11$). La transaction, toute en espèces, évalue la société à 6,1 milliards $ US, incluant sa dette, a précisé l’OIRPC. Le gestionnaire d’investissements a précisé qu’il allongerait 26,75 $ US par action pour la société. Pattern Energy dispose d’un portefeuille de 28 projets d’énergies renouvelables d’une capacité d’exploitation de 4,4 gigawatts aux États-Unis, au Canada et au Japon. L’OIRPC s’est parallèlement entendue avec Riverstone Holdings pour que, une fois la transaction conclue, Pattern Energy soit combinée avec Pattern Energy Group Holdings 2 (Pattern Development) afin qu’elles aient le même propriétaire _ une opération qui rassemblera les actifs d’exploitation de Pattern Energy et les projets de développement et les capacités de Pattern Development. La transaction devrait être finalisée d’ici le deuxième trimestre de 2020, sous réserve de l’approbation des actionnaires de Pattern Energy, des autorisations réglementaires et d’autres conditions de clôture habituelles. Une fois l’opération conclue, Pattern Energy deviendra une société privée et ses actions ordinaires ne seront plus cotées sur aucun marché public, a précisé l’OIRPC. D’ici là, Pattern Energy continuera à verser son dividende trimestriel.

Fujifilm et Xerox(XRX, 34,67$US) ont fait la paix en divorçant: le groupe japonais a renoncé mardi à sa demande de dommages-intérêts contre la firme américaine après l’échec de leur projet de fusion, et va lui racheter ses parts dans leurs activités communes. Fujifilm va payer 2,3 milliards de dollars (environ 2 milliards d’euros) à Xerox pour récupérer la part résiduelle de 25% du groupe américain dans leur coentreprise de reprographie Fuji Xerox, qui existait depuis 1962 pour couvrir le marché Asie-Pacifique, selon un communiqué. Cette transaction inclut aussi le rachat par Fujifilm de la part de 51% de Xerox dans une autre coentreprise de plus petite taille, Xerox International Partners, qui dessert les marchés américain et européen. «Fuji Xerox est devenue une entreprise affûtée et forte après une série de réformes que nous avons lancées en 2018», a estimé le PDG de Fujifilm, Shigetaka Komori, cité dans un communiqué. Posséder 100% de son capital «va accélérer la prise de décision, dans un environnement de marché en rapide évolution», a encore souligné M. Komori.

Uber(UBER, 31,08$US) est encore loin de rassurer les investisseurs, échaudés par des débuts chaotiques en Bourse et des pertes toujours abyssales, trimestre après trimestre, même si la plateforme de réservation de voitures avec chauffeur (VTC) multiplie ses efforts pour parvenir à la rentabilité. Au troisième trimestre, le leader du secteur a perdu 1,2 milliard de dollars, soit près de 200 millions de plus que l’année dernière. Son titre baissait de plus de 5% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York lundi. Le déficit est en partie causé par des dépenses exceptionnelles liées aux rémunérations en action distribuées aux employés à l’occasion de l’arrivée d’Uber à Wall Street. Mais le groupe peine surtout à maîtriser ses dépenses: ses coûts totaux sont passés de 3,7 milliards de dollars il y a un an à près de 5 milliards sur le trimestre écoulé, notamment à cause des dépenses en marketing pour rester le leader du secteur malgré la compétition d’autres sociétés comme Lyft. Uber a supprimé plus de 1200 emplois depuis juillet, dans l’ingénierie, le marketing mais aussi son service de livraison de repas Uber Eats et le développement de technologies de voitures autonomes. Pour redonner confiance, l’entreprise promet désormais «la rentabilité en termes de bénéfice opérationnel» pour l’année 2021, grâce aux effets d’échelle et à ses investissements dans les technologies.