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Titres en action: Redevances Aurifères Osisko, WeWork, GM…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 23 septembre 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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L’action de Redevances Aurifères Osisko (OR, 14,71$) chutait lundi après-midi de plus de 10 % après que la société a annoncé avoir conclu un accord qui la verra acquérir toutes les actions de Barkerville Gold Mines qu’elle ne possédait pas encore. Osisko, qui détient une participation de 32,6 % dans Barkerville, a indiqué que l’accord lui donnerait un rôle plus important dans l’avancement et le développement du projet aurifère Cariboo de Barkerville, en Colombie-Britannique. La montréalaise a également annoncé la création du North Spirit Discovery Group, dont l’objectif est de privatiser et de faire ressortir la valeur de projets de développement de ressources. Les actions d’Osisko glissaient lundi après-midi de 1,66 $ à 14,60 $ à la Bourse de Toronto, après que la société a annoncé l’émission de 0,0357 d’une action ordinaire d’Osisko pour chaque action de Barkerville. Les actions de Barkerville ont réagi en bondissant de 21,7 % à 56 cents, avant de retraiter un peu à 50 cents en après-midi, toujours en hausse de 9,8 %. Selon Osisko, le ratio d’échange représente une valeur de 58 cents par action de Barkerville, soit une prime de 44 % basée sur le prix moyen pondéré en fonction du volume des 20 dernières années des deux sociétés. Barkerville est ainsi valorisée à 338 millions $.

Plusieurs membres du conseil d’administration de la maison mère de WeWork, la société de bureaux partagés qui multiplie les déconvenues à l’approche de son entrée en Bourse, souhaiteraient que son co-fondateur quitte ses fonctions de directeur général, affirme dimanche le Wall Street Journal. Le conseil pourrait même se réunir dès cette semaine pour évoquer la possibilité que Adam Neumann devienne uniquement président non-exécutif de cette instance de direction, ont précisé des sources proches du dossier au quotidien économique. Cette suggestion est portée notamment par des membres du conseil d’administration proches du groupe japonais SoftBank, qui a injecté plus de 10 milliards de dollars dans la société. Elle est apparue à la fin d’une semaine marquée par plusieurs révélations sur le comportement parfois fantasque de M. Neumann et sur sa consommation de drogue. La maison mère de WeWork, qui devait faire son entrée en Bourse dans les jours à venir, a aussi décidé de repousser son arrivée sur le marché en raison d’un accueil réservé des potentiels investisseurs.

Devant l’immense usine d’assemblage de General Motors(GM, 37,37$US) à Détroit, à l’entame de leur deuxième semaine de grève, des salariés se montrent déterminés à poursuivre leur lutte et se réjouissaient dimanche du soutien de figures comme Elizabeth Warren, la candidate à la primaire démocrate pour la présidentielle. Yolanda Passement, secrétaire pour la section locale du puissant syndicat des salariés du secteur de l’automobile, l’UAW, se constitue depuis le début de l’année un petit bas de laine. Son père, qui comme elle a travaillé chez GM avant de prendre sa retraite, «nous a prévenus qu’il fallait être préparés car on ne sait jamais quel sort l’entreprise peut nous réserver les années où les contrats doivent être négociés», remarque-t-elle. Près de 50 000 salariés du constructeur, qui regroupe les marques Chevrolet, GMC, Buick et Cadillac, sont en grève depuis lundi dernier. C’est le premier mouvement social de cette ampleur chez GM depuis 2007.

Le détaillant Walmart(WMT, 116,98$US) a annoncé vendredi qu’il cesserait de vendre des cigarettes électroniques dans ses magasins, incluant ceux de son enseigne Sam’s Clubs, dans la foulée d’une série de maladies mystérieuses et de décès liés au vapotage. La plus grande chaîne de détaillants des États-Unis, établie à Bentonville, dans l’Arkansas, a annoncé qu’elle mettrait fin à la vente de cigarettes électroniques une fois qu’elle aura écoulé ses stocks actuels. Cette décision est attribuable à «la complexité croissante des réglementations fédérales, étatiques et locales» au sujet des produits de vapotage, a précisé la société dans un communiqué. Le président Donald Trump a récemment proposé une interdiction fédérale sur les arômes de cigarettes électroniques et les produits de vapotage. Le Michigan a interdit cette semaine la vente de composés aromatisants pour cigarettes électroniques. En juin, San Francisco est devenue la première grande ville américaine à interdire complètement la vente de cigarettes électroniques. Les cigarettes électroniques ne représentent qu’une très petite partie du commerce de nicotine de Walmart, qui comprend également les cigarettes traditionnelles, le tabac sans fumée et la gomme à la nicotine. Mais l’industrie du vapotage fait l’objet d’une surveillance accrue avec la multiplication des cas de maladie et de décès _ ainsi qu’une augmentation de l’utilisation de la cigarette électronique chez les mineurs.