Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le détaillant de vêtements Reitmans(RET, 1,18$) a annoncé avoir nommé le président de la société au poste de chef de la direction à la suite du décès de Jeremy Reitman. Le frère de Jeremy Reitman, Stephen, restera président en plus de devenir chef de la direction du détaillant de mode féminine établi à Montréal. Daniel Rabinowicz a également été nommé président du conseil d’administration. Jeremy Reitman est décédé fin décembre à l’âge de 72 ans.
Produits forestiers Résolu(RFP, 5,66$) annonce des investissements totaux de 38 millions $ à son usine de Kénogami au Saguenay_Lac-Saint-Jean, dont 27 millions $ pour produire un nouveau biomatériau durable qui lui permettra de diversifier ses activités. L’entreprise s’apprête à construire une nouvelle unité de production consacrée à la fabrication de filaments de cellulose. Le projet de 27 M$ est en partie financé par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, qui verse 2,5 M$, Investissement Québec, qui ajoute 4,2 M$, et Ressources naturelles Canada qui y consacre 4,9 M$. Un autre montant de 11 millions $ doit également être injecté par Résolu dans la modernisation de l’usine actuelle dans le but de la rendre plus compétitive dans la production de papier surcalandré SCA+ de catégorie supérieure. Il s’agit du papier utilisé pour l’impression de dépliants publicitaires. Selon le président et chef de la direction, Yves Laflamme, ces investissements devraient permettre de «réaliser des synergies» au sein du réseau de Résolu au Saguenay_Lac-Saint-Jean. D’après le communiqué publié par l’entreprise, «les filaments de cellulose proviennent de la fibre de bois traitée mécaniquement sans apport de produits chimiques ni d’enzymes». Ce matériau peut être intégré à divers produits commerciaux ou de consommation dans les domaines du transport, de la construction et de l’énergie. Il permet d’améliorer la résistance et la durabilité.
Intéressée à effectuer une percée dans le secteur du sans-fil, Cogeco Communications(CCA, 102,32$) est d’avis qu’Ottawa semble déterminé à jeter les bases d’un cadre réglementaire lui permettant de rapidement atteindre cet objectif. Alors que le CRTC tiendra des audiences publiques sur les services sans fil mobiles, le président et chef de la direction de Cogeco, Philippe Jetté, s’est montré ‹confiant», mercredi, en marge de l’assemblée annuelle de l’entreprise de télécommunications, qui se déroulait au centre-ville de Montréal. «On ne perdrait pas autant de temps (sinon) à expliquer notre modèle, a-t-il expliqué au cours d’une rencontre avec la presse. Nous avons déposé des lettres d’appuis de plus de 320 municipalités au Québec et en Ontario qui appuient le modèle (proposé par) Cogeco.» L’entreprise établie à Montréal souhaite déployer un modèle «hybride» où elle investirait dans des infrastructures dans certaines régions en plus de louer l’accès au réseau des principaux joueurs _ Bell, Rogers et Telus _ dans d’autres secteurs. Cogeco pourrait ainsi détenir des licences de spectre et, dans certains marchés, être un petit opérateur n’ayant pas son propre réseau (les exploitants de réseau mobile virtuel, également connu sous le sigle ERMV). «Si on acceptait notre modèle, nous pourrions développer un service rentable et desservir les zones (où Cogeco est présente) le plus rapidement possible», a expliqué M. Jetté, sans évoquer l’ampleur de l’investissement qui serait nécessaire.