Titres en action: Restaurant Brands, BlackRock, Google…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 11 février 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Les ventes et les bénéfices des franchisés de Tim Hortons ont chuté au cours de son plus récent trimestre, ce qui a incité sa société mère, Restaurant Brands International(QSR, 87,39$), à ajuster son approche pour privilégier un retour aux sources de cette enseigne, dans l’espoir qu’elle reprenne son élan. «Il y a manifestement un écart considérable entre les capacités de cette marque et la performance que nous avons livrée», a observé le chef de la direction, Jose Cil, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes lundi, après la publication des résultats du quatrième trimestre de l’entreprise. Les ventes des cafés Tim Hortons ouverts depuis au moins un an ont diminué de 4,3 % au cours du trimestre clos le 31 décembre. Au Canada, elles ont reculé de 4,6 %. L’investissement dans le programme de récompenses a fait chuter les ventes comparables de 3,0 % au Canada, tandis que la faiblesse des ventes à l’heure du lunch a coûté un autre point de pourcentage à ce chapitre, a noté la société. Les ventes trimestrielles à l’échelle du système ont chuté de 2,9 % chez Tim Hortons, à 1,679 milliard $ US. La rentabilité des franchisés a également chuté par rapport à l’année dernière, a indiqué M. Cil, sans fournir de chiffre pour cette donnée. Il a attribué ce recul à la baisse des ventes et à la pression des coûts de main-d’oeuvre dans certaines régions du Canada. RBI prévoit d’améliorer les performances de la chaîne de cafés en s’attaquant à la qualité de ses principales catégories, grâce à l’innovation et à des investissements dans la modernisation de la marque. Elle a l’intention d’accélérer le déploiement de cafetières fraîches pour assurer une qualité de café plus savoureuse et plus homogène, a expliqué M. Cil. La chaîne prévoit également de commencer à offrir plus d’un type de lait aux clients, y compris du lait écrémé et du lait d’amandes, à partir de ce printemps.
Une centaine de militants écologistes ont occupé lundi matin le siège parisien de BlackRock(BLK, 561,10$US), dégradant ses locaux, pour dénoncer l’inaction des PDG et des États face à «l’urgence climatique». «Les tags, c’est contreproductif» et «ces dégradations sont idiotes», a jugé sur France Inter Julien Bayou, écologiste et politicien européen, soulignant que «l’écologie est un projet fédérateur» qui ne doit pas «opposer les Français les uns contre les autres». Mais «je crois à ces occupations», qui «doivent être pacifiques et joyeuses», a insisté le leader d’EELV, qui rappelle que pour «tous les grands progrès, à un moment, il y a de la désobéissance civile». Il refuse aussi d’opposer «ce que peuvent faire nos candidats aux élections municipales, et l’action militante et collective». «Ce que je condamne c’est BlackRock, premier investisseur dans le fossile, premier investisseur dans l’Amazonie», a-t-il ajouté.
La responsable des ressources humaines de Google(GOOG, 1508,68$US), Eileen Naughton, a annoncé lundi qu’elle allait quitter son poste alors que le géant de la recherche en ligne traverse une période de tensions entre une partie des employés et la direction. «Mon mari et moi avons décidé – après 6 ans loin de chez nous, d’abord à Londres puis à San Francisco – de rentrer à New York pour nous rapprocher de notre famille», a indiqué Eileen Naughton dans une déclaration obtenue par l’AFP. «Je suis au début du processus et voulais le faire savoir d’emblée à tout le monde. Je vais travailler avec Sundar (Pichai, PDG) et Ruth (Porat, directrice financière) pour trouver un excellent leader pour l’équipe des ressources humaines», a ajouté celle qui fait aussi partie des vice-présidents du groupe. L’information a d’abord été révélée par le magazine Fortune, qui met surtout en avant les problèmes internes de la société californienne, durement attaquée par une partie de ses salariés, passés ou actuels. L’entreprise est critiquée pour ses rapports avec les gouvernements américains et chinois. Elle est également accusée d’avoir étouffé des cas de harcèlement sexuel. En novembre 2018, de Singapour à Londres et au siège social du groupe en Californie, des milliers d’employés avaient observé un arrêt de travail pour dénoncer la gestion du harcèlement au sein du groupe. Un mouvement social sans précédent chez Google. Alphabet, sa maison-mère, emploie plus de 100 000 personnes dans le monde.