Titres en action: Saputo, Canadian Natural, Québecor…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 07 novembre 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le producteur alimentaire Saputo (SAP, 39,08$) a dévoilé jeudi un bénéfice du deuxième trimestre en hausse de 7,2 % par rapport à la même période l’an dernier, soutenu par une progression de même ampleur de ses revenus. Le bénéfice net de l’entreprise montréalaise s’est chiffré à 174,9 millions $, soit 44 cents par action, pour le trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à un profit de 163,1 millions $, ou 42 cents par action, au même trimestre l’année dernière. Après ajustements pour exclure certains éléments, le bénéfice net a atteint 185,8 millions $, ou 47 cents par action, tandis que le profit ajusté de l’an dernier était toujours de 163,1 millions $, ou 42 cents par action. Les revenus de Saputo ont progressé à 3,67 milliards $ au plus récent trimestre, alors qu’ils avaient été de 3,42 milliards $ au deuxième trimestre de l’exercice précédent. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice ajusté de 43 cents par action et sur un chiffre d’affaires de 3,82 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Canadian Natural Resources (CNQ, 36,54$) a fait état jeudi d’un bénéfice de 1,03 milliard $ pour son plus récent trimestre, en baisse par rapport à celui de 1,80 milliard $ enregistré au cours de la même période l’an dernier. Le profit par action a atteint 87 cents pour le trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à un profit de 1,47 $ par action pour l’an dernier. Les revenus ont totalisé 6,16 milliards $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de près de 5,90 milliards $ du troisième trimestre de l’année dernière. Le bénéfice d’exploitation ajusté s’est chiffré à 1,04 $ par action, en baisse par rapport à celui de 1,11 $ par action de la même période un an plus tôt. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 77 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. La production quotidienne de Canadian Natural a atteint l’équivalent de près de 1,2 million barils de pétrole par jour, en hausse par rapport à près de 1,1 million de barils par jour un an plus tôt.
Québecor (QBR, 30,92$) rapporte un recul de son bénéfice net au troisième trimestre de 2019, mais aussi une hausse de ses revenus. Le géant canadien des communications précise qu’en un an, son bénéfice net attribuable aux actionnaires est passé de 187,1 millions $ à 178,5 millions $ au troisième trimestre, soit de 0,80 $ à 0,70 $ par action de base, une diminution de 8,6 millions $ ou de 0,10 $ par action de base. Les revenus ont été de 1,07 milliard $ au troisième trimestre 2019, en hausse de 20,2 millions $ ou de 1,9 % par rapport à la même période de 2018. La compagnie basée à Montréal fait état des performances du secteur Télécommunications. Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor, a déclaré par voie de communiqué que la robustesse du modèle d’affaires de la filiale Vidéotron et sa capacité à générer de la croissance organique ne se démentaient pas.
Le groupe Expedia(EXPE, 135,36$US) a entamé sa transformation pour faire face à l’évolution numérique de son marché, mais pas encore suffisamment pour affronter les effets secondaires des ajustements d’algorithmes de Google ou à la concurrence de Airbnb. Le voyagiste en ligne américain, qui a réalisé 3,56 milliards de chiffre d’affaires au troisième trimestre, a annoncé mercredi revoir à la baisse ses objectifs pour 2019. Il prévoit désormais une croissance de son bénéfice opérationnel (Ebitda) comprise entre 5 et 9% sur l’année, contre 15% auparavant. Le titre de l’entreprise, qui regroupe toute une série de sites permettant de réserver des chambres d’hôtel, des billets d’avion ou des voitures de location, perdait plus de 12% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York. «Nous ne sommes pas satisfaits de nos résultats» a admis Alan Pickerill, le directeur financier du groupe, lors d’une conférence aux analystes. Parmi les causes de cette déception, Mark Okerstrom, le PDG d’Expedia, a cité les manifestations qui durent à Hong Kong depuis des mois, et surtout des volumes de plus en plus faibles de consommateurs orientés vers les sites du groupe lors de leurs recherches sur Google.
GFL Environmental a annulé son premier appel public à l’épargne (PAPE), qui devait rapporter plus de 2,4 milliards $ US, après que les investisseurs ont proposé un prix d’entrée en Bourse inférieur à celui souhaité par l’entreprise. En octobre, la société de gestion des déchets de Vaughan, en Ontario, avait lancé son opération d’inscription à la Bourse en évoquant un prix de départ d’entre 20 $ US et 24 $ US par action. «Les actionnaires existants ont déterminé qu’à 18 $ US, le prix proposé dans le PAPE ne représentait pas une juste valeur pour la société et a donc choisi de remettre son entrée sur les marchés publics à une date ultérieure», a expliqué le chef de la direction de GFL, Patrick Dovigi, dans un communiqué. GFL fournit des services de gestion des déchets solides et liquides, et d’assainissement des sols, au Canada et dans 23 États américains. Elle estime être la quatrième plus grande entreprise de services environnementaux diversifiés en Amérique du Nord et emploie plus de 10 000 personnes. GFL affirme desservir plus de 135 000 clients commerciaux et industriels et fournir des services de collecte des déchets solides à plus de quatre millions de foyers.
Des travailleurs du producteur d’or québécois Semafo(SMF, 3,49$) ont une fois de plus fait l’objet d’une attaque au Burkina Faso, mercredi, qui s’est soldée par la mort d’au moins 37 personnes en plus de faire 60 blessés. Cet événement meurtrier est survenu à environ 40 kilomètres de la mine de Boungou, un des deux sites exploités par la compagnie dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, lorsqu’un convoi de cinq autobus accompagné d’une escorte militaire s’est retrouvé dans une embuscade. Le véhicule militaire qui se trouvait à l’avant aurait heurté un engin explosif. À la suite de la déflagration, le reste du convoi a été la cible de coups de feu par des «individus armés non identifiés», selon un communiqué signé par le gouverneur de la région de l’est, le colonel Saïdou Sanou. «Un ratissage des forces de défense et de sécurité est en cours dans la zone», a-t-il souligné. À la Bourse de Toronto, la nouvelle a fait dégringoler le titre de Semafo, qui a abandonné 44 cents, ou environ 11 pour cent, en fin de séance.