Titres en action: Shopify, Disney, Tiffany, Virgin Galactic…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 29 octobre 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Shopify (SHOP, 416,47$) a affiché mardi une perte de 72,8 millions $ US pour son plus récent trimestre, tandis que ses revenus ont progressé de 45 % par rapport à la même période l’an dernier. La société établie à Ottawa a précisé que sa perte par action avait atteint 64 cents US pour le troisième trimestre clos le 30 septembre, ce qui se compare à une perte de 23,2 millions $ US, ou 22 cents US par action, un an plus tôt. Les revenus de la firme spécialisée dans les services de paiement en ligne ont totalisé 390,6 millions $ US, alors qu’ils s’étaient élevés à 270,1 millions $ US au troisième trimestre l’an dernier. Sur une base ajustée, Shopify a fait état d’une perte de 33,6 millions $ US, ou 29 cents US par action, pour le plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 5,8 millions $ US, ou 5 cents US par action, un an plus tôt. Dans ses perspectives, la société a révisé à la hausse ses prévisions de revenus pour l’ensemble de l’exercice. Ceux-ci devraient s’établir entre 1,545 milliard $ US et 1,555 milliard $ US, alors que les prévisions précédentes visaient un chiffre d’affaires entre 1,51 milliard $ US et 1,53 milliard $ US. Les revenus du quatrième trimestre devraient se chiffrer entre 472 millions $ US et 482 millions $ US.
Séries et films semblaient les deux seules cartes à jouer dans la guerre du streaming qui s’annonce, mais l’émergence du sport en direct, historiquement marginal sur ces plateformes, pourrait changer la donne, si on se fie à Disney(DIS, 130,53$US). Avant le lancement de son service Disney+, la firme de Burbank avait déjà bousculé l’ordre établi en avril 2018 avec ESPN+, version plateforme de son réseau de chaînes sportives, le plus puissant au monde. Dès le 12 novembre, Disney va proposer une formule qui inclura Disney+, ESPN+ et Hulu pour 12,99 dollars par mois, soit le prix de la formule standard de Netflix aux Etats-Unis. Et en annonçant, fin juillet, que le sport en direct serait «un élément important» de la nouvelle plateforme HBO Max, le PDG de l’opérateur de télécommunications AT&T, Randall Stephenson, a aussi pris date.
La compagnie de tourisme spatial Virgin Galactic a fait ses premiers pas lundi à Wall Street, devenant ainsi la première entreprise dédiée aux voyages dans l’espace à tenter l’aventure boursière. Mais si l’action du groupe s’est envolée dans les premiers échanges, elle a ensuite marqué le pas et finit en baisse de 0,34%, à 11,75 dollars. Cela représente une valorisation de 969 millions de dollars. Sur le parquet du New York Stock Exchange, venu sonner la cloche marquant les débuts de la cotation, le fondateur de Virgin Galactic, Richard Branson, avait pour l’occasion revêtu une combinaison spatiale. «Nous avons été pionniers dans plusieurs étapes importantes de l’industrie spatiale, notamment en envoyant notre entraîneur en chef des astronautes en tant que premier passager dans l’espace d’un vaisseau commercial», a souligné l’entreprise sur Twitter. «Aujourd’hui, nous marquons une autre première: tout le monde peut désormais investir dans l’avenir de l’espace.» L’opérateur boursier a aussi fêté l’événement en allumant des petits feux d’artifice au-dessus des écrans affichant l’évolution de l’action.
Le géant du luxe français LVMH a confirmé lundi avoir fait une offre estimée à 14,5 milliards de dollars à Tiffany(TIF, 129,72$US), l’un des grands noms de la joaillerie, pour étoffer encore sa présence aux Etats-Unis, mais les négociations sont pour l’heure au point mort. L’acquisition du joaillier new-yorkais, qui a servi de décor à la première scène du film «Diamants sur canapé» («Breakfast at Tiffany’s») avec Audrey Hepburn en 1961, serait l’une des plus importantes pour le groupe et viendrait ajouter un nom nimbé de prestige et d’histoire à celui de Louis Vuitton, Dior ou encore des champagnes Veuve Clicquot et Moët & Chandon. «À la suite des récentes rumeurs de marché, le groupe LVMH confirme qu’il a engagé des discussions préliminaires concernant une éventuelle opération avec Tiffany», a indiqué LVMH dans un communiqué, tout en précisant qu’à ce stade, il n’y avait «aucune certitude» que ces discussions aboutissent à un accord. «Tiffany examine attentivement la proposition›, a répondu le joaillier, dont le magasin amiral jouxte la Trump Tower sur la 5e avenue à New York.