Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le constructeur de véhicules électriques américain Tesla(TSLA, 569,56$US) a dépassé pour la première fois mercredi le seuil symbolique de 100 milliards de dollars de capitalisation boursière, ce qui devrait rapporter 346 millions de dollars à son emblématique patron Elon Musk, selon les calculs de l’AFP. L’action a bondi de 4,09% à 569,56 dollars à Wall Street, ce qui équivaut à une valeur de la totalité des titres de Tesla de 102,7 milliards. Tesla surclasse Volkswagen (environ 100 milliards de dollars) et vaut en Bourse plus que General Motors et Ford réunis (près de 87 milliards de dollars), qui produisent chacun 10 millions de véhicules en moyenne par an, contre à peine 500 000 unités pour le groupe californien. Le groupe, né en 2003, a pris une nette avance dans la voiture électrique, considérée avec le véhicule autonome, comme l’avenir de l’automobile au moment où les politiques environnementales sont durcies à travers le monde. Si ses premiers modèles – la berline Model S, le SUV Model X – sont onéreux et sont conduits par les célébrités et les personnes aisées, Tesla s’est lancé dans la production de masse avec le Model 3, dont le prix de base de 35 000 dollars lui permet de séduire les classes moyennes.
Donald Trump a fait part de sa «grande, grande déception» après les déboires de Boeing(BA, 309,00$US) et s’est inquiété de leurs répercussions sur la santé de l’économie américaine, atout majeur du président américain dans sa campagne de réélection. «Boeing, c’est une grande, grande déception pour moi», a indiqué mercredi Donald Trump dans une interview à la chaîne CNBC, donnée en marge du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, où est réunie l’élite économique et politique mondiale. «C’était, disons jusqu’à il y a un an, l’un des plus grands groupes du monde, et soudainement, plein de choses sont arrivées. Je suis tellement déçu par Boeing, tout cela a eu un énorme impact», a poursuivi le président. Bien loin de son procès en destitution qui agite le Congrès américain, l’hôte de la Maison Blanche, en campagne pour un second mandat, brandit la croissance américaine en étendard de son succès. Il voit donc d’un mauvais oeil les répercussions sur celle-ci des problèmes de Boeing, qui a annoncé la veille que le 737 MAX ne revolerait pas avant mi-2020. Ces appareils sont cloués au sol partout dans le monde depuis plus de dix mois après deux accidents ayant fait 346 morts. «Vous savez, quand vous parlez de la croissance, l’impact (des déboires de Boeing) est tellement énorme», a insisté Donald Trump.
Un virus implanté dans le téléphone portable de Jeff Bezos par le prince héritier saoudien lui-même pour se venger du fondateur d’Amazon(AMZN, 1887,46$US): c’est le scénario improbable évoqué mercredi par des enquêteurs de l’ONU, qui demandent que la justice se saisisse du dossier. La révélation a été faite par un canal improbable, celui de deux experts de l’ONU, basés à Genève, ayant eu accès à des informations «qui suggèrent la possible implication» du prince saoudien Mohammed ben Salmane dans l’opération. Il y a près d’un an, Jeff Bezos avait mis en cause l’Arabie Saoudite après la publication par l’hebdomadaire à scandale National Enquirer de textos passionnés échangés entre le PDG d’Amazon, qui était encore marié, et sa maîtresse. Dans un langage parfois crypté, l’homme le plus riche du monde insinuait que le propriétaire du National Enquirer, American Media Inc (AMI), s’en serait pris à lui avec la complicité des autorités saoudiennes. À l’origine de ce montage, la colère du Royaume contre les articles du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, critiques du régime et publiés dans le Washington Post, dont Jeff Bezos est propriétaire. L’analyse du téléphone de Jeff Bezos, à laquelle ont eu accès Agnes Callamard, rapporteuse sur les exécutions extrajudiciaires, et David Kaye, rapporteur sur la liberté d’expression, laisse penser, selon eux, à l’implication directe de MBS dans l’affaire.