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Titres en action: Unilever, HSBC, General Motors…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 07 octobre 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le géant de l’agroalimentaire et des cosmétiques Unilever(UN, 59,88$US) a annoncé lundi son engagement de réduire de moitié ses emballages en plastique neuf d’ici 2025, répondant à la pression croissante des consommateurs sur les multinationales en matière d’environnement. «D’ici 2025, Unilever garantira une réduction de moitié de ses emballages en plastique et collectera et transformera plus d’emballages en plastique qu’il n’en commercialise», a déclaré dans un communiqué le groupe anglo-néerlandais, qui possède plus de 400 marques, dont Knorr, Lipton, Magnum, ou encore Dove. Le groupe, dont l’«empreinte plastique» est d’environ 700 000 tonnes par an, veut accélérer l’utilisation de plastique recyclé et mettre fin à l’utilisation automatique d’emballages individuels des produits, tels que les glaces ou les savons. «Le plastique a sa place, mais pas dans l’environnement. Nous ne pouvons réduire les déchets plastiques qu’en agissant rapidement et en prenant des mesures radicales», a affirmé le directeur général du groupe, Alan Jope.

Le géant bancaire britannique HSBC(HSBC, 37,21$US) envisage de supprimer 10 000 nouveaux emplois, selon le Financial Times lundi, deux mois après le départ surprise de son patron et une première annonce de 4 000 suppressions de postes, face aux nombreux défis à relever entre guerre commerciale, Brexit et taux bas. Ces nouveaux licenciements concernent principalement des postes bien rémunérés et s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle campagne de réduction des coûts menée par le nouveau patron Noel Quinn. Celui-ci a succédé à John Flint, parti début août. «Nous savons depuis des années que nous devons faire quelque chose au sujet de nos coûts de fonctionnement, dont la composante la plus importante concerne les employés», a déclaré une source anonyme citée par le quotidien économique. «Il y a une modélisation très difficile en cours. On se demande pourquoi nous avons autant de gens en Europe alors que nous avons des rendements à deux chiffres dans certaines parties de l’Asie», ajoute-t-elle.

Les négociations avec General Motors(GM, 34,91$US) «sont en train de mal tourner», a déclaré dimanche le syndicat des dizaines de milliers de salariés du groupe qui entameront lundi leur 4è semaine de grève pour réclamer de meilleurs salaires et avantages sociaux. «Après avoir fait des progrès sur des sujets importants il y a deux jours, l’entreprise a montré sa réticence à rémunérer à sa hauteur le travail accompli des employés», a écrit dimanche Terry Dittes, vice-président du syndicat UAW pour General Motor, dans un communiqué aux autres membres de l’organisation professionnelle. Samedi soir, le syndicat a soumis au constructeur aux quatre marques – Chevrolet, Buick, Cadillac et GMC – une proposition sur «les salaires, les primes, la sécurité de l’emploi, les retraites, les emplois qualifiés, le partage des profits, etc». ‹Dans votre réponse (…) ce dimanche 6 octobre, vous n’avez même pas eu la courtoisie professionnelle d’expliquer pourquoi vous n’acceptiez pas notre proposition, ou pourquoi vous la rejetiez», s’indigne Terry Dittes dans une lettre adressée à Scott Sandefur, vice-président en charge des relations sociales chez GM. «Notre proposition très détaillée constituait un effort de faire avancer ces négociations pour parvenir à l’étape suivante et trouver un accord possible», remarque-t-il encore. GM a fait savoir vendredi qu’il acceptait de maintenir la couverture santé des salariés pendant tout le mouvement de grève, le premier d’une telle ampleur depuis 2007.