Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: Virgin Galactic, Canada Carbon, UBS…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 20 février 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Quelques mois seulement après son arrivée à Wall Street, la compagnie de tourisme spatial Virgin Galactic(SPCE, 37,35$US) est devenue l’une des actions les plus en vue à la Bourse de New York, où sa valeur a bondi de 223% depuis le début de l’année. Mercredi, sans aucune nouvelle particulière, le titre a encore pris 23,27% après sept séances consécutives de hausse. Fondée en 2004 par Richard Branson, Virgin Galactic a fait ses premiers pas fin octobre à Wall Street, devenant à l’occasion la première entreprise dédiée aux voyages dans l’espace à tenter l’aventure boursière. Après la publication de ses premiers résultats trimestriels montrant des réservations s’élevant à 80 millions de dollars, que les investisseurs ont comparé à la valorisation boursière de près d’un milliard de dollars, le titre est descendu jusqu’à 7,22 dollars début décembre. Mais il grimpe en flèche depuis, et a clôturé mercredi à 37,35 dollars. Une différence de 417%. Dans une note diffusée mardi, l’analyste de Morgan Stanley Adam Jonas répétait son enthousiasme pour l’histoire de Virgin Galactic et son potentiel. Mais soulignait également: «Nous devons reconnaître que le récent mouvement de l’action semble poussé par des forces ne relevant pas de facteurs fondamentaux.» Le dernier communiqué de presse de l’entreprise date du 13 février et annonçait la relocalisation de son appareil SpaceShipTwo –baptisé VSS Unity– de la Californie au Nouveau-Mexique, d’où seront lancés les vols spatiaux. Pas forcément de quoi, selon M. Jonas, justifier le bond de 21% de l’action observé vendredi. Bernie Schaeffer, de Schaeffer’s Investment Research, compare pour sa part la flambée de Virgin Galactic à Wall Street à celle de Tesla, dont la valeur boursière a récemment dépassé celle de Volkswagen alors même que le constructeur allemand a vendu en 2019 près de 11 millions de véhicules en 2019 quand Tesla livrait 367.500 voitures. Le titre de Virgin Galactic est devenu l’un des plus échangés à la Bourse de New York, avec un volume dépassant régulièrement ceux des géants de la place.

La municipalité de Grenville-sur-la-Rouge, dans les Laurentides, a dit mercredi avoir conclu une entente avec la compagnie d’exploration minière Canada Carbon(CCB, 0,18$) pour mettre un terme à une poursuite de 96 millions $. Grenville-sur-la-Rouge a salué l’abandon de la poursuite intentée par la compagnie minière contre la petite municipalité, soutenant que cela «redonne le droit de parole aux citoyens». La Ville estimait qu’il s’agissait d’une poursuite abusive, et a affirmé qu’une décision quant au caractère «abusif» de la poursuite est encore attendue devant la Cour d’appel du Québec. Cette entente à l’amiable ne « garantit pas l’acceptabilité sociale du projet et ne règle pas le problème des lois minières au Québec », a fait valoir la municipalité par communiqué. L’entreprise de Vancouver poursuivait la municipalité de 2800 âmes pour avoir modifié son règlement de zonage qui a mis un frein à son projet d’y exploiter une carrière de marbre et une mine de graphite à ciel ouvert. Canada Carbon avait déjà indiqué le 10 janvier qu’elle soumettrait le projet Miller à un examen par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. «C’est la fin d’un chapitre et le début d’un autre face à ce projet qui n’obtient toujours pas l’acceptabilité sociale. Nous continuerons d’agir dans l’intérêt de l’environnement, de la santé et de la sécurité de nos citoyens», a indiqué Thomas Arnold, maire de Grenville-sur-la-Rouge. La municipalité a fait état de nouveaux engagements par la compagnie, notamment sur les heures de dynamitage et concassage.

La banque suisse UBS(UBS, 13,15$US) a créé la surprise en annonçant la nomination d’un nouveau patron, Ralph Hamers, actuellement aux commandes de la banque néerlandaise ING, pour succéder à Sergio Ermotti, qui pilotait la banque depuis près de neuf ans. Il doit entrer au comité exécutif d’UBS dès le 1er septembre, afin d’assurer une «transition en douceur» avant de prendre officiellement ses fonctions à partir du 1er novembre, a indiqué le numéro un du secteur bancaire dans un communiqué. «Ralph est le directeur général qu’il nous faut pour amener notre entreprise à ouvrir un nouveau chapitre» de son histoire, a déclaré Axel Weber, président du conseil d’administration d’UBS, cité dans le communiqué, mettant en avant le basculement de la banque néerlandaise vers le numérique opéré sous sa houlette. Sous sa direction, ING Group a procédé à «un changement fondamental de son modèle opérationnel» et «est maintenant considéré comme l’un des meilleurs exemples d’innovation numérique dans le secteur bancaire», a souligné UBS dans le communiqué. Si les rumeurs affirmant que la banque préparait la succession transpiraient depuis plusieurs mois, le choix du nouveau directeur général a néanmoins surpris.