Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Trois-Rivières et Burlington se rangent derrière Cogeco

La Presse Canadienne|Publié le 21 septembre 2020

Cogeco a rejeté l’offre non sollicitée d’Altice USA et Rogers.

Trois-Rivières et Burlington, qui abritent les sièges sociaux opérationnels de Cogeco au Québec et en Ontario, où travaillent plusieurs centaines de personnes, se rangent derrière la stratégie de la société québécoise, qui a rejeté l’offre non sollicitée d’Altice USA et Rogers.

La municipalité québécoise est même allée jusqu’à écrire une lettre au ministre fédéral de l’Innovation, Navdeep Bains, dans laquelle elle « dénonce » l’offensive des deux compagnies, qui souhaitent mettre la main sur Cogeco et Cogeco Communications pour ensuite s’en partager les actifs au Canada et aux États-Unis.

À Burlington, où la société québécoise compte au-delà de 1000 employés, la mairesse Meed Ward a souligné, la semaine dernière, que Cogeco avait offert des « occasions d’envergure » pour la main-d’œuvre locale.

Dans une déclaration vendredi dernier, le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, a souligné que les « tractations que subit » l’entreprise familiale « menacent sérieusement l’apport structurant et mobilisateur de cette entreprise ».

Le siège social de Cogeco et sa principale filiale se trouve à Montréal. À Trois-Rivières, où l’entreprise compte plus de 550 salariés, et à Burlington, on retrouve notamment des travailleurs affectés au service à la clientèle ainsi qu’au soutien technique.

Altice USA a dans sa mire Atlantic Broadband, la division américaine de Cogeco. L’entreprise américaine aurait par la suite cédé à Rogers, pour environ 4,9 milliards $, les activités canadiennes de la société québécoise.

La famille Audet, qui contrôle Cogeco et Cogeco Communications par l’entremise de ses actions à droit de vote multiple, a refusé de céder depuis que la proposition a été rendue publique, le 2 septembre dernier.