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TSX: seulement deux entreprises québécoises dans le top 30

Dominique Talbot|Mis à jour le 10 septembre 2024

TSX: seulement deux entreprises québécoises dans le top 30

(Photo: 123RF)

Le plus récent palmarès dévoilé par l’indice TSX fait la part belle aux entreprises de l’industrie de l’énergie, notamment pétrolière, et un peu moins belle aux sociétés québécoises alors que seulement deux intègrent le top 30.

Ce classement annuel analyse les sociétés les plus performantes par rapport au rendement du cours de l’action rajusté en fonction du dividende sur une période de trois ans.

Avec des rendements respectifs de 200 % et de 136 % au cours de cette période, seules les sociétés québécoises Bombardier et Groupe Dynacor se fraient un chemin dans ce palmarès. En 13e position pour la première et en 27e place pour la deuxième.

En première place du palmarès trône l’entreprise Hammond Power Solutions, un des plus grands fabricants de transformateurs à sec en Amérique du Nord. Ses équipements sont notamment utilisés sans l’industrie du pétrole et du gaz ainsi que de l’exploitation minière. Au cours des trois dernières années, son action a offert un rendement de 928 %.

Voir le classement du TSX : https://money.tmx.com/fr/tsx30

Trois secteurs dominent le palmarès de 2024, soit ceux du pétrole et du gaz ainsi des services destinés à l’industrie des mines. À elles seules les entreprises de ces deux secteurs occupent 25 des 30 positions du classement. Une entreprise sur deux appartient au secteur du pétrole et du gaz. 

Le reste des entreprises appartiennent au secteur des technologies. 

Réunies, les 30 entreprises du palmarès TSX affichent une capitalisation boursière de 380 milliards de dollars canadiens. Depuis trois ans, l’appréciation moyenne du cours de l’action rajusté en fonction du dividende est de 234 %.

« Ces sociétés performantes façonnent l’avenir de l’économie canadienne et veillent à ce que nos forces dans les secteurs de l’énergie et des mines s’alignent avec le secteur des technologies émergentes afin que le Canada reste concurrentiel à l’échelle internationale », a commenté Loui Anastasopoulos, chef de la direction de la Bourse de Toronto.