L’action de la compagnie aérienne a cédé jusqu’à 1,3% dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York, avant de se reprendre. (Photo: Getty Images)
New York — La compagnie aérienne américaine United Airlines (UAL, -0,28% à 46,94$US) a dépassé, avec une bonne marge, les attentes des marchés au deuxième trimestre, mais son action a reculé mercredi à Wall Street du fait de prévisions décevantes pour le troisième trimestre.
Entre avril et juin, selon un communiqué, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 14,99 milliards de dollars (+5,7% sur un an) et un bénéfice net de 1,32 milliard de dollars américains (G$US) (+23,1%). Ce qui correspond au consensus des analystes de Factset.
Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, donnée privilégiée par les marchés, le bénéfice net ressort à 4,14 dollars, soit un niveau inférieur de 17,7% à celui du deuxième trimestre de l’année précédente, mais au-dessus du consensus qui attendait 3,93$US.
Malgré cela, l’action de la compagnie aérienne a cédé jusqu’à 1,3% dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York, avant de se reprendre.
Motif du mécontentement des marchés: United prévoit un bénéfice net par action à données comparables au troisième trimestre compris entre 2,75 et 3,25$US, quand le consensus tablait sur 3,38$US.
Sur l’ensemble de l’année, United a confirmé sa fourchette de 9 à 11$US.
Elle s’attend à ce que trois moteurs de croissance «cruciaux» pour son chiffre d’affaires, lui ayant permis «de progresser vers le sommet du secteur pendant cette période difficile», se poursuivent: les catégories Premium (+8,5%) et Basic Economy (+38%) et un gain de parts de marché sur les vols domestiques.
La compagnie a précisé avoir augmenté ses capacités de 8,3% au deuxième trimestre, par rapport à la même période de l’année précédente, mais « mi-août constitue un point d’inflexion », a-t-elle prévenu.
« Depuis près de deux ans, la compagnie avait anticipé les réductions importantes de capacité au niveau des vols intérieurs annoncées récemment par plusieurs compagnies américaines cet été », a-t-elle expliqué, signalant une baisse d’environ trois points de pourcentage des capacités du secteur à partir de mi-août.
« Nous constatons que plusieurs compagnies ont commencé à retirer des capacités non rentables », a commenté Scott Kirby, patron de la compagnie, cité dans le communiqué. « United s’était préparé depuis longtemps à cet ajustement », a-t-il affirmé.