(Photo: Getty Images)
Que faire avec les titres de Banque Laurentienne, Snap et CGI? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Banque Laurentienne (LB, 42,48$): de pessimiste à prudent
Gabriel Dechaine, de Financière Banque Nationale, passe du pessimisme à la prudence quant à l’action de la banque régionale montréalaise.
L’analyste présente trois raisons justifiant son choix. Il voit d’un bon œil la fin du syndicat à la Banque Laurentienne. «Même si nous croyons que ce changement ne fait pas de la Laurentienne une cible, la présence d’un syndicat a fait en sorte que le titre s’est échangé à grand rabais», écrit-il dans sa note. Par le passé, le syndicat des employés de la banque a exprimé une opinion différente, estimant porter injustement le blâme pour les décisions prises par la direction.
Gabriel Dechaine dit également voir des signes que les dépôts de la banque se stabilisent. Il pense que l’examen stratégique des principales composantes de l’institution financière laisse espérer un meilleur avenir. Finalement, les investisseurs semblent avoir plus d’intérêt pour la Laurentienne.
Le redressement de l’institution financière demeure une tâche «herculéenne», croit l’analyste. C’est la raison pour laquelle il n’est pas prêt à envisager une recommandation d’achat.
Sa recommandation passe de «sous-performance» à «performance de secteur» et son cours cible augmente de 34$ à 40$.
Snap (SNAP, 57,05 $US): une histoire sous-estimée
Snap (SNAP, 57,05 $US): une histoire sous-estimée
Les résultats du premier trimestre démontrent que le média social a encore beaucoup de catalyseurs devant lui, croit Ronald Josey, de JMP Securities.
L’analyste note que l’engagement continue d’augmenter à travers le monde et que la société monétise davantage ses activités. Il croit que l’objectif de la direction de faire progresser ses revenus à un rythme annuel de 50% au cours des prochaines années est réaliste.
Il note qu’en Amérique du Nord, la région où elle est le plus présente, ses revenus ont augmenté de 75% par rapport à l’an dernier. Il pense que Snap a pris des mesures pour accélérer la croissance à l’internationale.
Ronald Josey pense que le marché n’a pas encore compris tout le potentiel de Snap. Il réitère sa recommandation «surperformance» et son cours cible de 89 $US.
CGI (GIB.A, 106,92 $): approche des résultats
CGI (GIB.A, 106,92 $): approche des résultats
Paul Steep, de Banque Scotia, reste optimiste pour les activités du fournisseur de service informatique à l’approche de la publication des résultats de son deuxième trimestre, publiés le 28 avril prochain.
L’analyste anticipe un bénéfice par action de 1,35$, ce que représenterait une hausse de 7,1% par rapport à la même période l’an passé. Les revenus, pour leur part, devraient augmenter de 2,7% à 3 045 millions de dollars (M$), selon lui.
Il pense que la société montréalaise continuera de bien gérer ses activités dans un contexte où la demande est volatile au moment où ses clients accorderont plus d’importance à leurs objectifs à long terme qu’aux défis à court terme amené par l’éclosion de la pandémie.
Il note que CGI génère d’importants flux de trésorerie, ce qui lui permet d’envisager des acquisitions et de racheter des actions.
Banque Scotia maintient sa recommandation «surperformance» et augmente son cours cible de 106$ à 112$.