La semaine dernière, les dirigeants de Loblaws ont reçu leurs fournisseurs lors d’une rencontre à Toronto. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Loblaws, Northland Power et NFI Group? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Loblaws (L, 157,48 $): l’épicier-pharmacien soigne ses relations avec ses fournisseurs
La semaine dernière, les dirigeants de Loblaws recevaient leurs fournisseurs lors d’une rencontre à Toronto. Vishal Shreedhar, analyste à la Financière Banque Nationale, estime qu’ils étaient entre 1500 et 2000 à cette rencontre à laquelle participait Galen Weston, le président du CA de la société, ainsi que Per Bank, président et chef de la direction et Richard Dufresne, chef de la direction financière.
L’analyste croit que le but de l’exercice était pour la direction d’exprimer son appréciation et d’améliorer la collaboration avec l’ensemble de ses fournisseurs, ainsi que de souligner les principaux éléments de la stratégie de croissance de la société.
Dans l’ensemble, l’analyste croit que la rencontre a permis de renforcer les thèmes qui ont permis les récents succès de l’entreprise, comme le montre l’appréciation du cours de l’action qui est passé de 110 $ à 157 $ depuis novembre dernier.
À la suite de la rencontre, l’analyste de la Nationale ne modifie pas ses estimations quant aux prochains résultats, et il maintient sa cote de «surperformance» et son cours cible sur un an à 159 $.
Les principaux sujets discutés portaient entre autres sur l’accélération de la croissance de la superficie en pieds carrés chez les marchands à escompte et les pharmacies Shoppers Drug Mart (Pharmaprix au Québec), ainsi que des efforts de réduction de coûts en cours au niveau de la chaîne d’approvisionnement et des fournisseurs.
L’analyste dit avoir également eu l’occasion de discuter avec plusieurs fournisseurs quant aux opérations de l’entreprise et n’avoir pas détecté d’inquiétude particulière concernant les rumeurs d’un possible boycottage. Certains fournisseurs mentionnent néanmoins qu’il serait prématuré de tirer une conclusion définitive sur cette question.
Northland Power (NPI, 24,10$): un bon 1er trimestre qui permet au titre de s’apprécier de près de 10%
Northland Power (NPI, 24,10$): un bon 1er trimestre qui permet au titre de s’apprécier de près de 10%
Bien appuyé par des vents forts, le producteur d’électricité dont le siège social est à Toronto a connu bon 1er trimestre et comme ses données lui indiquent qu’un record a été établi durant le mois d’avril quant à la force des vents, Brent Stadler, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins, conclut que le 2e trimestre connaît un très bon départ.
En supposant que cela se poursuive, l’analyste prévoit que la direction haussera ses prévisions. Et comme les projets en construction respectent leur délai et les budgets, il réitère sa recommandation d’achat et son cours cible sur un an de 27,00 $.
Les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement ajustés (BAIIA) du 1er trimestre ont atteint 454 millions de dollars (M$), soit environ 11% de plus que la prévision de 409 M$ de l’analyste de Desjardins. Le consensus des analystes prévoyait pour sa part 400 M$.
Pour l’instant, la direction a réitéré ses prévisions pour 2024, soit un BAIIA entre 1,2 et 1,3 milliard de dollars (G$) et des flux de trésorerie libre par action entre 1,10 $ et 1,30 $. Pour sa part, l’analyste place ses prévisions dans le haut de ces fourchettes, soit un BAIIA de 1,3 G$ et des flux de trésorerie libre de 1,33 $ par action.
L’analyste prévoit que le secteur de l’éolien offshore connaîtra une croissance significative à l’échelle mondiale au cours de la prochaine décennie. Et il croit que Parkland constitue le meilleur véhicule pour les investisseurs canadiens désireux de profiter de cette opportunité.
NFI Group (NFI, 16,06 $): la reprise devient de plus en plus évidente selon l’analyste de ATB
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Jeudi dernier, les gens de ATB Capital Markets recevaient Paul Soubry, président et chef des opérations, et Stephen King, vice-président, Stratégie et relations avec les investisseurs, à une discussion sur les perspectives de l’entreprise suivant la divulgation des résultats du 1er trimestre 2024.
La discussion a porté sur plusieurs aspects concernant les perspectives du fournisseur de solutions durables pour bus et autocars, dont entre autres l’état de la demande, les niveaux de production, la chaîne d’approvisionnement et la situation concurrentielle, note Chris Murray, l’analyste de ATB.
La direction a repris ses dires que la demande, les conditions de la chaîne d’approvisionnement, et les capacités internes de production permettaient d’entrevoir une reprise significative en 2024.
La direction se dit à l’aise avec sa position concurrentielle qui s’est renforcée au cours des dernières années alors que plusieurs entreprises ont quitté le marché pendant qu’elle-même améliorait son offre de produits, souligne l’analyste.
Du côté de la chaîne d’approvisionnement, la direction explique que les pressions continuent d’amenuiser alors que la société maintient un inventaire excédentaire d’environ 22 jours pour certaines composantes, ce qui la place en bonne position pour affronter les problèmes qui pourraient se présenter alors qu’elle accélérera sa production durant le 2e trimestre.
L’analyste indique que la direction confirme que 100% de ses créneaux de production ont été vendus et que 50% de ceux de 2025 sont déjà engagés, ce qui assure une bonne visibilité de la production.
L’analyste de ATB cote la firme à «surperformance», et il fixe son cours cible pour les 12 prochains mois à 18,00 $.