Open Text ne néglige aucun investissement pour profiter de toutes les occasions qu’offre l’émergence de l’intelligence artificielle, selon l,analyste Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de OpenText Corporation, Cenovus Energy et Intact Financial? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
OpenText Corporation (OTEX, 34,48$US): une rencontre avec les utilisateurs qui plait à l’analyste de la RBC
Le spécialiste de gestion de documents numériques et d’échanges de données de Waterloo tenait sa conférence annuelle pour ses utilisateurs la semaine dernière, et Paul Treiber, analyste chez RBC Marchés des capitaux, y a assisté.
L’analyste écrit n’avoir jamais vu autant de nouvelles annonces de produits et d’enthousiasme à cette conférence à laquelle il assiste depuis plus de 10 ans.
La société ne néglige aucun investissement pour profiter de toutes les occasions qu’offre l’émergence de l’intelligence artificielle qui est sans nul doute l’élément catalyseur de sa croissance organique et de sa différentiation d’avec ses concurrents, selon l’analyste.
Compte tenu des perspectives d’amélioration de sa croissance organique et de la diminution de sa dette, ainsi que d’un escompte d’évaluation attrayant, l’analyste maintient sa recommandation de «surperformance». Son cours cible est de 50,00 $US.
L’analyste se rappelle qu’Open Text avait été lente a saisir les occasions qu’offrait l’infonuagique. Mais elle n’entend faire pas la même erreur avec l’intelligence artificielle, croit-il. Dès le début de 2023, elle redirigeait environ 20% de son équipe en recherche et développement (R&D), soit 7500 employés et des dépenses de 900 millions $US, afin de se concentrer sur l’intelligence artificielle, estime-t-il. La direction croit qu’elle peut tripler sa position dans ses principaux marchés grâce à l’intelligence artificielle et les innovations que comportent ses nouveaux produits.
Paul Treiber croit que l’évaluation du titre profitera de l’amélioration de sa croissance organique, d’une diminution de sa dette nette et d’une augmentation de ses flux de trésorerie libre qui passeront de 655 à 820 millions de dollars américains au cours des quatre prochains trimestres.
Cenovus Energy (CVE, 28,81 $): elle demeure la préférée de l’analyste de Desjardins chez les pétrolières intégrées
Cenovus Energy (CVE, 28,81 $): elle demeure la préférée de l’analyste de Desjardins chez les pétrolières intégrées
La semaine dernière, les gens de Desjardins tenaient des rencontres entre les dirigeants de la pétrolière de Calgary et des investisseurs institutionnels.
Chris MacCulloch, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins, retient surtout de ces rencontres les occasions intéressantes de la société dans son portefeuille actuel lui permettant d’utiliser son expertise technique dans les sables bitumeux afin de générer efficacement une croissance de sa production.
Bien des investisseurs ont tendance à voir en Cenovus une entreprise mature avec peu de possibilités de croissance en l’absence d’agrandissements de nouveaux sites. L’analyste croit plutôt qu’elle s’appuie sur une solide liste de projets d’agrandissement de friches industrielles qui permettra une croissance de la production organique annualisée d’environ 3%-5% de ses projets Sunrise, Narrow Lake, Foster Creek et West White Rose pour les années 2024 à 2027.
Qui plus est, la société estime qu’elle pourra mener à bien ces quatre projets tout en maintenant ses dépenses annuelles en capitalisation à l’intérieur d’une fourchette de 4,5 à 5,0 milliards de dollars pour les quelques prochaines années.
L’entreprise demeure son premier choix dans l’univers des sociétés pétrolières intégrées. Il recommande l’achat du titre en vue d’un cours cible de 33,50$.
Intact Financial (IFC, 199,95 $): des pertes pour catastrophes plus élevées que prévues
Intact Financial (IFC, 199,95 $): des pertes pour catastrophes plus élevées que prévues
L’assureur de Toronto dont une importante part de ses activités est au Québec annonce qu’elle estime maintenant que ses pertes pour catastrophes durant le 3e trimestre 2023 seront d’environ 611 millions de dollars (M$) alors qu’elle prévoyait plutôt 570M$. Elle signale que ces pertes en septembre n’ont pas été occasionnées par des phénomènes météorologiques.
Conséquemment, Tom MacKinnon, analyste chez BMO Marchés des capitaux, abaisse ses prévisions de bénéfices par action de 1,45 $ à 1,26 $. Mais il garde inchangé son cours cible à 225 $ tout en réitérant sa recommandation de «surperformance».
Ce montant de 611 M$ représente 12% des primes perçues par l’assureur durant le trimestre. Les pertes pour catastrophes pour un 3e trimestre ont été en moyenne de 5,7% les primes perçues au cours des 10 dernières années, note l’analyste.
Le secteur Biens personnels a subi des pertes pour catastrophes de 391M$ durant le trimestre, soit environ 64% du total de ces pertes.
Plus de 90% des pertes liées à des catastrophes subies par la société au Canada sont attribuables à 14 événements météorologiques de forte intensité, soit des inondations dans l’est du Canada, au Québec et en Ontario, et des épisodes de tempêtes de grêle en Ontario, en Alberta et au Manitoba, ainsi que par des feux de forêt en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest.