Titres en action: Spin Master, Rogers, Impériale, ExxonMobil, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 01 février 2022Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le fabricant de jouets Spin Master (TOY.TO, 48,32 $) a vu ses revenus croître de 26,5% au 4e trimestre par rapport à la même période un an plus tôt, selon des résultats préliminaires non vérifiés. La société torontoise a indiqué que son chiffre d’affaires pour le trimestre clos le 31 décembre s’était élevé à 620,5 millions $US, comparativement à celui de 490,6 M$ US du même trimestre en 2020. Les ventes brutes de produits de Spin Master ont atteint 627,5 M$ US au plus récent trimestre, comparativement à 511,8 M$ US un an plus tôt. Le président global et chef de la direction de Spin Master, Max Rangel, affirme que les résultats démontrent la vigueur des trois centres créatifs de l’entreprise, qui sont les jouets, le divertissement et les jeux vidéo. Selon lui, l’équipe du fabricant de jouets a habilement navigué dans le difficile environnement de la chaîne d’approvisionnement au quatrième trimestre pour livrer les produits de façon ordonnée tout au long de la saison des Fêtes. La société canadienne est derrière la populaire série télévisée Pat’ Patrouille et les jeux vidéo Toca Life World. Spin Master tiendra une conférence téléphonique pour discuter de ses résultats financiers vérifiés le 1er mars.
Rogers Communications (RCI-B.TO, 64,18 $) a annoncé la nomination d’un nouveau directeur financier, dans le cadre d’un remaniement de son équipe de direction. Le géant torontois des télécommunications a choisi Glenn Brandt, qui travaille déjà pour l’entreprise depuis 30 ans, au poste de chef de la direction des finances. M. Brandt occupait plus récemment le poste de premier vice-président principal du financement des institutions. Rogers a annoncé le mois dernier la nomination de Tony Staffieri au poste de chef de la direction permanent. M. Staffieri occupait ce poste sur une base intérimaire depuis le 16 novembre, lorsque l’entreprise a indiqué que son conseil d’administration avait lancé une recherche de candidats pour ce poste. L’ancien directeur financier a remplacé Joe Natale, qui a quitté l’entreprise en novembre à la suite d’une querelle familiale entre le président Edward Rogers et sa mère et ses deux sœurs, également membres du conseil d’administration.
La Pétrolière Impériale (IMO.TO, 53,70 $) a renoué avec les profits au 4e trimestre, après avoir vu ses résultats plombés, un an plus tôt, par une charge hors trésorerie d’un milliard de dollars. La société de Calgary en a profité pour annoncer mardi une hausse de 26% de son dividende trimestriel, le faisant passer de 27 cents par action à 34 cents par action. Au cours du plus récent trimestre clos le 31 décembre, l’Impériale a engrangé un bénéfice net de 813 M$, ou 1,18 $ par action, ce qui se comparait à une perte nette de 1,15 G$, ou 1,56 $ par action, pour les derniers mois de 2020. La Pétrolière Impériale a indiqué que ses produits et autres revenus avaient totalisé 12,3 G$, comparativement à 6,03 G$ un an plus tôt. La production d’ensemble du 4e trimestre a atteint en moyenne l’équivalent de 445 000 barils de pétrole brut par jour, en baisse par rapport à celle de 460 000 barils par jour de la même période en 2020. L’Impériale a attribué la baisse aux températures extrêmement froides enregistrées en décembre. Les résultats du quatrième trimestre précédent comprenaient une charge hors trésorerie de 1,17 G$ liée à la décision de ne plus exploiter une bonne partie du portefeuille d’actifs non conventionnels de l’Impériale.
Le géant américain du pétrole et du gaz ExxonMobil (XOM, 75,936 $US) a dégagé un bénéfice net de 23 milliards de dollars américains en 2021, profitant de la nette remontée des prix de l’énergie après le trou d’air du début de la pandémie. L’entreprise, qui avait enregistré en 2020 la première perte annuelle de son histoire récente, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 57% l’an dernier pour atteindre 285,6 G$US. Le secteur avait été touché de plein fouet par l’effondrement de la consommation de brut au début de la propagation de la COVID-19. Les marges se sont aussi améliorées dans les activités de raffinerie et de produits chimiques. ExxonMobil, qui s’est fixé l’an dernier comme objectif de réduire ses dépenses structurelles annuelles de 6 G$US entre 2019 et 2023, a encore annoncé lundi une vaste restructuration à cette fin avec notamment la fusion des filiales de raffinage et de produits chimiques et la centralisation des services de technologie et d’ingénierie. Au seul 4e trimestre, le groupe est aussi repassé dans le vert et a dégagé un bénéfice net de 8,9 G$US. En produisant l’équivalent de 3,8 millions de barils par jour, ExxonMobil a vu son chiffre d’affaires bondir de 82% à 84,97 G$US. Celui-ci était un peu inférieur aux attentes, mais le bénéfice rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, a dépassé les prévisions en atteignant 2,05 $US.
Le géant américain des services de livraison UPS (UPS, 202,212 $US) a indiqué mardi qu’il pensait être en mesure d’atteindre ses principaux objectifs financiers pour 2023 dès cette année grâce notamment à la hausse de ses prix.UPS anticipe un chiffre d’affaires de 102 G$US en 2022, supérieur aux attentes du marché, et une marge opérationnelle (ratio entre le résultat d’exploitation et le chiffre d’affaires) de 13,7%. L’entreprise a aussi fait mieux que prévu en 2021 avec des revenus totalisant 27,8 G$US au 4e trimestre et un 97,3 G$US sur l’ensemble de l’année. Le profit par action, hors éléments exceptionnels, est de 3,59 $US sur le trimestre et de 12,12 $US sur l’année, également au-delà des attentes. Le conseil d’administration a par ailleurs annoncé le versement d’un dividende de 1,52 $US par action au 1er trimestre 2022, une hausse de 49% par rapport à la somme versée en 2021. UPS a bénéficié de l’augmentation du prix moyen de ses colis, qui a grimpé de 14,4% l’an dernier. La hausse a été plus marquée sur le marché international (+15,1%) que sur le marché américain (+9,9%) qui représente le plus gros secteur d’activité du groupe. Les activités liées aux solutions de chaîne d’approvisionnement d’UPS ont progressé de 14,8%.
Le groupe français TotalEnergies (TTE.PA, 50,66 €) a annoncé mardi avoir conclu avec l’Ouganda, la Tanzanie et son partenaire le géant pétrolier chinois CNOOC, un accord d’investissement de 10 milliards de dollars américains dans le cadre du mégaprojet controversé d’exploitation et d’exportation du pétrole ougandais. Cet accord, appelé Décision finale d’investissement (FID), a été signé quelque 16 années après la découverte de ces réserves situées dans la région du lac Albert. Le président de CNOOC Ouganda, Chen Zhuobiao, a lui qualifié la journée d’«incroyable». La découverte de ce pétrole a suscité l’espoir au sein des autorités ougandaises de voir leur pays se transformer en Eldorado pétrolier. Sous les eaux et sur les rives du lac Albert, barrière naturelle de 160 km de long séparant l’Ouganda de la République démocratique du Congo, reposent l’équivalent de 6,5 milliards de barils de brut, dont environ 1,4 milliard récupérables dans l’état actuel des découvertes. Le projet fait l’objet de vives critiques d’ONG de défense de l’environnement qui estiment qu’il fait perdre l’accès à leurs terres à des dizaines de milliers d’agriculteurs et représente une menace écologique pour cette région riche en biodiversité.
BNP Paribas (BNP.PA, 63,82 €) a annoncé mardi la finalisation du rachat de la banque en ligne Floa, spécialisée dans les paiements innovants, auprès de Casino et du Crédit Mutuel, après avoir obtenu les autorisations nécessaires. Le rachat de Floa, anciennement Banque Casino, avait été annoncé fin juillet pour un montant de 258 millions d’euros. La moitié du prix de cession doit revenir à Casino et l’autre moitié au Crédit Mutuel. Floa compte plus de 3 millions de clients et s’affiche comme leader en France dans son secteur. La société est aussi présente en Espagne, Belgique, Italie et au Portugal. La cession doit s’accompagner d’un partenariat stratégique et commercial entre BNP Paribas et le groupe de distribution Casino. Ce partenariat prévoit notamment de faire de BNP Paribas «le fournisseur et le distributeur exclusif de crédit à la consommation, dont des solutions de paiement fractionné», pour les clients du groupe Casino (Monoprix, Franprix, Géant…), y compris chez le e-commerçant du groupe, CDiscount. Le paiement fractionné de petits achats est un secteur en plein développement, à la croissance fulgurante ces dernières années.