Titres en action: Avis, Bausch Health, Thomson Reuters,
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 02 novembre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le loueur de voitures américain Avis (CAR, 357,50 $US) faisait des étincelles à la Bourse de New York mardi après des résultats impressionnants reflétant la renaissance des loueurs de voitures avec la normalisation des déplacements. Le titre Avis grimpait de 93% à 331 $US vers 13 h. L’action avait même atteint un pic à plus de 500 $US plus tôt en séance. La cotation a été interrompue à plusieurs reprises en raison de cette haute volatilité. Une part de spéculation expliquait aussi la vive hausse du titre avec des liquidations de positions courtes (short), soulignaient les analystes. Avis Budget Group, qui comprend outre le réseau Avis, Budget Rent a car, Payless Car Rental et le service de voitures partagées Zipcar, était fêté par les investisseurs après avoir annoncé mardi un doublement de son chiffre d’affaires sur un an au troisième trimestre à 3 milliards de $US, bien au-dessus des attentes. Le bénéfice net de juin à septembre est passé de 45 millions l’année dernière à 674 millions de $US. En 2020, avec la pandémie et les confinements dans le monde entier, la société avait perdu 684 millions de $US.
Bausch Health (BHC, 26,44 $US) a indiqué mardi que l’essaimage de ses activités de dispositifs de soins esthétiques pourrait avoir lieu tôt en décembre, et qu’il pourrait être suivi dès le mois suivant par celui de ses activités de soins oculaires. La société établie à Laval, qui avait précédemment annoncé ces premiers appels publics à l’épargne, a précisé que l’entrée en Bourse de Solta Medical surviendrait en décembre ou en janvier, et que celle de Bausch + Lomb suivrait environ 30 jours plus tard, à condition que toutes les approbations réglementaires et autres soient obtenues à temps. Bausch a évoqué ces opérations en marge de la publication de ses résultats financiers pour le troisième trimestre, qui ont révélé un bénéfice de 188 millions $US, soit 52 cents US par action, ce qui se comparait à un profit de 71 millions $US, ou 20 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. En excluant les éléments non récurrents, comme les produits de la vente d’Amoun Pharmaceutical, son profit ajusté a cependant retraité de 11% à 417 millions $, soit 1,16 $US par action, comparativement au bénéfice ajusté de 469 millions $US, ou 1,32 $US par action, du troisième trimestre de 2020. Les revenus pour le trimestre clos le 30 septembre ont reculé d’environ 1,0% à 2,22 milliards $US, par rapport à 2,14 milliards $US un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce que Bausch dévoile un profit ajusté de 1,04 $US par action à partir de revenus de 2,16 milliards $US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Thomson Reuters (TRI, 118,99 $US) a affiché mardi une perte pour son plus récent trimestre, en raison d’une baisse dans la valeur de son investissement dans le London Stock Exchange Group, qui exploite notamment la Bourse de Londres, mais ses revenus ont progressé par rapport à l’an dernier. La société a perdu 240 millions de dollars américains, soit 49 cents US par action, pour son troisième trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à un profit de 241 M$US, ou 48 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 1,53 G$US, alors qu’ils avaient été de 1,44 G$US au troisième trimestre de l’an dernier. Sur une base ajustée, qui exclut la variation de la valeur de l’investissement de Thomson Reuters dans LSEG et d’autres ajustements, Thomson Reuters a réalisé un bénéfice par action de 46 cents US au plus récent trimestre, alors qu’il s’était chiffré à 39 cents US l’an dernier. Thomson Reuters a en outre révisé à la hausse sa prévision de revenus pour l’exercice en cours. La société dit maintenant s’attendre à une croissance d’entre 4,5% et 5,0% de son chiffre d’affaires total, alors que ses prévisions précédentes visaient une progression d’entre 4,0% et 4,5% de ses revenus. «L’élan que nous avons observé dans la première moitié de l’exercice s’est poursuivi au troisième trimestre avec des revenus et des ventes supérieurs à nos attentes, pour l’ensemble de nos activités», a affirmé dans un communiqué le chef de la direction de Thomson Reuters, Steve Hasker.
Air Canada (AC.TO, 23,01 $)a encaissé au troisième trimestre de 2021 une perte nette de 640 millions $, soit une perte par action diluée de 1,79 $, comparativement à une perte nette de 685 millions $, ou 2,31 $ par action diluée au trimestre correspondant de l’exercice financier 2020. Au cours de la même période, les produits d’exploitation ont presque triplé, ayant bondi de 757 millions $ à 2,103 milliards $ cette année. Le transporteur aérien signale que la perte nette au troisième trimestre de 2021 tenait compte d’une perte de change de 136 millions $ comparativement à un profit de change de 88 millions $ au troisième trimestre de 2020. Le président et chef de la direction d’Air Canada, Michael Rousseau, se dit encouragé par les tendances favorables en matière de revenus et du trafic au troisième trimestre.
Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 43,64 $US) a revu à la hausse mardi ses estimations de recettes annuelles pour le Comirnaty, son vaccin contre la COVID-19, tablant notamment sur la forte demande en dehors des États-Unis. L’entreprise prévoit désormais d’écouler cette année pour 36 milliards de dollars américains du sérum qu’il développe en partenariat avec la biotech allemande BioNTech (BNTX, 274,32 $US), contre 33,5 milliards $US dans ses prévisions précédentes. Sur l’ensemble de l’année, Pfizer envisage la livraison de 2,3 milliards de vaccins dans le monde. Fin octobre, l’Agence américaine des médicaments (FDA) a autorisé le Comirnaty pour les 5-11 ans, ouvrant la voie à une nouvelle grande campagne d’immunisation dans le pays. Un comité d’experts des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) se réunit mardi pour décider s’il recommande ou non le vaccin pour les plus jeunes. De juillet à septembre, Pfizer a réalisé un chiffre d’affaires de 24,1 G$US, davantage que les 22,7 G$US attendus par Wall Street. À lui seul, le vaccin a rapporté près de 13 G$US. Le bénéfice net du groupe sur cette période est de 8,15 milliards de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le bénéfice est de 1,34 $US, mieux que les 1,06 $US anticipés par le marché.
Le géant pétrolier britannique BP (BP, 29,28 $US)a annoncé mardi une perte nette de 2,5 milliards de dollars américains au troisième trimestre, malgré l’envolée des cours du pétrole et du gaz, pénalisé par un effet comptable massif, mais a renoué avec les bénéfices sur neuf mois. Hors effets comptables le bénéfice sous-jacent du groupe a atteint 3,3 G$US, contre 86 millions un an plus tôt. Et sur neuf mois, BP a publié un bénéfice net de 5,2 G$US, contre une perte massive de 21,6 milliards en 2020. Le résultat du groupe au troisième trimestre est plombé par une charge de 6,1 G$US avant impôts qui s’explique par «l’augmentation des prix des contrats futurs de gaz», obligeant l’inscription comptable du risque avant même la livraison, explique BP, mais ce décalage «doit se résorber si les prix baissent» et au fil des livraisons. Au troisième trimestre 2020, BP avait publié une perte nette de 450 millions $US. La major pétrolière poursuit également un programme de rachat d’actions, annonçant 1,25 G$US, après 900 millions exécutés au troisième trimestre. BP annonce distribuer un dividende de 5,46 cents par action pour le troisième trimestre, stable après une hausse de 4% annoncée au trimestre précédent.