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Titres en action: Lazard, BCE, Produits forestiers Résolu, …

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 03 février 2022

Titres en action: Lazard, BCE, Produits forestiers Résolu, …

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

La banque d’affaires franco-américaine Lazard (LAZ, 41,14 $US) a publié jeudi des résultats record pour l’année 2021. Le bénéfice net annuel a atteint 528 millions de dollars américains, a fait savoir la société dans un communiqué, soit une hausse de 31% par rapport à 2020. Le résultat d’exploitation a lui aussi bondi de 24% à 3,14 G$US l’an dernier. Les trois derniers mois de l’année ont pesé pour 40% du bénéfice. Les équipes de Lazard ont notamment participé à la séparation du groupe américain Dell de l’entreprise de logiciels et d’informatique à distance VMware, une opération à 52,5 G$US. Côté français, les banquiers d’affaires étaient à la manœuvre lors de la vente par la SNCF de sa filiale de location de wagons Ermewa à un consortium associant à parité la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la société allemande de gestion d’actifs DWS ainsi que pour le rachat par Saint-Gobain du spécialiste américain de la chimie de la construction GCP Applied Technologies, pour plusieurs milliards de dollars. L’autre métier principal de Lazard, la gestion d’actifs, a également été particulièrement profitable l’an dernier, apportant son lot de commissions. Au 31 décembre, Lazard gérait 274 G$US d’actifs, soit 6% de plus qu’un an auparavant.

BCE (BCE, 52,76 $) a augmenté son dividende au moment où la société annonçait une baisse de ses bénéfices au quatrième trimestre par rapport à il y a un an, alors que les bénéfices de la société avaient été stimulés par la vente des centres de données de Bell à Equinix. La société annonce qu’elle versera un dividende trimestriel de 92 cents par action ordinaire, une hausse comparativement à 87,5 cents par action l’an dernier. Le paiement plus élevé aux actionnaires est survenu au moment où BCE déclarait un bénéfice de 625 millions $ attribuable aux actionnaires ordinaires ou 69 cents par action. Cela se compare à un bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires de 889 millions $ ou 98 cents par action au quatrième trimestre de 2020. Les revenus d’exploitation ont totalisé 6,21 milliards $, en baisse par rapport à 6,10 milliards $. Sur une base ajustée, BCE affirme avoir gagné 76 cents par action pour le trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 81 cents par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 73 cents par action, selon la société de données financières Refinitiv.

La divulgation des résultats financiers provisoires pour le 4e trimestre de 2021 de Produits forestiers Résolu (RFP.TO, 18,03 $) révèle qu’en un an, la compagnie a creusé sa perte nette. Au trimestre clos le 31 décembre dernier, Résolu a essuyé une perte nette de 128 M$, ou 1,64 $ par action, alors qu’elle s’était établie à 52 M$, ou 0,63 $ par action, pour la période correspondante de l’exercice 2020. Pour l’ensemble de l’exercice 2021, Produits forestiers Résolu a présenté un bénéfice net selon les Principes comptables généralement reconnus (PCGR) de 307 M$, ou 3,83 $ par action après dilution, contre un bénéfice net de 10 M$, ou 0,12 $ par action après dilution pour l’exercice 2020. Pendant la même période, les ventes ont progressé de 31%, pour atteindre 3,7 G$. Pour le quatrième trimestre de 2021, Résolu a subi une perte d’exploitation de 101 M$ alors qu’au trimestre précédent, un bénéfice d’exploitation de 102 M$ a été rapporté. Le président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu, Rémi G. Lalonde croit qu’à mesure que la vague du variant Omicron de la COVID-19 passe, que la météo s’améliore et que les nœuds du système logistique se desserrent, un retour vers un contexte d’affaires plus normal devrait se produire. À son avis, cela pourrait toutefois prendre plusieurs mois.

Le géant pétrolier britannique Shell (SHEL, 53,25 $US) a dévoilé jeudi de fastes bénéfices pour 2021, grâce à la reprise économique et à l’envolée des prix des hydrocarbures, après une année de pertes historiques en 2020. Le bénéfice net part du groupe ressort à 20,1 milliards de dollars américains pour l’année passée, contre une perte de 21,7 milliards en 2020. Le chiffre d’affaires a bondi de 45% sur un an à 261,5 G$ US. Le groupe annonce par ailleurs jeudi un nouveau programme de rachat d’actions de 8,5 G$ US, qui inclut les 5,5 G$ US restants des recettes de la vente d’actifs dans le bassin permien américain. Il veut aussi relever son dividende de 4% au premier trimestre. Tout au long de l’année 2021, le groupe a bénéficié de la montée des prix du brut, qui étaient tombés jusqu’en territoire négatif au printemps 2020, au plus fort de la pandémie. Ils sont repassés au-dessus du seuil de 90 $US le baril ces derniers jours. Le mastodonte des hydrocarbures avait par ailleurs prévenu s’attendre à des revenus de gaz naturel liquéfié «en nette hausse» au quatrième trimestre, grâce aux prix record du gaz, qui ont quadruplé en un an, et malgré de «problèmes persistants d’approvisionnement».

L’équipementier télécom finlandais Nokia (NOKIA.HE, 5,17 €) a annoncé jeudi avoir enregistré une hausse de ses résultats en 2021 en dépit des problèmes d’approvisionnement et entend faire mieux en 2022 après une «année de transformation» achevée. L’an passé, le chiffre d’affaires a progressé de 1,6%, à 22,2 milliards d’euros, a indiqué le groupe dans son rapport financier annuel, qui affiche un bénéfice net annuel de 1,6 G€. En 2020, Nokia avait subi une perte nette de plus de 2 G€ liée à une importante charge exceptionnelle en Finlande, faisant basculer le groupe dans le rouge. Le résultat opérationnel calculé sans tenir compte de la norme comptable IFRS, mesure privilégiée par le groupe, ressort en hausse de 33% sur un an, à 2,8 G€. Pour 2022, le numéro 3 mondial du secteur s’attend à une nouvelle hausse des ventes, comprises entre 22,6 et 23,8 G€. Comme annoncé en début d’année, Nokia prévoit également une marge opérationnelle comparable comprise entre 11% et 13,5% pour cette année. Elle était de 12,5% en 2021.