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Titres en action: Gildan, Spin Master, Sun Life, Manuvie…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 05 août 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Les Vêtements de sport Gildan (GIL, 44,10 $) ont affiché jeudi un profit de 146,4 millions $US pour leur deuxième trimestre, leurs revenus ayant bondi de 225 % malgré les difficultés de leur chaîne d’approvisionnement. Le fabricant montréalais de vêtements a réalisé un profit net de 74 cents US par action, ce qui se comparait à une perte de 249,7 millions $US, ou 1,26 $US par action, au même trimestre l’an dernier, alors qu’elle jonglait avec l’impact initial de la pandémie de COVID-19. En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice ajusté s’est chiffré à 135,3 millions $US, ou 68 cents US par action, comparativement à une perte de 196,6 millions $US, ou 99 cents US, au deuxième trimestre de 2020. Les revenus pour le trimestre clos le 4 juillet ont atteint 747,2 millions $US, en hausse par rapport à ceux de 229,7 millions $US de l’an dernier, et en baisse d’environ 7% par rapport aux ventes records du deuxième trimestre de 2019. Les ventes de vêtements de sport ont bondi de 354 % à 597,1 millions $US, tandis que celles d’articles chaussants et de sous-vêtements ont progressé de 53 % à 150 millions $US. Les analystes s’attendaient à ce que Gildan dévoile un profit ajusté par action de 51 cents US et un chiffre d’affaires de 687,7 millions $US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

 

Le fabricant de jouets Spin Master (TOY, 50,04 $) a affiché jeudi un bénéfice en hausse pour son plus récent trimestre, ses revenus ayant grimpé de 39 % grâce aux meilleures ventes de produits de la Pat’ Patrouille, de Gabby’s Dollhouse et de Present Pets, ainsi qu’à de solides revenus pour ses jeux numériques. La société torontoise a fait état d’un profit net de 33,5 millions $US, soit 32 cents US par action, pour le trimestre clos 30 juin, ce qui se comparait à une perte nette de 14,9 millions $US, ou 15 cents US par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus de Spin Master ont atteint 390,8 millions $ au deuxième trimestre, ce qui représentait une hausse de 39% par rapport à ceux de 281,1 millions $ de la même période en 2020. Les analystes s’attendaient à un bénéfice net de 23 cents par action et à un chiffre d’affaires de 343,1 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financière Refinitiv. Selon le président et chef de la direction de la société, Max Rangel, Spin Master est bien positionnée pour la deuxième moitié de 2021, avec une solide gamme de jouets, une croissance dans ses franchises de jeux numériques et la sortie du film «Paw Patrol: The Movie» («La Pat’ Patrouille: le film» en version française). La première incursion de la société de jouets et de jeux dans le secteur des films devrait stimuler la vente de jouets et des revenus de licence et de marchandisage. 

 

La Financière Sun Life (SLF, 64,70 $) a réalisé un bénéfice net du deuxième trimestre en hausse de 73%, ce qu’elle a attribué aux améliorations des marchés, en particulier pour les taux d’intérêt. L’assureur torontois a affiché un bénéfice de 900 millions $, ou 1,53$ par action, pour son plus récent trimestre, ce qui se comparait à un profit de 519 millions $, ou 88 cents par action, pour la même période l’an dernier. Le bénéfice sous-jacent a grimpé de 19,5% à 883 millions $, ou 1,50$ par action, alors qu’il avait été de 739 millions $, ou 1,26$ par action, un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,47$ par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les ventes d’assurances ont grimpé de près de 15% à 710 millions $ tandis que celles de produits de gestion de patrimoine ont glissé de 2,9% à 55 millions $. La valeur des affaires nouvelles a grimpé à 284 millions $, par rapport à 206 millions $ un an plus tôt. 

 

La Financière Manuvie (MFC, 24,46 $) a surpassé les attentes des analystes en dévoilant un bénéfice net de 2,6 milliards $ pour son deuxième trimestre, grâce à la croissance soutenue en Asie et à la solide contribution de ses activités de gestion d’actifs et de patrimoine. L’assureur torontois a indiqué mercredi, après la fermeture des marchés financiers, que son bénéfice net attribuable aux actionnaires s’était établi à 1,33 $ par action, en hausse par rapport à celui de 35 cents par action, ou 727 millions $, du même trimestre l’an dernier. Manuvie a attribué cette augmentation aux gains réalisés sur des placements privés, à ceux sur les marchés financiers et à l’amélioration des taux d’intérêt. En excluant certains éléments non récurrents, Manuvie a réalisé un bénéfice ajusté de 1,68 milliard $, soit 83 cents par action, en hausse de 7,8 % par rapport à celui de 1,56 milliard $, ou 78 cents par action, du deuxième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient à ce que Manuvie réalise un profit net de 1,75 milliard $, ou 90 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

 

Une série d’éléments défavorables ont grugé la rentabilité de Saputo (SAP, 36,26 $) au premier trimestre de son exercice 2022. Le bénéfice net du fromager montréalais a diminué de 62,7% à 53 millions $ pour la période de trois mois close le 30 juin. Les revenus totaux ont atteint 3,5 milliards $, en hausse de 2,9%, ou 97 millions $. Saputo a attribué ses difficultés à une série de facteurs. Elle estime que les pressions inflationnistes sur ses intrants ont eu une incidence de 23 millions $ sur son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA). Les fluctuations du dollar canadien, pour leur part, ont eu un effet défavorable de 179 millions $ sur les revenus. Saputo affirme aussi avoir connu des difficultés d’approvisionnement à l’international. Elle a aussi inscrit une charge financière en raison de la hausse prévue des impôts des sociétés au Royaume-Uni en 2023. Malgré ces défis, le chef de la direction et président du conseil d’administration, Lino Saputo, assure que l’entreprise réussira à générer une croissance interne de son BAIIA pour l’établir à 2,1 milliards $ d’ici l’exercice 2025. Le conseil d’administration a également adopté une augmentation de 2,9% du dividende trimestriel, qui passe de 17,5 cents par action à 18 cents.

 

Les Aliments Maple Leaf (MFI, 25,82 $) ont vu leur profit net plonger lors de leur plus récent trimestre, malgré une croissance de 6% de leurs revenus. Le fabricant de produits alimentaires ontarien a réalisé un profit de 8,8 millions $ au cours de son deuxième trimestre. Cela représentait une baisse de près de 66 % par rapport au profit de 25,7 millions $ réalisé lors de la même période un an plus tôt, essentiellement en raison de variations de la juste valeur hors caisse des actifs biologiques et des contrats de dérivés. Le profit par action du plus récent trimestre s’est chiffré à 7 cents, en baisse par rapport à celui de 21 cents du deuxième trimestre de 2020. En excluant certains éléments non récurrents, le profit ajusté a reculé de 20 % à 28 cents par action, comparativement à celui de 35 cents du même trimestre l’an dernier. Les revenus pour le trimestre clos le 30 juin se sont chiffrés à 1,16 milliard $, comparativement au chiffre d’affaires de 1,09 milliard $ un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que Maple Leaf réalise un bénéfice ajusté de 25 cents par action, à partir de revenus de 1,15 milliard $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

 

BCE (BCE, 63,09 $) affirme que ses bénéfices ont bondi au deuxième trimestre et que ses revenus ont augmenté de 6,4 %, alors qu’elle a ajouté de nouveaux clients un an après avoir ressenti les premiers effets de la COVID-19. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s’est élevé à 685 millions de dollars ou 0,76 $ par action, en hausse de 237 millions de dollars ou 0,26 $ par action en comparaison à l’année précédente. Sur une base ajustée, le bénéfice net a augmenté de 31 % pour atteindre 751 millions de dollars ou 0,83 $ par action, contre 573 millions de dollars ou 0,63 $ par action au deuxième trimestre de 2020. Les revenus se sont élevés à 5,7 milliards de dollars alors qu’ils se chiffraient à près de 5,4 milliards de dollars au trimestre de l’année précédente. Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que le géant des télécommunications déclare 0,78 $ par action de bénéfices ajustés sur 5,73 milliards de dollars de revenus, selon la firme de données financières Refinitiv.

 

Profitant d’un fort rebond de la demande, le premier groupe européen du transport aérien Lufthansa (LHA, 9,14 €) a divisé par deux sa perte nette au deuxième trimestre et juge possible un retour à la profitabilité au 3e trimestre pour la première fois depuis mars 2020. Entre avril et juin, l’entreprise a affiché un résultat net de -756 millions d’euros contre -1,5 milliard sur cette période l’année dernière, conséquence d’une «reprise nette du marché et d’une hausse des réservations et du nombre de passagers» encouragées par des «assouplissements dans les restrictions de voyage», selon un communiqué publié jeudi. Grâce à la hausse des réservations, le groupe a dégagé un flux de trésorerie positif au deuxième trimestre, pour la première fois depuis le début de la pandémie, qui a plongé Lufthansa et le secteur dans une crise sans précédent. Sur les trois mois écoulés, l’offre a atteint 29% du niveau de 2019 pour 18% des passagers. Cet indicateur phare, qui représente le nombre de sièges offerts à la réservation, adapté par la compagnie à la demande attendue, avait atteint 31% en 2020. Il doit progresser à 50% au 3e trimestre et à 60% en fin d’année, après 34% pour le mois de juin. Pour l’année entière, Lufthansa s’attend toujours à une capacité représentant 40% du niveau d’avant-crise.

 

Fort d’un deuxième trimestre très profitable, l’équipementier sportif allemand Adidas (ADDYY, 187,77 $US) a relevé jeudi ses prévisions annuelles malgré des difficultés d’approvisionnement, surtout au Vietnam. D’avril à juin, le bénéfice net part du groupe s’est établi à 397 millions d’euros, contre une perte de 295 millions d’euros un an plus tôt, en pleine première vague de COVID-19, a indiqué le groupe d’Herzogenaurach. Il vise désormais une croissance annuelle de 20% des ventes et un bénéfice net entre 1,4 et 1,5 milliard d’euros. En dépit des hausses des prix de matières premières et des tarifs de fret, le groupe a maintenu sa prévision de marge opérationnelle à 52% sur l’année, soit deux points de mieux par rapport à 2020.

 

Le groupe industriel britannique Rolls-Royce (RR, 108,74 £), spécialisé dans les moteurs d’avion, a annoncé jeudi un retour dans le vert avec un bénéfice de 393 millions de livres au premier semestre grâce à sa restructuration et au début de reprise dans l’aviation. Rolls-Royce, qui profite par ailleurs de la bonne tenue de ses activités dans la défense et l’énergie, avait essuyé une perte nette de 5,4 milliards de livres sur la même période un an plus tôt, selon un communiqué. Le groupe observe une «amélioration» dans sa branche de fabrication d’avions pour l’aéronautique, avec une «reprise» de l’activité que ce soit pour les voyages privés ou les compagnies aériennes. Son chiffre d’affaires a reculé de 9% à 5,16 milliards de livres, reflétant les perturbations dans l’aviation du début d’année. Rolls-Royce améliore ses résultats surtout grâce à son plan de restructuration lancé pour faire face à la crise sanitaire. Ces réductions de coûts passent essentiellement par une baisse des effectifs, 8 000 salariés ayant déjà quitté le groupe. Le groupe entend atteindre son objectif d’économies de coûts d’un milliard de livres sur 2021 par rapport à 2019. Il va supprimer au total au moins 9 000 postes.

 

Nintendo (NTDOY, 63,01 $US) a confirmé jeudi ses prévisions pour son exercice 2021-2022 entamé le 1er avril, après des résultats au premier trimestre ayant inévitablement souffert de la comparaison avec l’exceptionnelle demande en jeux vidéo du début de la pandémie au printemps 2020. La firme de Kyoto avait réalisé le plus gros bénéfice net de son histoire en 2020-2021, alors que les confinements mis en place dans de nombreux pays face à la COVID-19 ont dopé la demande en équipements de loisirs à domicile, dont les jeux vidéo. Avec le retour progressif à la normale de l’économie mondiale, grâce aux campagnes de vaccination, les résultats de Nintendo ont pâli en comparaison sur un an. Entre avril et fin juin de cette année, le groupe a vu son bénéfice net baisser de 12,9% sur un an à 92,7 milliards de yens (1,05 milliard de dollars canadiens) et son bénéfice opérationnel chuter de 17,3% à 119,7 milliards de yens (1,36 milliard $). Son chiffre d’affaires s’est quant à lui établi à 322,6 milliards de yens (3,67 milliards $), en recul de 9,9% par rapport à l’année précédente, qui avait vu les ventes de sa console Switch exploser avec la sortie du jeu Animal Crossing: New Horizons au tout début des confinements mondiaux. Nintendo a annoncé avoir vendu 4,45 millions de Switch sur le trimestre écoulé (-21,7% sur un an) et 45,29 millions de jeux en tout (-10,2%).