Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Les Industries Dorel (DII-B, 13,09 $) ont affiché vendredi des résultats financiers inférieurs aux attentes, même si leur profit net du plus récent trimestre a doublé par rapport à la même période l’an dernier malgré des coûts de transport plus élevés et des fermetures de fournisseurs. La société montréalaise a réalisé un bénéfice net de 22,2 millions $ US, ou 67 cents US par action, pour son deuxième trimestre, en hausse par rapport à celui de 11,1 millions $ US, ou 34 cents US par action, de l’an dernier. En excluant certains éléments non récurrents, le bénéfice ajusté de Dorel a atteint 23 millions $ US, ou 70 cents US par action, en hausse de 47 % par rapport à celui de 15,6 millions $ US, ou 48 cents US par action, du deuxième trimestre de 2020. Le fabricant de meubles, de bicyclettes et de produits pour enfants a indiqué que ses revenus pour le trimestre clos le 30 juin s’étaient établis à 765 millions $ US, en hausse de 5,7 % par rapport à ceux de 724 $ US de la même période l’an dernier. Les analystes s’attendaient à ce que Dorel réalise un bénéfice net et ajusté de 82 cents US par action, à partir de revenus de 860,6 millions $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Boralex (BLX, 39,07 $) a augmenté sa production de 41% au deuxième trimestre, mais le producteur d’énergie renouvelable a doublé sa perte nette par rapport à la même période l’an dernier. La perte nette attribuable aux actionnaires est passée de 6 millions $ à 13 millions $ au cours de la période de trois mois clos le 30 juin. La direction a attribué cette perte à l’ajout d’amortissement et de charges financières liées aux acquisitions et aux mises en service. L’entreprise de Kingsey Falls a augmenté sa production totale de 41% à 1 323 gigawattheures. La hausse est attribuable aux récentes acquisitions dans le secteur éolien au Québec et le secteur solaire aux États−Unis, ainsi qu’à la mise en service de parcs éoliens français. La production totale est tout de même 5% inférieure à ce qui était anticipé. Le plus grand écart négatif vient du secteur hydroélectrique, à 24%, mais il s’agit d’un plus petit segment pour Boralex, a constaté l’analyste Bill Cabel, de Desjardins Marché des capitaux. Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ajusté consolidé atteint 117 millions $, en hausse de 10%. Ce chiffre est similaire à la prévision des analystes, a noté M. Cabel. L’analyste a ajouté que ses collègues avaient émis des prévisions qui se situaient dans une fourchette entre 113 millions $ et 122 millions $. Les revenus, pour leur part, ont augmenté de 21% à 147 millions $ au plus récent trimestre.
Recettes illimitées (RECP, 22,16 $) a engrangé un bénéfice au deuxième trimestre tout en concluant des acquisitions dans le cadre de la poursuite d’une refonte de ses marques. La société de restauration établie à Vaughan, en Ontario, a déclaré jeudi un bénéfice net de 19,4 millions $ ou 34 cents par action pour le trimestre clos le 27 juin. L’entreprise qui exploite notamment les restaurants Harvey’s, Chalet suisse et les rôtisseries St-Hubert avait enregistré une perte de 40,6 millions $ ou 72 cents par action au deuxième trimestre de 2020, lorsque les restrictions liées à la pandémie avaient temporairement fermé les salles à manger à travers le Canada. Sur une base ajustée, Recettes illimitées (Recipe Unlimited) a rapporté 7 millions $ ou 12 cents par action, en hausse comparativement à 11 cents par action un an plus tôt. Les revenus du trimestre se sont élevés à 207,6 millions $, en hausse par rapport à 140,4 millions $ en 2020. Le trimestre en cours représente une amélioration par rapport aux premiers jours des restrictions liées à la COVID-19, mais il reste bien en deçà des 311,9 millions $ de revenus pour le trimestre pré-pandémique en 2019.
La société torontoise Score Media and Gaming (SCR, 40,90 $) a annoncé jeudi son acquisition par la société américaine Penn National Gaming dans le cadre d’une transaction en espèces et en actions évaluée à 2 milliards $ US. L’entente réunira la populaire application mobile d’actualités sportives theScore de Score Media, ainsi que ses services de paris, dans quatre États américains, avec les dizaines de propriétés de jeux et de courses de Penn National dans 20 États. Penn National a indiqué dans un communiqué que theScore était la troisième application sportive la plus populaire en Amérique du Nord et la première au Canada. Les systèmes que theScore a déjà développés devraient aider Penn National à étendre sa portée et à économiser sur les coûts de plateformes tierces. L’acquisition de Score Media and Gaming s’ajoute aux actifs de Penn National dans les médias sportifs. Elle a acheté en 2020 une participation de 36% dans Barstool Sports. L’annonce de l’entente a fait bondir l’action de Score Media and Gaming de 79,8 % à la Bourse de Toronto. Le titre a grimpé de 18,15 $ pour clôturer à 40,90 $.
L’action de Thomson Reuters (TRI, 140,11 $) a grimpé à un sommet record jeudi, après que l’entreprise a affiché un bénéfice net en forte hausse pour son deuxième trimestre et révisé à la hausse ses perspectives pour l’exercice, notamment grâce à l’augmentation de la valeur de son investissement dans la Bourse de Londres. À la Bourse de Toronto, le titre de l’entreprise a atteint le sommet de 141,16$, avant de clôturer à 140,11$, en hausse de 7,37$, soit 5,6%. Thomson Reuters a dévoilé jeudi un bénéfice de 1,07 milliard $ US, soit 2,15$ US par action, pour son plus récent trimestre, comparativement à un profit de 126 millions $ US, ou 25 cents US par action, lors de la même période l’an dernier. En excluant certains éléments, dont l’investissement dans le groupe qui détient la Bourse de Londres, Thomson Reuters a réalisé un bénéfice ajusté de 240 millions $ US, ou 48 cents US par action, comparativement à celui de 221 millions $ US, ou 44 cents US par action, du deuxième trimestre de 2020. Cependant, le bénéfice d’exploitation a diminué de 14% à 316 millions $ US, alors que le trimestre comparable de l’an dernier comprenait un gain significatif lié à la réévaluation de bons de souscription détenus dans la firme de données financières Refinitiv, qui a été vendue en janvier au groupe détenant la Bourse de Londres. Les revenus du trimestre clos le 30 juin ont progressé de 9% à 1,53 milliard $ US, comparativement à 1,41 milliard $ US l’an dernier. La croissance interne des revenus a été de 7%. Les analystes s’attendaient à un profit ajusté de 43 cents US par action et à un chiffre d’affaires de 1,5 milliard $ US, selon les prévisions recueillies par Refinitiv.