Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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L’agence américaine de l’aviation, la FAA, a rendu publiques mardi les propositions qu’elle recommande pour la formation des pilotes qui prendront les commandes du Boeing 737 MAX une fois qu’il sera autorisé à revoler. Ces propositions du Comité de normalisation des vols (FSB) de l’agence s’appuient sur les conclusions d’un groupe de représentants des États-Unis, du Canada, du Brésil et de l’Union européenne, réunis à Londres début septembre pendant neuf jours, et sont ouvertes aux commentaires jusqu’au 2 novembre. Il reste encore plusieurs étapes à franchir avant que la FAA annule l’ordre d’immobilisation au sol du 737 MAX, interdit de vol dans le monde entier depuis mars 2019 après deux accidents ayant fait 346 morts. Mais la publication de ces recommandations marque une nouvelle étape vers la remise en service de l’appareil. Les compagnies devront ensuite mettre en oeuvre un programme de formation de leurs propres pilotes avant que l’avion puisse revenir en service. Le rapport propose notamment que les pilotes soient formés spécifiquement au logiciel anti-décrochage MCAS, mis en cause dans les deux accidents. Il préconise aussi des améliorations du système de pilotage automatique Comme prévu, les pilotes devront aussi s’entraîner sur des simulateurs de vol. Boeing (BA, 164,48$US) a longtemps résisté à recommander une formation des pilotes sur simulateur, jugée plus coûteuse et susceptible de retarder davantage la remise en service du 737 MAX, avant de s’y résoudre en janvier.
Les ventes en ligne des mythiques jeans Levi’s ont bondi depuis le début de la pandémie pour représenter désormais un quart des recettes du groupe américain Levi Strauss (LEVI, 16,53$US), qui s’envolait mardi à Wall Street. Le chiffre d’affaires total de la société a certes baissé de 27% sur les trois mois se terminant le 23 août, en raison de clients moins nombreux dans les magasins et de la fermeture de certains établissements, a souligné la société dans un communiqué. Mais les recettes générées par les ventes en ligne, sur les sites du groupe ou ceux de ses partenaires, ont augmenté d’environ 50%. Au total, le chiffre d’affaires a atteint 1,06 milliard de dollars, surprenant les analystes qui anticipaient seulement 822 millions. Le groupe a dans le même temps engrangé 27 millions de dollars de profits. Ajusté par action, cela revient à 8 cents quand les analystes prévoyaient une perte. Le titre grimpait de plus de 12% à l’ouverture des marchés mercredi. À un peu plus de 16 dollars, il reste en-deçà de son niveau d’avant la pandémie, à environ 20 dollars. Le groupe a mis un peu de temps à s’ajuster à l’arrivée de la COVID-19, ses ventes chutant de 62% au plus fort du confinement. Il avait annoncé en juillet le licenciement de 15% de ses effectifs de bureau, soit 700 personnes. «Bien que la tendance semble s’améliorer d’un trimestre à l’autre à un rythme plus rapide que prévu, l’impact ultime de la pandémie de COVID-19 reste très incertain», a souligné le groupe mardi.
Le gendarme américain des marchés financiers (SEC) a prévenu General Electric (GE, 6,24$US), en proie à des difficultés depuis plusieurs années, qu’il pourrait bientôt l’accuser officiellement d’avoir enfreint les règles comptables, a indiqué mardi le groupe industriel dans un document boursier. La SEC avait initialement engagé une enquête sur la façon dont le conglomérat inscrivait dans ses résultats financiers les contrats de services à long terme. L’agence a par la suite étendu son investigation à des charges exceptionnelles de plusieurs milliards de dollars annoncées par GE en 2018, une en janvier liée à son activité d’assurance et une autre en octobre liée à la dépréciation d’actifs d’Alstom. La SEC a finalement prévenu l’entreprise fin septembre qu’elle envisageait de lancer des poursuites pour de possibles infractions aux lois boursières en ce qui concerne la charge liée à son activité d’assurance. GE, qui assure coopérer à l’enquête, a désormais la possibilité de se justifier officiellement avant que la SEC ne prenne une décision définitive. Après une période difficile, marquée par l’éviction de deux PDG et de mauvais paris dans l’énergie, GE s’est lancé dans une cure d’amaigrissement et d’austérité faite de cessions et de dépréciations d’actifs. Le groupe est parvenu à diminuer drastiquement ses pertes l’an dernier, enregistrant un déficit net de seulement 5,4 milliards de dollars, contre 22,8 milliards en 2018. Mais GE, qui espérait repartir sur de bonnes bases en 2020, a été rattrapée par la pandémie. Lestée principalement par ses divisions dédiées à l’aviation et à l’énergie, la société a encore fait part d’une perte de 2,2 milliards de dollars au deuxième trimestre.